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lundi 4 avril 2011

Communiqué du Gouvernement relatif au retour de Cellou Dalein Diallo en Guinée

Nous avons appris avec indignation des propos mensongers et injurieux voire dangereux prononcés par des autorités de certains partis politiques et d’ONG sur des radios internationales et locales au sujet des incidents intervenus lors du retour en Guinée du Président de l’UFDG
Le Gouvernement tient à rappeler qu’il avait diffusé des communiqués interdisant les manifestations de rue, les cortèges et autres regroupements à caractère politique pour la préservation de la paix en ce lendemain des élections présidentielles.
En réponse à des courriers envoyés aux autorités locales par l’UFDG, le Gouverneur de Conakry a signifié à ce parti politique que pour des raisons de maintien de l’ordre public, le retour au pays de Monsieur Cellou Dallein Diallo devrait se dérouler sans cortège, ni regroupement.
Des services de l’ordre ont été déployés à certains carrefours pour prévenir tout incident fâcheux.
Nonobstant toutes ces dispositions, ce parti politique a mobilisé des jeunes en violation de toutes les instructions données.
Ainsi, les services de sécurité ont désarmé près de 40 gardes rapprochés, en bérets rouges. Ils sont actuellement objet d’interpellation. Il revient à la justice de statuer sur leur sort. Dans le souci de minimiser les risques de désordre, un itinéraire sécurisé avait même été indiqué à Monsieur Cellou Dalein DIALLO qu’il a refusé d’emprunter.
Des incidents ont éclaté à certains carrefours, point de regroupement de certains jeunes du dit parti qui y avaient pris position. Des jets de pierre sur des forces de l’ordre, des voitures caillassées, des usagers de la circulation malmenés, de simples promeneurs blessés et même des familles soupçonnées d’appartenir à d’autres formations politiques ont été agressés faisant des blessés graves.
Nous tenons à préciser que les services de police et de gendarmerie n’ont pas fait usage d’arme à feu. Aucun cas de décès ou de blessure par balle n’a été porté à notre connaissance.
Le Gouvernement réaffirme son attachement au respect des droits de l’homme, notamment la libre circulation, les droits politiques sans lesquels la construction d’un état de droit et d’un système démocratique serait illusoire.
Nous invitons tous les leaders d’opinion à commencer par les hommes politiques à observer et faire observer ces principes cardinaux de la démocratie et de l’état de droit pour la préservation de la quiétude sociale dans notre pays.
Le Ministre de l’Information
Le Ministre de l’Administration du Territoire
Le Ministre d’Etat à la Sécurité et la Protection Civile

dimanche 3 avril 2011

Les Cents jours d’exercice du Pr. Alpha Condé: Parfum d’espoir et d’optimisme pour le peuple de Guinée !

C’est l’un des exercices des plus fréquents de la presse. Les cents premiers jours du nouveau chef d’Etat. Le Premier Président Démocratiquement élu de la Guinée, le Pr. Alpha Condé n’a pas échappé à cette habitude de la presse tant nationale qu’internationale.D’entrée, il faut reconnaître que pour des Etats normaux (occidentaux), les cents premiers sont attendus avec impatience pour tirer le bilan des trois mois dix jours de la prise de fonction du nouveau chef de l’Etat. Car généralement les nouveaux chefs d’Etat ne recommencent pas à zéro. Tous les secteurs ne sont donc pas à refaire. Par contre, dans un pays comme la Guinée, après plus de 50 ans d’indépendance et autant d’années de régimes dictatoriaux et autocratiques, où chaque secteur est prioritaire, c'est-à-dire à refaire.  Où la corruption généralisée, érigée en système de gouvernance, avait fini par gangrener l’ensemble du corps des administrations publique et privée. Vouloir juger le Premier Président Démocratiquement élu sur ses Cents Premiers jours, équivaudrait à lui demander de transformer, en cents jours, le désert en forêt dense ! Ce qui est pratiquement impossible.

D’ores et déjà, il paraît difficile de porter un jugement sur les actions du nouveau Président Démocratiquement élu de la Guinée, le Pr. Alpha Condé, lorsque  l’on a en mémoire qu’il a hérité d’un pays où tous les indicateurs sont au rouge, et quand on sait qu’en pareilles circonstances, seules des reformes et de vigoureuses mesures allant dans le sens de la rupture avec le passé peuvent avoir un résultat positif sur l’amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. Le tout dans un esprit de changement, et surtout de mentalité et de comportement vis-à-vis de la gestion de la chose publique.
Cependant, si l’on doit se garder de tirer des conclusions trop hâtives sur les cents premiers jours d’exercice du pouvoir du Pr. Alpha Condé, l’on se doit néanmoins de jeter un regard sur les actions et reformes entreprises sur le double plan (interne et externe), pour camper l’immensité du gâchis socio-économique commis par les régimes précédents.
Sur le plan interne, l’incivisme et la course au  gain facile  avaient atteint leurs paroxysmes !Formation du Gouvernement Alpha Condé 1er: Il y a lieu de reconnaître que dès après son investiture, le 21 décembre 2010, le Pr. Alpha Condé, conformément à ses engagements lors de la campagne électorale, s’est mis au travail pour former son gouvernement, et le 27 janvier 2010, à la surprise générale, il a nommé un certain M Mohamed Saïd Fofana, jusque-là inconnu du grand public, Premier Ministre.  Du fil à l’aiguille, il a nommé 43 ministres au total. A ce niveau, on remarquera la présence de six femmes ministres;  trois militaires, tous des généraux de l’ex CNDD ; six  membres du gouvernement de transition ; quatre du régime du général Lansana Conté, et deux avocats.  A ce niveau, les avis sont partagés. D’aucun estiment que le gouvernement est pléthorique. D’autres, plus nombreux, pensent que le gouvernement est à l’image de l’immensité de la tâche qui attend ses membres. Il ne faut surtout pas perdre de vue que c’est l’alliance ARC-EN-CIEL qui a porté le Pr. Alpha condé au pouvoir. Allez-y comprendre.Mesures et Reformes : Dès après la formation du gouvernement, le nouveau pouvoir s’est attaqué aux entreprises d’Etats, en commençant par la l’Electricité de Guinée (EDG). D’après les informations fournies par le ministre de l’Environnement et de l’Energie, qui a annoncé un vaste programme pour EDG, cette société publique doit quelques 100 milliards de FG (10, 2 millions d’euros) à l’Etat Guinée au titre d’impôts.  Pendant ce temps, ses infrastructures sont dans un état de délabrement, si ce n’est pas à l’abandon. Avec le concours des nouvelles autorités, le Canada doit venir au secours de ce primordial secteur. Justement dans ce secteur, M. Georges SOROS le milliardaire américain, lors de sa visite  à Conakry, avait fait la promesse : « Dans six mois, les guinéens vont savourer cette denrée jusque-là rare… ». Clairement, il avait assuré le Président de la République et les Guinéens de son soutien pour  le secteur énergétique guinéen.
 Economie : L’Etat guinéen était agonisant. En fin novembre 2010, d’après la direction nationale de la statistique, pour un effectif civil moyen de la fonction publique de 95 702, le taux de croissance démographique était de 3,1%. Le taux d’inflation, pour la même période, avait atteint 21,1% ; pour un PIB de 436,8 dollars par habitant/an et de 412,4% de PNB par habitant.  Cette catastrophique situation de l’économie nationale est le résultat de plusieurs années de gabegie. L’Etat guinéen était devenu une sorte de ‘’caverne d’Ali Baba’’, un endroit où sont entassées des  richesses incroyables.  Où les plus forts doivent se servir à volonté sur le dos de la grande majorité des populations. Pour redresser la baraque, le gouvernement a publié une décision  du Conseil des ministres sur l’unicité des caisses de l’Etat. Ce qui revient à dire que désormais tous les fonds de l’Etat passeront par le trésor public y compris ceux des projets, sociétés et entreprises. L’Etat a aussi engagé une lutte sans merci contre tous les acteurs du secteur informel qui échappent au contrôle fiscal. Notamment les cambistes. Jusqu’ici, ce n’est un secret pour personne,  seule en Guinée qu’on voit encore de grands commerçants, hommes d’affaires et autres directeurs d’entreprises voyager avec des milliers, si pas des millions d’euros ou de dollars, pour l’étranger.  Personne d’entre eux ne passe par la Banque Centrale. Des cambistes avaient fini par se substituer à l’Etat avec la complicité de certains cadres du système bancaire guinéen. Des compatriotes de l’étranger aussi envoyaient leur assistance à leurs familles et proches par de nombreux canaux que les mêmes cambistes ont ouvert un peu partout à travers le monde.  Aujourd’hui, toutes celles et ceux qui critiquent pour critiquer le gouvernement, étaient de ceux-là même qui se livraient à cette pratique néfaste pour l’économie guinéenne. Face aux mesures prises par le gouvernement, dans l’impossibilité d’exercer leur sale métier, certains compatriotes ont décidé de rapatrier leurs fonds à l’étranger notamment au Sénégal. D’importantes sommes en devises étrangères ont été saisies dans le cadre cette opération à nos frontières.

Dans la logique de rétablir également l’Etat guinéen dans ses droits, le gouvernement a aussi publié la liste des débiteurs de l’Etat. Plusieurs personnalités figurent sur cette liste. Comme au bon vieux temps du feu général Lansana Conté, tous ou presque contestent devoir à l’Etat Guinéen. Comme les autorités détiennent des preuves tangibles et irréfutables, toute la lumière sera faite sur ce dossier. Parallèlement à cela, un comité national d’Audit a été crée et placé sous l’autorité du chef de l’Etat. Personne n’ignore combien de fois la Guinée et les Guinéens ont été spoliés. Des entreprises et autres sociétés appartenant à l’Etat Guinéen ont été bradées ou cédées à une sorte de lobby qui a fait subitement fortune sur le dos de la grande majorité des Guinéens. Dans le cadre du libéralisme sauvage qui a suivi la prise du pouvoir par l’armée en 1984, toutes les unités industrielles, petites et moyennes entreprises que l’ancien régime a laissé, ont été trafiquées ou bazardées. Une véritable  politique de liquidation des biens de l’Etat a été instaurée… Donc, ce comité d’Audit aura pour principal rôle de faire la lumière sur toutes les malversations économiques qui ont été commises ces dernières décennies en Guinée. Il y a également la ferme volonté du gouvernement de récupérer tous les domaines de l’Etat. Le délai accordé à ses occupants illégaux s’est achevé la fin du mois de mars.

Une justice forte et indépendantePour tirer toutes affaires sombres et assombries par des décennies de coulage économique et de corruption, il faut une JUSTICE INDEPENDANTE. Dans ce  département, comme tous les autres, les nouveaux dirigeants entendent créer toutes les conditions permettant aux magistrats et auxiliaires des mener à bien leur travail, le tout dans une indépendance totale. D’où les états généraux de la justice dont les travaux viennent d’être clôturés  à Conakry par le chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé. Après avoir reconnu les difficultés auxquelles les magistrats Guinéens sont confrontés, le Pr. Président de la République les a invités : « Depuis plus de 50 ans d’indépendance, la Justice balbutie en Guinée où les décisions de justice ne sont respectées (…) Cette ère est révolue et je vous invite à ouvrir une nouvelle page pour notre pays qui doit prendre sa place sur l’échiquier international »

Port autonome de Conakry : Personne en Guinée n’ignore que le port autonome de Conakry est un tamis où seuls les plus faibles sont retenus. C’est le lieu de prédilection par excellence de toutes les activités illicites. D’aucuns diront que c’est pareil dans tous les ports africains, mais le cas guinéen mérite beaucoup plus d’attention de la part des nouvelles autorités guinéennes. Depuis l’investiture du Pr. Alpha Condé à la magistrature suprême du pays, le port de Conakry a fait couler beaucoup d’encre et de salives. Chacun y est allé selon son intérêt et ses positions politiques. Souvent avec beaucoup de passion, la presse (guinéenne et internationale) en a fait son chou gras. La résiliation du contrat de la société GETMA, jusqu’ici gestionnaire du port de Conakry étant la cause. D’aucuns sont allés jusqu’à affirmer, sans aucune forme de recoupement de l’information, que GETMA a porté plainte contre le Président de la Guinée à Paris. Soit ! Il aura fallu attendre, le lundi 25 mars 2011 pour entendre un autre son de cloche. En effet, M. Mamadouba Sankhon, Directeur Général du PAC, a fait des révélations jusqu’ici pas encore démenties : « La convention dont parle la société GETMA a été signée à Paris en l’absence, non seulement du directeur général du PAC, mais aussi de l’ensemble des cadres de la direction… »   Plus loin, le DG du Port enfonce : « S’ils disent à Paris là-bas qu’ils ont investi 100 millions d’euros ici, cela n’engage qu’eux. La direction du port, par ma voix, ne reconnaît pas ce montant puisque les traces ne sont visibles nulle part. Les avocats qu’ils ont là-bas n’ont qu’à venir à Conakry, on va  aller sur le terrain, pour nous montrer où GETMA a investi les 100 millions d’euros au port de Conakry… »
D’après le chef de l’Etat, GETMA n’a pas respecté les termes du contrat, d’où la résiliation de la convention. Sans vouloir rentrer dans une quelconque polémique, il faut reconnaître à la Guinée, à travers ses autorités, un droit de regard sur les contrats signés dans des conditions peu catholiques. En tous les cas, un contrat n’a valeur que si les deux parties respectent leurs engagements. Tel ne semble pas avoir été cas pour GETMA dans ce dossier.
Agriculture : Outre les chinois qui ont annoncé, à travers leur ministre des Affaires Etrangères, une aide de 150 millions de Yuans (soit 16,7 millions d’euros), il y a également l’Agence Française de Développement (AFD) qui a signé une convention de financement de 5 millions d’euros de subvention de la filière rizicole en zone mangrove (Basse Guinée). C’était lors de la visite d’Etat et d’amitié du Pr. Alpha Condé, Président de la République en France du 22 au 25 mars 2011. Considéré comme l’un des secteurs prioritaires, l’agriculture  bénéficie d’une attention particulière des nouvelles autorités guinéennes, et en particulier du chef de l’Etat.
Des Mines et  exploitation du sol et du sol : Le gouvernement a annoncé l’élaboration d’un nouveau code minier. Dans ce code, comme l’a toujours exprimé le chef de l’Etat, la Guinée doit garder un minimum de 30% du capital social des sociétés minières qui sont installées sur le sol Guinéen, et qui exploitent le sous sol guinéen. Pour réussir ce pari, le gouvernement compte sur l’appui technique et financier du milliardaire et Président de SOROS MANAGEMENT ET de l’OPEN SOCIETY INSTITUE, l’américain Georges SOROS.
Armée et paramilitaire : Pour permettre à l’armée nationale de jouer pleinement son rôle de gardien des institutions républicaines et de la paix, et surtout pour l’impliquer dans le processus de développement du pays, le Pr. Alpha Condé, qui a conservé le poste de ministre de la défense nationale, envisage de réformer la grande muette. Tout le monde connaît le rôle joué par l’armée Guinéenne pendant les 50 années de régimes totalitaires que la Guinée a connu. Des anciens dignitaires avaient fait de l’armée une corporation au dessus des autres. Des militaires étaient devenus des hors la loi. Dans le contexte qui est celui de la Guinée, le pouvoir ‘’marche sur des œufs’’, comme on le dit souvent, pour une refonte de l’armée. Dans ce registre, lors de sa visite d’Etat en France, le Pr. Alpha Condé a obtenu le soutien de Paris.
Le retour de la Guinée dans le concert des NationsSur plan extérieur, la confiscation du pouvoir par les militaires et la mal gouvernance obligeant, les institutions internationales, bref la Communauté Internationale, avaient rompues leurs relations avec le pays. Du coup, la Guinée a été suspendue de certaines organisations internationales, et même sevrée de toute aide internationale. L’élection du Premier Président Démocratiquement élu de la Guinée, donc le retour à l’ordre constitutionnel, aura été sans aucun doute une occasion pour le pays de faire son retour dans le concert des nations. Comme l’a si bien souligné le Pr. Alpha Condé : « La Guinée is back » La récente visite d’Etat et d’amitié du Pr. Alpha Condé à en France en témoigne. Le patronat français réuni au sein du MEDEF a exprimé son soutien aux nouvelles autorités et sa volonté d’investir en Guinée. De mémoire de Guinées, c’est la première fois qu’un chef d’Etat de notre pays soit centre de l’attention des médias occidentaux.
A l’image de ce qui précède, l’on peut écrire sans grand risque de se tromper, que les cents jours de l’exercice du pouvoir par le Pr. Alpha Condé, en toute logique, semblent avoir été plutôt une occasion de mesurer l’immensité de la tâche qui attend le gouvernement. Par conséquent, d’établir une feuille de route pour s’atteler à résoudre les problèmes qui assaillent la pays notamment l’accès l’eau potable, l’électricité, les soins de santé, l’agriculture, l’éducation, les routes… Bref, comme tout est à refaire, pour jeter de nouvelles bases du décollage économique, social et culturel de la Guinée. Voilà pourquoi, des observateurs avertis, présents en Guinée, n’hésitent plus à dire que les cents Premiers jours du Pr. Alpha Condé annoncent un parfum d’espoir et d’optimisme pour l’intérêt supérieur de nos compatriotes. Pourvu chacun apporte sa contribution pour l’édification d’une nouvelle Guinée.
Mamadou SACKO, Belgique
Pour radiokankan

mercredi 26 janvier 2011

L’Amazone et les Loubards de L’UFDG.

Par Ben Daouda Toure.
Ruguy Barry l’infatigable combattante pour la Démocratie, victime d’un accident d’automobile (bizarre) séjour actuellement à Boston, aux Etats Unis, pour des soins médicaux.
Malgré l’éloignement et un carnet chargé, madame la Ministre à jugé nécessaire de venir dire bonjour à la grande Communauté guinéenne de New-York.
Elle fut triomphalement reçue à la Convention du Mande le 15 Janvier, puis en profita pour donner rendez-vous à tous ces compatriotes le Lundi 17 Janvier pour une conférence débat, afin d’exposer le programme de son département, celui des « Guinéens vivant à l’Etranger ».
Devant une audience très attentive et au milieu des applaudissements,
Notre GRANDE DAME eut le malheur de dire : « La GUINEE EST UNE FAMILLE »répondant à une question.
C’est alors qu’apparut une horde de sauvages étrangers vivant en Guinée.
Ils se disent Peulhs. Ils pensent qu’ils représentent les peulhs. Ils se croient peulhs…Poulo,Foulbe, Foutanke..etc
Pour nous autres guinéens, nous n’avions vu qu’une bande de loubards étrangers aux problèmes guinéens au service de l’Union des Fraudeurs de Guinée, L’UFDG.
Ils sont tellement niais et dépassés, que ces animaux tombés des montagnes se croient toujours en campagne présidentielle.
Certains d’entre eux parlent encore de Dadis et de leur « 28 Septembre ». Le comble. Le ridicule, ces braves défenseurs des Droits Humains, n’ont dit aucun mot des femmes qu’ils ont violé dans la Commune de Ratoma, dont nous détenons les photos, pas un mot sur les femmes qu’ils ont violé dans les villages de Koundara et le vandalisme qu’ils ont répandu ailleurs…
Bref, ces loubards étrangers au service de l’UFDG, qui se disent peulhs mais qui n’ont pas hésité à violer les femmes de la même ethnie à Pita et à Mamou, ont cru pouvoir distraire et dérouter RBB, L’Amazone de Matam. Quelle surprise !
Il n’y a pas eu de confrontation. Il y a eu humiliation des animaux des montagnes.
Non seulement que la conférence a continué et a attiré beaucoup plus de monde grâce à leur publicité, mais et surtout ces tarés se sont fait tabasser par quelques membres de l’audience et ont passé la nuit au gnouf de la police New-Yorkaise.
Avant même qu’ils ne soient libérés, l’organisation de ces menteurs professionnels a répandu la Nouvelle comme quoi Fadiga Bakary, le guide de notre Ministre est recherché par la police New-Yorkaise. Mais nous attendons toujours qu’ils nous disent pourquoi ( ?). Ou tout simplement s’ils ne voient pas chaque matin le jeune Fadiga en ville et à son lieu de travail.( ?)
En tout cas Mr. Fadiga Bakary commerçant de son état, continue toujours de s’occuper librement de ses affaires à Manhattan.
Amazone Mme la Ministre Rugui Barry Kabamousso , s’est retournée à Boston pour poursuivre ses soins médicaux ,après une brillante prestation devant une audience ou il n’y avait ni malinke, guerze ,tomas, soussou , landouma etc.. Dans cette salle bourrée à craquer ,il n’y avait que des guinéens.
Seuls une dizaine de loubards étrangers faisait exception, confirmant la règle.
Bonne guérison Madame !
Elle a promis de visiter d’autres Etats Américains pour rencontrer encore d’autres compatriotes avant son départ pour Conakry.
Quand aux loubards étrangers tombés des montagnes de l’Union des Fraudeurs de Guinée (l’UFDG), ils continuent de proférer des injures contre tous ceux qui ne ressemblent pas à leur grand-mère. Personne ne s’occupe d’eux.
soient Peuls, Peulhs, Poulo, Fulbe…on s’en fout …qu’ils aillent se faire voir ailleurs… La Campagne présidentielle est terminée : Alpha Conde est Président et Cellou Dalen ne sera jamais Président de la République de Guinée.
Il n’y aura jamais une « république du Fouta » sur la terre africaine de guinée.
Alors Basta !
L’Heure est au travail pour une Guinée Unie et Prospère.
Ciao !
Ben Daouda Toure.

mardi 25 janvier 2011

Ils veulent le beurre de l’Universalisme en Guinée et l’argent du beurre du droit à la différence !

( Par Cissé Oumar de Bma, 00 336 26 12 78 91. essikleduc@yahoo.fr )
2011-01-25 20:24:26

Citation de circonstance :
‘’Lorsque tu fais quelque chose, sache que tu auras contre toi ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui veulent le contraire, et l’immense majorité de ceux qui ne veulent rien faire’’. CONFUCIUS

La vie politique n’est pas un espace métrique sur lequel d(x,y)=d(y,x) ; En effet, pour deux anciens collaborateurs quelconques x et y de la sphère Conté, Monsieur Bah Oury et ses partisans forcenés, particularisent cette distance (la plus intuitive), selon que l’élément considéré est adhérent ou non à la ‘’partie’’ CDD, incluse dans le nouvel espace politique du changement positif.
Boof ! Ne vous fatiguez pas, cette introduction ne sert qu’à focaliser sur la suite de mon texte.
Partie A
I/ Encore du ‘’2 poids 2 mesures’’ !
Le crescendo des agitations et des incantations extrémistes (au fil des cinquante dernières années), a produit en Guinée une véritable SOUS-CULTURE DE LA CONSPIRATION, portant à son comble la méfiance et la confusion dans toutes nos cités naguère très soudées, et socialement très unies.
Nos mythomanes ès cabales, excellent par-dessus le marché dans les calomnies ; Ils retournent des situations (et c’est là que le bât blesse), en accusant toujours les autres, de leurs ignominieuses turpitudes.
Ainsi, des activistes fieffés (champions dangereux et bornés du ‘’deux poids deux mesures’’, plus haineux et intolérants que jamais), tirent des rafales contre le nouveau Président et sur certains anciens collaborateurs de Feu le Président Conté, ralliés à Alpha, et pendant le même temps, ils escamotent avec habileté d’autres ex-serviteurs du même Général (et qui sont infiniment plus dangereux), coalisés au 2ème tour, pour récupérer le pouvoir mafieux qui leur échappait.
Ils avaient même essayé de berner les populations pour se légitimer par des fraudes, avant d’exercer des intimidations violentes ‘’paroxysmiques’’ au dernier trimestre de 2010, parce qu’ils tenaient absolument à reprendre le pays, afin de continuer les pillages et les détournements, et aussi pour parachever définitivement la destruction des acquis du premier régime (qui auraient échappé à leur hargne), afin de mieux accuser le père de la nation de tous les maux de la création, en y associant le Président Alpha comme le prouvent actuellement les attaques précoces sur le Net!
Certains inconditionnels de ces mafieux, sont tellement hostiles au nouveau Président et à tout changement positif, que leurs appels publics (dans les médias), à se préparer à la guerre civile et à la sécession ne doivent plus être banalisés ou négligés. A cet effet, des juristes et des spécialistes doivent dès maintenant porter plaintes au TPI, ou à l’ONU, pour incitations aux troubles par propos incendiaires poussant aux crimes des éléments psychologiquement instables !
Une bile particulièrement amère est sans cesse déversée sur le Net (et dans tous les médias), contre le chef de l’Etat et son nouveau gouvernement !!!
Serait-on frustré, de n’avoir pas choisi ses ministres et ses collaborateurs à la place du Président élu ? Et n’est-il pas prouvé maintenant aux yeux de la planète entière, que certains ne regardent, depuis toujours (et surtout ne voient) que du même œil, continuellement sollicité par la même zone, du même hémisphère de leurs cerveaux ? Revenons et Insistons encore sur leurs manipulations :
- A) qui n’encensent que les pires responsables des bradages, pillages, trafics divers (y compris de déchets toxiques), avec en corollaires la dépravation des mœurs et l’ethnocentrisme, pérennisant le système mafieux, unique responsable du chaos ;
- B) et qui houspillent continuellement tous ceux du camp opposé (qu’ils fassent bien ou mal), parce que campés en ennemis naturels comme loups et agneaux, au point que Bah Oury a entrepris de modéliser l’interaction de proies et prédateurs pourtant d’une même espèce !
Et rappelons que c’était déjà ce même processus, qui avait présidé ‘’au tri sélectif’’, et à l’assassinat (sans le moindre jugement), de tous les ministres et anciens responsables de l’ethnie du Père de la Nation après son décès en 1984. ‘’On’’ avait à l’époque, soigneusement épargné Tous les autres responsables, pourtant aussi probablement coupables, puisqu’ils avaient participé (en pleine conscience), à toute la gestion du pays sous le premier régime !
La conférence ‘’Vérités’’, très attendue, aura du pain sur la planche !
II/ Candeur et lenteurs sont très préjudiciables dans un tel contexte !
La monumentale erreur ( ?) du Camp Arc-en-ciel, après la ’’ victoire ponctuelle’’ à l’élection présidentielle, est de s’y conforter, au point de s’endormir profondément sur ses lauriers, en se croyant sorti d’affaire...
L’on n’a pas pris la bonne mesure des choses, et cette négligence est absurde. Le ‘’champ de bataille’’ a été déserté, voire abandonné aux perdants qui s’y acharnent plus que jamais à préparer ‘’la guerre’’, au sens propre et au sens figuré ! Les signes en sont nombreux et leur détermination, leurs harcèlements, leurs manipulations déstabilisatrices, et surtout leurs intoxications, concourront tôt ou tard à susciter des réactions populeuses, nationales et internationales, qui seront défavorables, voire fatales au changement positif.
Nos responsables doivent comprendre que ni la Guinée, ni aucun Etat souverain quelconque, ne peut survivre en se murant dans un système autarcique fermé, par la négligence des moyens modernes de communication dans un monde où ce n’est plus le plus gros qui mange le plus petit, mais le plus rapide qui dévore le plus lent.
Ne voit-on pas que la grosse houle médiatique provoquée par nos activistes, risque de devenir très bientôt un gigantesque raz de marée qui déferlera, et balaiera tous ces espoirs de changement dans le sens positif ?
La révolution Tunisienne en cours, ne démontre-t-elle pas aux plus naïfs, que de nos jours, les révolutions passent exclusivement par ‘’Facebook, Twiter, Internet, GPS et autres réseaux sociaux’’ ?
La bataille médiatique risque fort d’être perdue par ceux qui n’ont aucune conscience des dangers qui guettent ; Les mesures à prendre tardant à l’être, hélas !
Il faut surveiller (comme du lait sur le feu), nos activistes arc-boutés sur les ordinateurs et autres téléphones portables, afin de dénoncer et défaire leurs magouilles destinées à rameuter et à perturber gravement les consciences par des calomnies et des intoxications, dont ils inondent les opinions (nationales et internationales) ! Sinon, ces fausses rumeurs finiront par perturber et influencer les esprits les plus faibles et vulnérables et pourraient même contraindre à la réaction, les pays et les organismes internationaux, décideurs des politiques mondiales.
III/ Gare à l’aigreur et à la sinistrose chez les patriotes.
Nos militants ont toujours su, qu’ils ne devaient rien attendre de leurs combats que le ‘’bonheur’’, la justice et la vraie démocratie pour tout le pays ! Nous ne nous battons pas pour être récompensés par des postes lucratifs ou des positions sociales de faveurs.
Il ne faut donc pas se croiser les bras, ou bouder, voire même susciter ou encourager des rumeurs, des murmures, ou des commentaires de mécontentement, avec le mauvais esprit qui caractérisent des aigris qui risquent parfois de s’aboucher avec ‘’l’ennemi’’ pour encore mieux dénigrer, voire même pour ‘’comploter’’.
Les mentalités doivent CHANGER pour enfin servir le pays et ses populations, sans nous servir ! Honnêteté, Intégrité ! Chacun doit s’amender par un changement radical de toutes les vieilles habitudes sinon notre nouveau Président élu n’arrivera à rien tout seul.
Il est temps que chaque citoyen patriote ajoute quelque chose à l’Humanité en Guinée.
Partie B
Vivement un plan Marschal, avec application intégrale des ‘’trois huit’’ à tous les secteurs.
a) Certains observateurs (infatigables donneurs de leçons), qualifient de pléthorique le nombre de nos ministres !!!
Avaient-ils seulement pris soin de vérifier les chiffres de tous les pays sociétaires des Nations Unies depuis la création de l’ONU ? Sinon quel toupet de vouloir composer le gouvernement du changement positif, à la place du Président élu !
b) La situation générale actuelle (héritée du 2ème régime), est si catastrophique (comme au sortir d’une guerre), qu’un consensus national devrait instituer ‘’les trois huit’’, de la base au sommet de l’Etat.
Le rythme des ‘’3 fois huit heures’’ de boulot, associeraient deux ou trois ministres sur chaque portefeuille ; Ce qui serait d’une grande efficacité non seulement pour la célérité des dossiers très nombreux à gérer dans chaque département, mais également un bon garant pour la ‘’normalisation’’ des rapports (de nos responsables) à la corruption et à la gabegie habituelles des décennies précédentes.
Nous deviendrions ainsi plus vite compétitifs, par la démultiplication de notre productivité, et nous développerions ainsi en quelques années (au lieu d’attendre encore pendant 107ans), pour avoir notre TGV, et tout le contexte et l’environnement général de progrès assortis avec cette technologie !
Par conséquent, cette innovation des 3X8, empruntée aux usines, boosterait le chantier pharaonique, qui attend nos nouvelles équipes. Chaque patriote honnête, devrait conseiller ou encourager (voire supplier) le bon Président Alpha, pour augmenter et porter à plusieurs centaines, le nombre de nos ministres et hauts décideurs, pour un traitement efficace et plus rapide de nos problèmes de sous développement et de corruption.
Wa Salam !
Paris, le 22 Janvier 2011.
Cissé Oumar de Bma, 00 336 26 12 78 91.
essikleduc@yahoo.fr

samedi 15 janvier 2011

Décret portant annulation du contrat de bail entre l’Etat et la société avicole de Djoumayah (Dubréka)

Le bail du domaine avicole de 50 hectares de Djoumayah, conclu entre l’Etat et la Société Avicole de Dubréka depuis le 19 Mai 2008, vient d’être annulé par un décret du Président de la République. Les raisons de cette annulation proviendraient du non respect des clauses de Contrat de bail amphétoritique.
A compter de ce jour, le domaine revient exclusivement dans le domaine agricole de l’Etat.
voici le contenu dudit décret
Décret D/2011/017/PRG/SGG portant annulation d’un bail amphétoritique
Le président de la République,
Vu la Constitution,
Vu le Décret D/2010/007/PRG/SGG du 24 décembre 2010 portant nomination du 1er ministre, Chef du Gouvernement,
Vu le Décret D/2010/010/009/PRG/SGG du 27 Décembre 2010,
Vu le Décret D/2010/016/PRG/SGG du 30 décembre 2010, et le décret D/2011/002/PRG/SGG du 04 Janvier 2011 portant nomination de ministres,
Le Président de la République décrète,
Article 1er : est et demeure annulé pour cause d’utilité public et non respect des clauses de bail amphétoritique, le domaine avicole de Djoumayah Préfecture de Dubréka conclu le 19 Mai 2008 entre le Gouvernement de la République de Guinée et la société avicole de Dubréka.
Article 2 : la superficie de 50 hectares, objet de bail revient dans le domaine agricole de l’Etat quitte étant de toutes charges.
Article 3 le ministère de l’Agriculture et le ministère de l’Urbanisme, des Travaux Publics et de la construction sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’application du présent décret.
Article 4 :le présent décret qui prend effet à compter de sa date de signature sera enregistré et publié au journal officiel de la République.
Conakry, le 14 Janvier 2011
Signé le Pr Alpha Condé
Président de la République de Guinée

dimanche 9 janvier 2011

L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN GUINÉE : les enseignements et les significations du scrutin du 07 novembre 2010

Il y a un temps pour chaque chose et chaque chose en son temps. Après une campagne électorale éprouvante aussi bien pour les candidats que pour leurs supporters ainsi que pour l’ensemble des acteurs de la vie politique les urnes ont rendu leur verdict.
Les guinéens, de façon claire et sans ambiguïté, ont choisi d’accorder au professeur Alpha CONDÉ, pour un mandat de cinq ans, « le statut de locataire » du palais SÉKHOUTOURÉYA.
Il faut dire que l’élection du professeur Alpha CONDÉ vient en son temps : le peuple de Guinée, longtemps bâillonné et abandonné, a su se défaire de ses entraves pour s’exprimer librement et a su pleinement profiter du contexte favorable de l’environnement international qui désormais tient pour structurante l’expression libre des peuples. D’où l’accompagnement et l’intérêt attentif dont il a bénéficié de la part de la communauté internationale tout au long du processus électoral. Toutes choses inenvisageables à l’occasion des deux premiers scrutins, organisés respectivement en 1993 et 1998, auxquels le président de la république, élu le 07 juin 2010, avait participé sans succès.
Les électeurs Guinéens qui se sont exprimés le 07 novembre 2010, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, ont été 57% à se déplacer pour accomplir leur devoir électoral et ont été un peu plus de 52% à accorder leur confiance au professeur Alpha CONDÉ pour diriger le pays pendant la période concernée.
L’ampleur massive, en valeur absolue, de ces scores sonne, comme un rappel, de deux enseignements majeurs et semble revêtir plusieurs significations qui méritent, les uns et les autres d’être relevés ici.
I – LES ENSEIGNEMENTS MAJEURS DU SCRUTIN

Le fonctionnement d’une démocratie est régit par des lois très simples, parmi lesquelles le vote et la prééminence de la voix de la majorité exprimée, étant entendu que le contexte socio culturel et économique est, sous peine de compromettre gravement la cohésion nationale, déterminant dans toute démocratie
Le premier enseignement est que, en politique les automatismes de l’arithmétique ne fonctionnent pas toujours : longtemps, les partisans du candidat de L’UFDG ont considéré que le ralliement des deux candidats, à leur champion, venus respectivement en troisième et cinquième position au premier tour de l’élection présidentielle du 27 juin 2010, suffisait à leur fortune. C’est que, assurément, ils ont perdu de vue les capacités de mobilisation et les aptitudes de conviction ainsi que les talents politiques du candidat Alpha CONDÉ. Cette méprise témoigne de l’amateurisme des intéressés, car l’histoire nous enseigne que la politique, au sens de la gestion de la chose publique, est non pas un jeu mais une activité, à part entière, qui requiert des compétences appropriées.
Le second enseignement est que rien ne peut résister à la volonté souveraine d’un peuple : l’alternance qui, dans un système démocratique n’est ni obligatoire, ni automatique et qui lorsqu’elle n’est pas prescrite par une disposition législative ou réglementaire, peut se produire dès lors qu’elle est le résultat d’un vote libre et organisé dans des conditions de transparence acceptables. C’est une contribution significative du peuple de Guinée à la doctrine en la matière.
II – LES SIGNIFICATIONS MAJEURES DU SCRUTINLe scrutin du 07 novembre 2010 est d’abord un hommage rendu à une ténacité inaccessible au découragement et à une fidélité sans faille aux valeurs éthiques pour incarner le long combat d’un peuple déterminé à construire et à assumer son destin.
Au-delà de cet hommage, deux significations, également, majeures paraissent s’attacher au choix qui à été fait par les guinéens le 07 novembre 2010. Ce sont :
2- 1- L’affirmation d’une maturité politique certaine.
A tous ceux qui se posent la question de savoir si le peuple de Guinée est mûre pour la démocratie, la discipline et le calme qui ont été observés pendant le scrutin du 07 novembre 2010, ainsi que l’attitude positive prise par les candidats en face et surtout l’acceptation des résultats proclamés par le perdant constituent une réponse claire et nette à leur interrogation.
Ces attitudes et postures ne sont pas le fruit du hasard. Car du 13ème siècle à la fin du 19ème siècle, la Guinée a eu le privilège d’abriter la capitale de la plupart des grands empires de l’Afrique de l’Ouest.
Naturellement, le peuple guinéen a largement tiré profit de cette situation : d’une part, pour se construire une identité culturelle forte de laquelle dépendent la maîtrise de l’avenir, sa capacité à surmonter les crises dans la solidarité et la cohésion sociale ; d’autre part, pour s’imprégner et s’enraciner dans les valeurs fondamentales de liberté, de souveraineté et de défense de l’intégrité du territoire.
C’est sans doute ce passé historique prestigieux qui a permis à la Guinée d’être aux avants postes du combat panafricaniste.
En dépit de la diversité des perceptions (diversité liée aux conditions de sa naissance) dont il est l’objet, le panafricanisme prône la fraternité et la solidarité entre les peuples noirs. Il a inspiré la création de la FEANF et autres fédérations d’étudiants. De la même manière, il a justifié l’afflux et l’acceptation par la Guinée de cadres africains pour pourvoir les postes restés vacants par le départ brutal du personnel de l’ancienne puissance coloniale. Qui ne se souvient pas que les plus célèbres ministres et président de l’Assemblée nationale furent en Guinée, respectivement un béninois (en la personne de Monsieur Louis Sinaïnom BEHANZIN) et un Gabonais (en la personne de Monsieur Léon MAKA).
C’est sans doute cette histoire récente qui a inspiré les autorités de la transition pour faire un appel salutaire à un général malien, en l’occurrence Toumani SANGARE, spécialisé dans la conduite des élections libres et transparentes, pour diriger la CENI pendant le moments les plus critiques du processus électoral et l’acceptation de ce dernier par les guinéens les plus imprégnés de cette histoire.
C’est le lieu de noter que l’un des objectifs du panafricanisme est en dernier ressort la constitution des ETATS-UNIS D’AFRIQUE. Cela implique, à l’heure de la mondialisation et des grands ensembles économiques et politiques, l’abandon par chaque miniscule pays que constituent actuellement nos Etats respectifs, de la souveraineté nationale au profit de cet ensemble.
Malgré les nombreuses insatisfactions qu’ils ont ressenties tout le long du processus électoral, les guinéens ont encore, une fois de plus, répondu au même appel en affirmant leur haute maturité politique face aux mirages de l’abondance.
On ne peut pas comprendre un pays sans son armée. En effet, la pratique de la fraternité et de la solidarité par la Guinée est, également, passée par son armée. Après avoir participé aux côtés des colonies concernées à plusieurs luttes de libération nationale, elle répond à chaque appel d’opération de maintien de la paix, en particulier dans la sous région de l’Afrique de l’Ouest. C’est dire que l’armée guinéenne a la caractéristique d’être une partie intégrante du peuple de Guinée. Sa réforme en cours, rendue nécessaire par ses évolutions récentes, va s’en doute lui permettre de revenir aux missions de défense du territoire et des institutions républicaines, tout en participant, aux cotés des populations, aux activités productives, notamment, dans le secteur rural et dans celui des infrastructures. La qualité de ces interventions en ces domaines peut d’ores et déjà être inscrite au titre des acquis historiques parce que constituant l’un des fondements de la fierté du pays tout en entier.
Le temps de la campagne électorale est terminé et, compte tenu du précipice abyssal dans lequel elle se trouve, la Guinée ne peut plus se permettre une nouvelle crise politique, sans saper durablement toutes les valeurs sur lesquelles elle est fondée. Le pays ne peut être laissé non plus sans perspective et les guinéens ont le droit de voir émerger la société nouvelle qui est leur grande espérance.
C’est pourquoi, le forum « vérités et Réconciliation » dont la ténue est souhaitable avant l’organisation des prochaines élections législatives, doit conduire à dissiper les nombreux malentendus nés, surtout pendant le processus électoral, autour de l’unité nationale et du fonctionnement des institutions.
Cette démarche événementielle pourrait être complétée par des réponses institutionnelles, à savoir : la création, à l’instar du conseil économique et social, de deux organes consultatifs. Leur but est de travailler, pour le premier à la consolidation de l’unité nationale, et pour le second, à l’ancrage des acquis de la culture républicaine dans le paysage politique du pays. Ils peuvent prendre la dénomination de conférence permanente respectivement des régions et des institutions républicaines pour souligner que leur objet respectif s’inscrit dans le cadre d’un processus continu. Il s’agit pour ce type d’entités de se pencher, notamment, sur l’identification, chacun dans son domaine, des problèmes dits conjoncturels et ceux dits structurels ainsi qu’au tri des valeurs culturelles se rapportant à leur objet et susceptible de constituer un apport significatif à la solution des questions traitées. Lieux d’échanges, l’étendue de leur intervention doit les conduire à formuler des critiques et suggestions susceptibles d’aider, le travail de l’exécutif, et le moment venu, celui du législateur.
A problème spécifique, solution spécifique. Les préconisations faites ici relèvent de cette logique, c’est pourquoi leur mise en œuvre sera du ressort d’une réelle volonté politique.
Assurément, la Guinée se fera ou ne se fera pas, mais pas en l’absence des guinéens et de leur participation effective, car si chacun se met à faire ses propres règles, tout ce dérègle.
2-2 - La confirmation de leurs aspirations profondes et légitimes au changement. Par leur choix du 07 novembre 2010, les guinéens ont à nouveau renouvelé leur rêve d’un changement de société qu’ils ont longtemps caressé, mais jamais satisfait sous les régimes précédents.
Il y a un temps pour tout et l’heure est maintenant de se réunir autour de ce que le peuple désigne comme essentiel : ramener la Guinée aux guinéens et améner la Guinée dans le peloton de tête des pays émergeants. Aucun sacrifice n’est suffisant pour atteindre ce double objectif qui dépasse les dimensions individuelles et transcende les considérations d’un parti. Ce changement se décline en termes de construction d’un Etat de droit fonctionnant suivant les règles démocratiques et dans le respect des principes républicains. Le changement à opérer devra être en ces matières, ce que sont les avantages comparatifs en matière économique, c'est-à-dire des lieux d’excellence parmi les nations émergentes.
Transformer ce rêve en projet auquel adhère l’ensemble des guinéens pour sa réalisation est l’enjeu majeur de la nouvelle période de cinq années de gouvernance qui s’ouvre. Il faut dire, que l’adhésion à un projet (condition sine qua non pour sa réussite) dépend du mode de gestion qui lui est appliqué et de la qualité des hommes appelés pour le piloter.
Du mode de gestion : mise en œuvre de l’autonomie et de la responsabilité Après avoir affirmé dans son premier message de vœux à la nation, du 31 décembre 2010, qu’il s’emploierait avec l’aide des guinéens « à construire un avenir meilleur pour chacun des fils et filles de notre pays », le président Alpha CONDÉ relève aussitôt que « malgré la volonté qui m’anime, je ne pourrai le faire seul ».
Il ne peut en être autrement, car un seul homme ne peut à lui seul diriger un grand pays comme la Guinée. Cet appel au concours pour construire le pays nécessite de mettre en œuvre un mode de gestion qui privilégie l’autonomie et la responsabilité, aussi bien dans ses relations avec les cadres qui sont aux commandes du pays, que dans la définition des modalités de fonctionnement des structures de l’État. La décentralisation, telle qu’elle est conçue, procède sans doute de cette approche méthodologique qui est en cohérence avec les mécanismes choisis pour servir de cadre au développement économique, social et culturel de la Guinée.
Il est vrai que responsabiliser les hommes et susciter leur autonomie et celle des structures constituent un choix pertinent.
Plus précisément, les nombreux défis auxquels la guinée doit faire face requièrent, pour la mise en oeuvre des vastes et complexes programmes pour les relever, la responsabilité et l’autonomie.
Le sens de la responsabilité commande de ne mettre en avant ni sa personne, ni ses intérêts ; de son côté, l’autonomie suggère, notamment, le sens de l’initiative et l’esprit de créativité pour répondre aux nombreuses attentes des populations guinéennes dans le domaine économique et social. Un tel dispositif doit conduire à une meilleure qualification des hommes, des structures et des méthodes de travail.

C’est dans le cadre de ce mode de direction que le dispositif prévu de lutte contre l’impunité trouvera toute sa place.
De la qualité des hommes : la professionnalisation du recrutementIl n’est pas inutile de rappeler ici le constat généralement fait que depuis son accession à l’indépendance, la Guinée souffre d’une gestion chaotique de ses ressources matérielles et humaines. Cette grave carence qui a entraîné le pays dans un précipice abyssal explique sur les plans moral et éthique, de la gestion des biens publics et communs, de la qualité de l’éducation et des perspectives pour les jeunes, de la prise en charge quantitative et qualitative des soins de santé et de l’allocation des ressources, provenant en général de l’aide extérieure, aux secteurs productifs, notamment, agricole.
L’élite est généralement désignée comme ayant une grande part de responsabilité dans cette mal gouvernance politique, économique et sociale. C’est que, pour des motifs divers, les hommes qui ont été appelés aux responsabilités avaient rarement, par leur formation et leur parcours, le profil du poste qui leur avait été confié, transformant l’administration de direction en un vaste centre d’apprentissage et éloignant davantage celle-ci des administrés.
Pour renverser cette tendance et mettre fin à tous les niveaux aux décisions de nomination inadaptées, le temps est venu aujourd’hui de professionnaliser le recrutement
Sur la base d’un cahier de charges, définissant le but et les objectifs intermédiaires visés dans la gestion de tel département ou secteur et les principes suivants lesquels la gestion visée sera assurée, il s’agit de confier à des professionnels extérieurs le recrutement d’une certaine catégorie de personnel, notamment celui appelé à des fonctions de gestion des ressources, du financement de l’économie et de contrôle dans ces différents secteurs.
De tels professionnels peuvent aider à définir les tâches et les responsabilités liées à chaque fonction concernée. Dans leur processus de sélection, ils prennent en charge la vérification des références des postulants et la motivation de ces derniers. ils apprécient, également, l’adéquation des compétences de chacun, c'est-à-dire le savoir, le savoir être et le savoir faire de chaque postulant, au profil du poste.
Il nous semble que cette démarche doit présider l’ensemble du processus de recrutement du personnel administratif concerné. Les exigences du peuple étant nombreuses, son attente et son espoir étant immenses, le pouvoir exécutif y a intérêt puis qu’il le met à l’abri des pressions de toutes sortes et lui permet d’appeler au sommet intermédiaire de l’Etat des personnes dont les qualifications leur permettent d’apporter à l’exercice de leur fonction une certaine valeur ajoutée et de mettre en œuvre d’une gestion saine et efficiente.
Dans un contexte où l’heure est à la compétence et à l’honnêteté et où il ne doit plus avoir de place à l’improvisation et aux malversations, la professionnalisation du recrutement du personnel de l’Etat par son caractère, ouvert et transparent, peut, sans nul doute, apaiser les suspicions de népotisme, de clientélisme et de favoritisme.
Paris le 03 janvier 2010
Mamadou N’DIAYE
Cadre Dirigeant de Banque
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mercredi 5 janvier 2011

La liste définitive des membres du gouvernement du President Alpha Condé

1-Ministre d'Etat chargé des Travaux Publics et des Transports: Ousmane Bah, ingénieur ancien député
2-Ministre d'Etat, chargé de l'Energie et de l'Environnement: Elhadj Papa Koly Kourouma
3-Ministre de l'Econmie et desFinances: Kerfalla Yansané, confirmé
4-Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l'étranger: Dr Edouard Gnakoye Lamah
5-Ministre de la Justice, garde des sceaux: Me Christian Sow, avocat
6-Ministre de la pèche et de l'aquaculture: Moussa Condé, secrétaire général du dit département
7-Ministre de l'information: Durus Yalé Doré, professeur
8-Ministre des Mines et de la Géologie: Mohamed Lamine Fofana, conseiler à la primature
9-Ministre délégué à la défense nationale: Abdoul Kabèlè Camara, ancien bâtonnier
10-Ministre du Plan: Souleymane Cissé, économiste
11-Ministre des Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information, Oyé Guilavogui, administrateur d'entreprise
12-Ministre de la Coopération internationale: Koutoubou Moustapha Sano, précédemment Secrétaire général aux affaires religieuses
13-Ministre chargé des audits, du contrôle économique et financier: Aboubacar Sidikhi Koulibaly, conseiller programme gouvernance PNUD
14-Ministre de l'enseignement pré universitaire: Ibrahima Kourouma, Pharmacien
15-Ministre délégué à la sécurité chargé de la réforme de la sécurité: Mouramany Cissé, ancien fonctionnaire à l'Interpol
16-Ministre des Affaires Sociales, de la promotion féminine et de l'Enfance: Mme Nanténin Chérif
17-Ministre de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction: Général Mathurin Bangoura précédemment ministre des transports
18-Ministre de la Jeunesse et de l'Emploi Jeunes: Sanoussy Bantama Sow
19-Ministre de l'Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales: Baba Camara, syndicaliste, confirmé
20-Ministre de l'Industrie des etites et moyennes Entreprises: Mme Ramatoulaye Bah, ancienne Fonctionnaire internationale
21-Ministre de l'hôtellerie, du Tourisme et de l'artisanat: Mme Hadja Mariame Baldé, ingénieur, ancienne député
22-Ministre de l'élevage: Général Mamadou Korka Diallo, précédemment ministre de la pèche et de l’aquaculture
23-Ministre de l'Emploi, de l'Enseignement Technique et de la formation professionnelle: Damantan Albert Camara
24-Ministre du Travail et de la Fonction Publique: Mme Fatoumata Tounkara, Syndicaliste;
25-Ministre délégué chargé des Transports: Tidiane Traoré, Ingénieur;
26-Ministre délégué chargé de l'Environnement: Saranmadi Touré, Coordinateur du Programme PNUD Monts-Nimbas
27-Ministre des Sports : Aboubacar Titi Camara
28- Ministre de l’Administration du Territoire et des Affaires Politiques: Alhassane Condé
29- Ministre de l’Agriculture: Jean Marc Telliano
30- Ministre du Commerce: Mohamed Dorval Doumbouya
31- Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile: général
Mamadouba Toto Camara, confirmé
32- Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique: Morikè Damaro Camara
33- Ministre de la Culture et du Patrimoine: Ahmed Tidiane Cissé
34- Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique: Dr Naman Kéïta
35- Ministre Délégué au Budget: Mohamed Diarré
36- Ministre Délégué aux Affaires Sociales, à la Promotion Féminine et à l’Enfance: Diaka Diakité
37- Ministre chargé des Guinéens de l’Etranger: Rougui Barry

dimanche 2 janvier 2011

Discours de fin d´Année du Pr Alpha Condé, Président de la République

Guinéennes, Guinéens
Chers Compatriotes,
La période qui s’achève marque un tournant historique pour notre pays. Vous avez su, avec l’aide de Dieu, exprimer le vœu qui était
Je vous remercie d’avoir porté vos suffrages sur ma personne pour conduire le renouveau et le changement. Durant cette élection, des sensibilités se sont exprimées, des tensions vécues, des risques contenus de justesse. Malgré tout, le Peuple de Guinée a été à la hauteur de son histoire, mais surtout de son espérance en un avenir meilleur.
Au-delà des choix partisans dans le respect des règles et dans une transparence reconnue par toute la communauté internationale, les résultats de ces élections ont été acceptés de tous.
Je voudrais mettre à profit cette solennelle occasion pour réaffirmer que je serai et je resterai, quelles que soient les circonstances, le Président de tous les Guinéens.
Il est temps de se rassembler. Il est temps de se donner la main.
Guinéennes, Guinéens
J’ai été élu sur un programme conçu à l’écoute des besoins essentiels des populations les plus vulnérables et en tenant compte de leurs aspirations les plus profondes. Ce programme s’impose à moi comme une obligation morale et politique. Il prendra en compte tous les aspects de la vie de notre nation : politique, économique, sociale, sécuritaire.
Il est donné l’occasion à chacun d’entre nous de se regarder en face et de regarder le pays tel qu’il est aujourd’hui. Aucun de nous ne peut être satisfait de l’état actuel de notre chère patrie. Nous avons tous une part de responsabilité dans la pauvreté extrême du plus grand nombre.
Le déficit moral et éthique, la prédation des biens publics et communs, la baisse de la qualité de l’éducation et l’absence de perspective pour les jeunes, la faiblesse en qualité et en quantité des soins de santé, la dégradation de notre agriculture, le cercle vicieux constitué par la mal gouvernance politique, économique et sociale ne peuvent prendre fin sans un sursaut patriotique.
L’élan doit être donné par les élites pour une grande part de responsabilité dans la situation actuelle du pays. Les élites issues du peuple doivent changer de mentalité. Elles doivent cesser d’attendre la récompense d’en-haut. Elles doivent se mettre au service et à la portée des populations à la base.
Je veillerai à la moralisation de la vie publique.
Guinéennes, Guinéens
Notre programme des cinq années à venir est un programme de renaissance nationale. Un programme qui va permettre à notre chère patrie de se remettre débout et de marcher désormais vers son avenir. Il s’agira de renforcer la démocratie et l’Etat de droit en mettant en place des institutions républicaines fortes et crédibles, en construisant un système judiciaire dont les fondements seront l’indépendance de l’institution, l’équité et la compétence des hommes et des femmes qui, au nom du peuple souverain, doivent dire le droit. Dire le droit, crée un sentiment de sécurité pour tous les citoyens. Dire le doit, assainit le climat des affaires et renforce la morale publique et la quiétude sociale. La justice sera au cœur de la construction de l’édifice démocratique.
La sécurité est la condition première de la liberté. Sans sécurité, les libertés individuelles et collectives sont des chimères. C’est pour cela que la modernisation et le renforcement des capacités des services de police et de gendarmerie seront des priorités du mandat que vous avez bien voulu me confier.
La démocratie, pour prendre racine de façon durable et irréversible, doit promouvoir la gouvernance locale. Par la déconcentration et la décentralisation et la participation des collectivités, nous devons prendre en charge au quotidien et à la base nos objectifs communs et cela, à une échelle qui favorise la prise en compte de chacun et la responsabilisation de tous.
C’est pour cela, qu’à l’entame de la Guinée nouvelle, j’ai décidé de supprimer à compter du 1er janvier 2011, l’impôt minimum de développement local dont le caractère per capita n’assure pas l’équité entre les contribuables.
Guinéenne, Guinéens
Chers Compatriotes,
Pour réussir les objectifs politiques de notre programme, il est important et il est temps de nous réconcilier entre nous-mêmes et avec notre histoire. Il est temps de favoriser un dialogue qui permet d’assumer aussi la partie douloureuse de notre mémoire collective de 52 ans. Je suis un acteur de notre politique. J’en connais les moments de gloire et de légitime fierté, mais aussi les pages sombres et difficiles dont l’évocation aujourd’hui encore, appelle à la compassion et au pardon. Je pense qu’il est venu le temps de panser les plaies et d’assumer ensemble notre patrimoine collectif.
Guinéennes, Guinéens
Les forces armées, au-delà de leur mission sacrée de défendre l’intégrité du territoire, ont une autre mission tout aussi sacrée, celle de la défense des institutions républicaines, émanation suprême de la volonté du peuple souverain.
Elles ont aussi un rôle important à jouer dans le développement socio-économique à travers leurs unités spécialisées dans le génie militaire, les travaux publics, l’agriculture, etc.
Pour garder et améliorer sa capacité opérationnelle, l’armée guinéenne doit être formée pour que les hommes soient mieux formés et mieux équipés.
Les réformes seront graduelles et se feront avec le soutien de la communauté internationale. Pour conduire ces réformes et donner à l’armée toute sa place, j’ai décidé, en plus de ma fonction de Commandant en chef des forces armées, d’assumer celle de Ministre de la Défense nationale.
Guinéennes, guinéens
Le but ultime de l’activité économique est la production de moyens pour le bien-être individuel et social. Pour atteindre son noble objectif, il obéit à des règles universelles de bonne et saine co-gestion. Les principales de ces règles sont la stabilité macro-économique et l’amélioration de l’environnement des affaires pour attirer l’investissement tant national qu’étranger.
Pour favoriser la production de richesses, un soutien sera apporté aux secteurs porteurs de croissance. La disponibilité des services de base est devenue le socle de toute politique de développement durable.
L’accès aux soins de santé, à l’eau potable, à un logement décent, à l’électricité et à une éducation de qualité, sont aujourd’hui devenus des droits humains élémentaires.
Le niveau de retard de notre pays nous impose un esprit pragmatique et des efforts sans relâche. Il est important que cet accès à la fois physique et économique soit assuré dans la durée.
Les services sociaux de base ne peuvent soutenir et instruire que des hommes et femmes bien nourris. La sécurité alimentaire sera la première de mes priorités. D’ores et déjà, produire ce que nous consommons et consommer ce que nous produisons est la seule façon de faire travailler les populations rurales, d’améliorer leurs revenus et de réduire la dépendance de notre pays en matière d’alimentation. C’est la condition sine qua non de notre indépendance économique. La relance de la culture du riz, du coton, de la pomme de terre, du manioc, de l’ananas et du café est essentielle pour la réduction de la pauvreté.
Elle passera par une redynamisation de l’agriculture à travers l’appui aux exploitations familiales et à la réalisation de grands aménagements exploités par les coopératives et entreprises agricoles dirigées par des jeunes bénéficiant de l’aide à l’installation.
L’élevage et la pêche doivent être également des secteurs créateurs d’emplois pour combattre le chômage endémique des jeunes.
J’instruirai le département ministériel pour que soit mis en place un service national civique pour la jeunesse mais aussi des fonds alloués aux activités rémunératrices des femmes et d’appui aux projets jeunes.
Guinéennes, Guinéens
La question de l’électricité est lancinante tans sur le plan économique que social. 52 ans après l’indépendance politique, l’électricité domestique reste inaccessible pour le peuple de Guinée.
Comment pouvons-nous accepter ce paradoxe alors que notre pays est le château d’eau de l’Afrique de l'ouest ?
Le gouvernement mis en place aura pour tâche dans l’immédiat de résoudre cette question par deux mesures : la remise à niveau des installations existantes et l’acquisition de nouvelles capacités pour Conakry et les villes de l’intérieur.
Sur le plan social, une attention particulière sera accordée à l’intégration des femmes. Cette masse de porteuses d’initiatives souffre de difficultés d’accès aux crédits. Leur revenu est englouti à des frais de scolarisation, aux coûts de santé. Pour les soulager, la première mesure de mon gouvernement sera d’assurer la gratuité des frais liés à l’accouchement.
D’autres mesures pour protéger la vie de la mère et de l’enfant suivront en tenant compte des moyens dont dispose l'État et en coopération avec les grands programmes internationaux tels que les Objectifs du Millénaire.
Dans ce registre, une politique ambitieuse de logements sociaux sera lancée à travers tout le pays afin d’améliorer le cadre de vie. un monde en rapide et constante transformation, l’éducation est devenue plus que jamais, le plus sûr moyen de trouver sa place dans la société et de participer à la compétition mondiale. Je veillerai à la mise en œuvre d’une politique éducative et de formation orientée vers l’emploi, l’entreprenariat et la maîtrise des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication.
Le sport est une activité de ralliement de la jeunesse. Il est important qu’un vaste programme d’infrastructures et de pratiques lui soit consacré. La création d’un ministère chargé spécifiquement du sport répond de ce souci.
La promotion de notre culture et de nos riches patrimoines historiques constitue un devoir envers les générations futures. C’est aussi un élément indispensable pour le retour à une fierté nationale qui, sans être économiquement quantifiable, galvanise toutes les couches de la société. La Guinée a déjà réussi dans ce domaine. Il n’y a aucun obstacle insurmontable pour qu’à nouveau notre culture nationale à la fois diverse et commune ne nous redonne la fierté d’un héritage riche et impérissable.
Guinéennes, Guinéens
La Guinée est de retour. C’est une Guinée qui prendra toute sa place dans le concert des nations dans la sous-région, en Afrique et dans le monde. Notre expérience passée mais aussi la façon remarquable dont nous avons géré la transition nous permet de reprendre notre place avec la ferme volonté de militer pour l’unité africaine, l’intégration sous-régionale, la paix et l’amitié entre les peuples.
Guinéennes, Guinéens
L’année 2011 est le début d’une ère nouvelle pour notre pays. Une ère de démocratie, de renaissance et de réconciliation. Nous devons nous tourner vers l’avenir, l’avenir de nos enfants, l’avenir de notre pays.
Je m’emploierai avec votre aide à construire un avenir meilleur pour chacun des fils et filles de notre pays. Mais malgré la volonté qui m’anime, je ne pourrai le faire seul. Ensemble, nous aurons la force de bâtir une nation forte et fière respectée et capable de mobiliser les ressources de culture et de notre intelligence pour les mettre au service d’un mieux-être partagé.
Aussi, je voudrais vous dire que le redressement de notre pays imposera à chacun de nous des efforts et des sacrifices. Le sens de l'État, le respect de la propriété collective et publique, constituent des règles élémentaires que devront respecter tous ceux qui ont la charge de gérer le bien commun.
Je vous souhaite à toutes et à tous une bonne et heureuse année 2011.
Que Dieu bénisse et protège la Guinée.
Conakry, le 31 décembre 2010

mardi 28 décembre 2010

Guinée : Alpha Condé met en place un gouvernement équilibré

On connait maintenant en partie le nouveau gouvernement guinéen. Parmi les décisions clé du président Alpha Condé et de son Premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, la reconduction du banquier Kerfala Yansané au ministère de l'Economie, et le fait que le président va diriger lui même le ministère de la Défense. Tandis que les grand équilibres régionaux sont préservés.
« Nous allons former le gouvernement progressivement, une partie sera présentée aujourd'hui, le reste dans les jours à venir », a annoncé à la radio et la télévision publiques le président Condé, élu le mois dernier, après 52 ans de régimes dictatoriaux ou autoritaires.
L'équipe formée par Alpha Condé et son Premier ministre est un subtil dosage entre les équilibres politiques et les équilibres communautaires. Les quatre régions naturelles sont distinguées. A la primature, un ressortissant de la Basse Côte, et trois ministres d'Etat. Un pour chacune des trois autres régions. Ministre d'Etat est un titre supérieur dans le protocol à celui de simple ministre.
Présence de deux piliers de la junte
Ces trois ministres d'Etat sont aussi trois des alliés qui avaient rejoint Alpha Condé entre les deux tours de l'élection présidentielle. Parmi eux, Papa Koly Kourouma, un ami de l'ex chef de la junte Moussa Dadis Camara. A noter aussi, la présence de deux piliers de la junte, deux proches du général Sékouba Konaté. Le général Mathurin Bangoura au ministère de l'Urbanisme, de l'Habitat et de la Construction. Et le général Korka Diallo à la Pêche. Les deux étaient déjà dans le gouvernement de Jean-Marie Doré.
Le ministre de l'Economie est pour sa part reconduit. Kerfala Yansané, un ancien de la banque centrale, n'a pourtant pas su enrayer l'inflation et stabiliser la monnaie au cours de l'année écoulée. Il est vrai que les militaires qui avaient tendance à confondre les caisse de l'Etat et leurs poches ne l'ont pas beaucoup aidé dans sa tâche.
A noter enfin que le Président Alpha Condé s'est attribué le portefeuille de la Défense, succédant en cela au général Sékouba Konaté. Manifestement, le chef de l'Etat est bien décidé à se mettre lui même au chevet de l'armée, l'homme malade de la Guinée.
La liste provisoire du nouveau gouvernement
•Premier ministre : Mohamed Said Fofana
•Ministre d'Etat chargé des Travaux publics et des transports : Ousmane Bah
•Ministre d'Etat chargé de l'Energie et de l'environnement : Papa Koly Kourouma
•Ministre de l'Economie et des finances : Kerfala Yansané (confirmé)
•Ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l'étranger: Edouard Gnakoï Lamah
•Ministre des Télécommunications et des nouvelles technologies de l'information : Hoyé Guilavogui
•Ministre de la Promotion féminine et de l'enfance : Nanténin Chérif Konaté
•Ministre de l'Urbanisme, de l'habitat et de la construction : général Mathurin Bangoura (ex-ministre des Transports)
•Ministre de la Jeunesse et de l'emploi des jeunes : Sanoussi Bantama Sow
•Ministre des Sports : Aboubacar Titi Camara
•Ministre de l'Alphabétisation et de la promotion des langues nationales : Bamba Camara
•Ministre de l'Industrie et des petites et moyennes entreprises : Mme Ramatoulaye Bah
•Ministre de l'Hôtellerie, du tourisme et de l'artisanat : Mme hadja Mariama Baldé
•Ministre de l'Elevage : général Mamadou Korka Diallo (ex-ministre de la Pêche)
•Ministre de l'Emploi, de l'enseignement technique et de la formation professionnelle : Damantang Albert Camara
•Ministre du Travail et de la fonction publique : Mme Fatoumata Tounkara
•Ministre délégué chargé des transports : Tidiane Traoré
•Ministre délégué chargé de l'environnement : Saramady Touré

samedi 25 décembre 2010

Gouvernement: Nomination du Premier ministre

Le Président Alpha Condé vient de nommer son Premier ministre. Le décret est tombé lors du journal télévisé de ce vendredi, 24 décembre 2010. Il s’agit de Mohamed Saïd Fofana, consultant au ministère du commerce.
Il est économiste de formation et a été haut cadre du ministère du commerce avant de devenir directeur national du commerce et consultant. Il était précédemment directeur de la coordination, du suivi et de l'évaluation des projets au ministère du Commerce, de l'industrie et de la promotion du secteur privé. En public, il est très calme et courtois.

Les Nations unies promettent d’aider la Guinée

La Guinée redevient fréquentable. Après la France mardi dernier, ce sont les Nations unies qui, à leur tour, promettent d’aider la Guinée dans son processus de développement.L’annonce a été faite par la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies lors d’un entretien qu’elle a accordé à la presse guinéenne le mercredi 22 décembre.Ce bref échange a eu lieu a la sortie d’une rencontre qu’Asha-Rose Migiro a eue avec le personnel du système des nations unies dans un réceptif hôtelier de Conakry.‘’Pour le moment la priorité consiste à aider le gouvernement à réaliser les plans nationaux existants.’’ a dit la représentante de Ban Ki Moon à l’investiture de Alpha Condé Et d’ajouter que ‘’d’ici 2012, nous (les nations unies) aurons des entretiens avec le gouvernement pour élaborer d’autres plans’’.Ce qui est perçu comme un engagement de la communauté internationale à aider la Guinée à court, moyen et long terme.
En outre se disant heureuse d’être en Guinée à cette occasion, la deuxième personnalité de l’ONU n’a pas manqué d’éloges pour ce pays. Pour elle ‘’ la Guinée occupe une place historique en Afrique. C’est un pays qui a joué un rôle important dans la conduite des pays africains à l’indépendance et qui a été un symbole dans la lutte pour le panafricanisme’’.
T. Souleymane Diallo
© Copyright Tam Tam

Le Président Directeur Général de Rio Tinto rencontre le Président de la République de Guinée, le Pr. Alpha Condé.

Tom Albanese, Président Directeur Général de la société Rio Tinto, s'est rendu en Guinée du 19 au 22 décembre et a rencontré Son Excellence le Président de la République de Guinée, le Pr. Alpha Condé. Lors de cette rencontre, M. Albanese a pu transmettre ses meilleurs voeux et souligner l'engagement de Rio Tinto dans le développement économique de la Guinée ainsi que le développement rapide du projet Simandou. M. Xiong, Président de Chalco, la co-entreprise partenaire de Rio Tinto avec la SFI (membre du Groupe de la Banque Mondiale) à Simandou, devait également participer à la réunion, mais malheureusement, son voyage de Pékin à Conakry a été interrompu en Europe du Nord, de nombreux aéroports étant fermés suite à des tempêtes de neige et des problèmes de gel.
Tom Albanese a déclaré « Rio Tinto et Chalco sont deux des entreprises minières et métallurgiques les plus importantes du monde et conjointement nous déployons nos forces collectives pour mettre en production le gisement de Simandou. La Guinée entre dans une période faste de son histoire. Nous sommes fiers de pouvoir jouer un rôle dans l'étape à venir du développement du pays ». Tom Albanese a également pris l’engagement que Rio Tinto construira et exploitera Simandou avec les mêmes normes et standards que partout ailleurs dans les opérations de Rio Tinto, en utilisant les
meilleures pratiques internationales en termes de sécurité, de santé, de communauté et d’environnement.
De retour à Conakry, M. Albanese a déclaré : « Je suis à la fois fier et honoré par l'accueil que m'a réservé mon équipe et les progrès qui ont été réalisés à tous les niveaux à Simandou. C'est notre ambition absolue que Simandou soit une opération de classe mondiale et j'ai pu voir de mes yeux que nous sommes en bonne voie de tenir cet engagement du point vue environnemental, social et technique. Nous sommes engagés à 100% vis-à-vis de Simandou et de la Guinée et je me réjouis déjà de revenir au début de l'année 2011 avec M. Xiong afin de continuer à stimuler notre engagement à fournir des avancées sociales et économiques ».
Lorsque le projet sera achevé, Simandou sera le projet privé intégré d'infrastructure et d'extraction de minerai de fer le plus grand jamais réalisé en Afrique. À pleine capacité, le projet produira 95 millions de tonnes de minerai par an. Aujourd’hui, il emploie plus de 1 600 personnes et, à pleine capacité, il en emploiera 4000.
À son retour à Conakry, M. Albanese a eu l'honneur de participer à l'investiture de Son Excellence le Président Alpha Condé.
À propos de Rio Tinto
Rio Tinto est un groupe minier international leader dont le siège se trouve au Royaume-Uni, combinant Rio Tinto plc, une société inscrite à la Bourse de Londres et au NYSE, et Rio Tinto Limited, qui est inscrite à la Bourse australienne, l'Australian Securities Exchange (ASX) .
Les activités de Rio Tinto consistent à découvrir, extraire et traiter des ressources minières. Ses produits principaux sont l'aluminium, le cuivre, les diamants, les minerais énergétiques (charbon et uranium), l'or, les minerais industriels (borax, dioxyde de titane, sel, talc) et le minerai de fer. Ses activités couvrent le monde entier mais sont essentiellement représentées en Australie et enAmérique du Nord avec des entreprises importantes en Amérique du Sud, Asie, Europe et Afrique du
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jeudi 23 décembre 2010

Déclaration du président Obama sur l’investiture du président Condé de la Guinée

Au nom du peuple américain, je félicite le peuple de la Guinée pendant qu’il est témoin de l’investiture de son premier Président démocratiquement élu depuis que le pays est devenu un état indépendant en 1958. Il y a à peine un peu plus d'un an, l'attention du monde était concentrée sur la Guinée par des atrocités horribles et une instabilité dangereuse. Aujourd'hui, le monde entier se réunit pour féliciter la Guinée, et exprimer son admiration réelle pour les électeurs qui ont agi résolument pour soutenir la paix et la démocratie. Ils ont mis leur pays sur la voie d'un avenir plus prospère et plus stable.
Alors que le pays entame sa nouvelle ère démocratique, je tiens à féliciter le Président Alpha Condé pour son investiture. Je voudrais également exprimer ma gratitude pour la manière dont Cellou Dalein Diallo a gracieusement accepté le résultat de l'élection et a parlé de l'importance d'une Guinée unifiée pour aller de l'avant. Alors que la route peut être parsemée d’embûches, les Etats-Unis attendent avec intérêt de travailler avec la nouvelle administration alors qu’elle recherche un gouvernement inclusif qui représente le peuple de Guinée, indépendamment de l'origine ethnique, la religion et le sexe; établit une plate-forme de développement économique pour tous pour réaliser les dividendes de la démocratie; et œuvre pour adopter des réformes cruciales dans le secteur de la sécurité.
L'année écoulée restera un puissant exemple de la façon dont un pays, à un moment crucial, peut faire un choix pour un avenir meilleur, et la responsabilité de ceux en position de commandement qui ont choisi de placer au premier plan l’intérêt du pays. En tant que tel, je reconnais et honore le leadership du président intérimaire Général Sékouba Konaté qui a fourni la vision et le soutien nécessaires à la transition historique de la Guinée
Alphacondepresident.com

mercredi 22 décembre 2010

L’investiture du tout nouveau président démocratiquement élu de la Guinée

Depuis après plus d’une cinquantaine d’année d’indépendance sous des différent régimes a savoir ;26 ans sans partage du régime dictatorial d’AHMED SEKOU TOURE père fondateur de l’indépendance et le 03 mars 1984 suite au décès président AHMED SEKOU TOURE ,et la prise du pouvoir par le général LANSANA CONTE et ses compagnons du CMRN, la Guinée se retrouve, suite à la tenue de sa toute première élection en toute transparence, avec un nouveau Président démocratiquement élu avec plus de 52 %
Ce jour du mardi, 21 décembre 2010 reste une date commémorative pour le peuple de Guinée à travers l’investiture et la prestation de serment de son tout nouveau Président, à la magistrature suprême du pays, Pr. ALPHA CONDE.
 
Quant au Général d’armée SEKOUBA KONATE Président de la république par intérim, qui selon lui cette journée du mardi 21 décembre 2010 est un jour de fierté et de confiance ,après plusieurs rendez-vous manqué le temps est aujourd’hui de reconnaitre l’honneur  malgré les différentes situations qui empêchaient le déroulement normal de  la transition qui a enfin pris fin depuis la date du 07 novembre 2010 et appelle  a la communauté nationale et l’internationale pour la réalisation de leur promesse prise a l’endroit du peuple de Guinée qui a tend souffert et demande enfin que les coupables du victime du 28 septembre 2009 soient punis pour ce qu’ils ont fait. Il a félicité le Président ALPHA CONDE pour son courage et sa bravoure, tout en remerciant le candidat de l’UFDG pour l’acceptation du résultat de la Cour  suprême.
De son coté, le Président ALPHA CONDE a exprimé sa gratitude aux peuples de Guinée pour la confiance porté en sa personne et a remercié l’ensemble de ses militants, militantes et sympathisants du RPG et les cadres responsables des partis alliés.
Blaise-KEITA, guinee24.com

mardi 21 décembre 2010

Alpha Condé a prêté serment comme président :Alpha Condé a prêté serment comme président de Guinée

Alpha Condé a prêté serment, mardi à Conakry, comme premier président librement élu de Guinée, en présence de 13 chefs d'Etat africains.
"Je jure de respecter la loi, de respecter la Constitution, de défendre l'intégrité territoriale et en cas de parjure, je demande que la rigueur de la loi me soit infligée, je le jure", a solennellement déclaré Alpha Condé.
Cette cérémonie marquait la fin d'une année de "transition vers la démocratie" et d'un demi-siècle de régimes dictatoriaux ou autoritaires dans ce pays d'Afrique de l'Ouest de dix millions d'habitants.
Alpha Condé, 72 ans, s'était opposé à tous les régimes en place depuis l'indépendance de l'ex-colonie française en 1958. Condamné à mort sous le régime d'Ahmed Sékou Touré (1958-1984), il avait été emprisonné plus de deux ans pendant le règne du général Lansana Conté (1984-2008).
C'est justement devant le magistrat qui l'avait fait condamner en 2000 à cinq ans de réclusion criminelle "pour atteinte à la sûreté de l'Etat" --l'actuel président de la Cour suprême Mamadou Sylla-- qu'Alpha Condé a prêté serment, au Palais du peuple.
Au moins 13 chefs d'Etat africains en exercice avaient fait le déplacement pour cette investiture historique, après 26 ans de régimes militaires.
Parmi eux, les présidents des Etats voisins, le Bissau-Guinéen Malam Bacai Sanha, le Sénégalais Abdoulaye Wade, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, le Sierra-Léonais Ernest Koroma et le Malien Amadou Toumani Touré.
Etaient également présents le président burkinabé Blaise Compaoré, qui a joué un rôle de médiateur dans la crise guinéenne, le Gambien Yahya Jammeh, le Sud-africain Jacob Zuma, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Cap-Verdien Pedro Pires, le Togolais Faure Gnassingbé, le Béninois Boni Yayi, ainsi que le chef de la junte au pouvoir au Niger, le général Salou Djibo.
AFP / 21.12.2010

lundi 20 décembre 2010

GOUVERNANCE : les vérités d'Alpha Condé aux miitaires guinéens

Apparemment, dans le dessein de vite se débarrasser du pouvoir, qui devient de plus en plus encombrant, selonlui, le président de la transition, ministre de la Défense, général des armées, Sékouba Konaté, a même tendance à mettre la charrue avant les bœufs. Jeudi, dans son QG, le général Konaté a présenté aux hauts commandements militaires, leur nouveau chef, le président élu, le Pr Alpha Condé, qui n'est même pas encore investi...
Depuis son retour au pays en provenance du royaume chérifien, où il séjournait pour des raisons de santé, c’est une véritable course à la montre que le général Konaté a engagée. Il enchaine audiences et déplacements en signe d’adieux. Le mercredi dernier, au camp d'infanterie de la Camayenne, ex sinistre camp Boiro, sis dans la commune Dixinn face à l’hôpital national CHU Donka, le général Konaté ou encore ‘’mon ami El Tigre’’, comme l'appelait le bouillant capitaine et président du CNDD, Moussa Dadis Camara, a rencontré ses frères d’armes. Il a profité de cette rencontre entre compagnons, pour les remercier, du comportement républicain qui a caractérisé les forces de l’ordre et de sécurité, tout au long de ce processus électoral : « Beaucoup avait commencé à se demander si nous n'allons pas décevoir. On est dans un monde où il ne suffit pas de dire pour plaire. Il faut faire pour convaincre…Nous nous sommes contentés de veiller sur le pays et tous les acteurs pour créer un environnement de sécurité et de confiance. Pour que tout se passe bien et jusqu'à la fin.

Nous les militaires, nous connaissons nos droits. Ce que nous devons faire et ce que nous pouvons faire aussi. Officiers, sous-officiers, hommes de rangs, notre armée peut être fière d'elle. Elle a relevé le défi de la paix et de la démocratie. Elle a donc respecté sa parole et honoré l'uniforme. Il n'y a pas longtemps encore, notre armée était mal vue. Elle était mal jugée à cause du comportement de certains parmi nous, après l'espoir qu'elle a suscité le 23 décembre 2008. C'est un passé que nous regrettons et nous allons définitivement tourner la page. L’œuvre qui vient d'être réalisée n'est pas l'émanation d'un homme. Mais, un travail d'équipe bien mené dans l'unité et la cohésion. Grâce à chacun de vous et à nous tous, nous pouvons lever la tête maintenant et partout. C’est la discipline qui fait la force principale des armées. Il a fallu que je revienne plutôt que prévu, pour installer officiellement le Président que nous venons d'élire dans ses fonctions. C'est le dernier acte qui nous reste à poser en votre nom. Et Puisque nous n'avons pas manqué à notre devoir, nous sommes en droit de nous attendre à la récompense promise (la restructuration de l’armée). Quand j'aurai installé le nouveau président dans ses fonctions, à qui il reviendra désormais de diriger notre pays, je serai obligé de prendre congé de vous un moment pour des raisons de santé. Je voudrais aussi me rendre à l'Union africaine, où le président Jean Ping a bien voulu me confier le commandement de la force d'attente de son institution (Union Africaine). Je voudrais partager avec chacun de vous cet honneur pour la confiance portée à ma modeste personne et à notre pays. C'est une mission que j'ai l'intention d'accomplir au service de l'Afrique et aussi de la Guinée. »
Dans le même ordre d’idée, la haute hiérarchie militaire, à la tête, le chef d’Etat Major Général des Armées, le général Nouhou Thiam, a été présentée hier jeudi à leur nouveau ‘’patron’’. Le président démocratiquement élu, le Pr Alpha Condé. Même si par endroit, le hic est que, ce dernier n’est pas encore investi légalement dans ses pouvoirs de président. Le général Konaté dans son intervention, a demandé : « aux commandements militaires de la Guinée, de se mettre désormais à la disposition du nouveau président démocratiquement élu et de rester une armée républicaine…». Et comme pour exécuter un ordre reçu de son chef hiérarchique, le chef d’Etat major général des armées, le général Nouhou Thiam, s’est mis au garde à vous devant le nouveau ‘’chef’’ au nom de toute la hiérarchie militaire. Et lui a réitéré son engagement et l’engagement de toute l’armée, d’être une armée républicaine, au service de la nation et du peuple. Pour sa part, le Pr Alpha condé, qui se voit encore inscrit doublement dans les annales de l’histoire du pays comme opposant historique et premier président démocratiquement élu de la Guinée.
Il a au cours de son intervention, tenu d’abord à féliciter et encourager le général des armées, Sékouba Konaté, pour l’œuvre salvatrice accomplie, mais aussi, il a précisé qu'il entend respecter sa promesse. Celle de faire de la question de l'armée, l’une de ses priorités, avec sa refonte et sa restructuration. Pr Coné veut faire d’elle, une armée républicaine et productive : «Avant tout d’abord, je salue l'œuvre accomplie par le Général Sékouba Konaté pour l'organisation d'élection libre et transparente. Et puisque le général Sékouba a plaidé pour l'augmentation du salaire des militaires à 50%, moi durant ma campagne, j’avais fait de la réforme de l'armée et des conditions de vie des militaires comme l'une de mes priorités. J’ai promis d'aller plus loin par rapport à la proposition du général Sékouba en allant jusqu'à 100%. Cependant, désormais, je voudrais que l'armée outre la formation, participe à la production, notamment dans les travaux de génie civils et de l'agriculture.
A propos d'ailleurs, je sollicite rencontrer ce vendredi même, les responsables du génie civils. Dans l’armée, il y a des cadres, des techniciens, etc. Ils participeront aux travaux de reconstruction et de bitumage de nos routes dans les prochains jours… » Mais, Alpha revêtant ses habits de Chef des Forces Armées insiste: « Je vous aime bien mais les avancements en grade, par copinage ou par ethnocentrisme ne seront plus la règle au sein de l’armée...les grades désormais se passent après un concours ou un haut fait de l’armée ». Puis c'est le scoop, Alpha Condé annonce les couleurs de son prochain gouvernement: « Je prendrai moi-même en charge le ministère de la défense nationale même si je vais nommer un ministre délégué». Se voulant encore un peu plus précis, tout enardat une bonne partie de mystère, le nouveau président met en garde: « Aucun ministre ne nommera son collaborateur direct. Les ministres feront une proposition de trois de CV, qui sera discutée en Conseil des Ministres. Une fois qu'on aura statué, les ministres retiendront le meilleur parmi les trois».
Voilà qui illumine un pe plus l'horizon de la prochaine gouvernance.
Pivi Bilivogui pour GuineeConakry.info