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mardi 26 octobre 2010

Thierno Saidou Bayo : un fou à lier à la CENI que le Général Siaka Toumany Sangaré doit maîtriser s’il veut réussir

Hier soir 25 octobre, le chargé de la communication de la CENI, Thierno saïdou Bayo, a fait une sortie ratée sur les medias de la place.
Au lieu d’attendre, de façon disciplinée comme tous les autres membres de la CENI que le nouveau président fixe une nouvelle date de tenue des élections, il déclarait : « les élections ne peuvent pas se tenir actuellement parce que des membres de l’UFDG ont été déplacés suite aux échauffourées de la semaine dernière entre militants des deux candidats en Haute Guinée».
Cette vision rejoint celle de Rabiatou Serah Diallo, qui disait ce matin qu’ « il faut laisser suffisamment de temps au nouveau Président afin qu’il voit clair dans le budget, dans le déploiement des matériels électoraux, dans le fichier électoral, etc. ».
Cette déclaration vient à contre-courant des appels de la Communauté nationale et internationale qui souhaite que l’on ne traîne point sur la date pour éviter d’autres problèmes sociaux.
Aujourd’hui, il est clair que plus de 90 % des travaux sont déjà réalisés. L’on ne saurait donc retarder les choses dans un contexte de transition fragile où les populations sont fatiguées et de plus en plus pauvres.
Pour revenir à notre mouton, Thierno Saidou Bayo, si le Général Siaka Sangaré veut réussir dans son travail, il doit introduire dans son mode de gestion de la CENI la culture de la discipline et éviter ainsi que des voix discordantes perturbent la marche harmonieuse du processus des élections.
Le problème de ce non professionnel de Bayo qui n’a fait aucune étude en communication, est que non seulement il ne se comporte pas en membre assermenté au service de la CENI, mais il ne s’astreint à aucune discipline de la maison.
Toujours au service exclusif de l’UFDG, il a toujours rendu la tâche difficile aux présidents qui ont dirigé la CENI et navigué en électron libre.
Si le Général Toumany Sangaré ne réagit pas en ce début de sa présidence, il peut être sûr que sous peu, la CENI n’aura rien à envier à la cour du roi Petaud.
Oumar Kaba

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