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jeudi 30 septembre 2010

Dernière minute : Présidence de la CENI - Dalein achète des voix

Alors que la grande majorité des populations guinéennes contestent et rejettent les propositions du CNT, du CES et du CNC sur la réorganisation de la CENI, Cellou Dalein Diallo, sûr de son fait, a déjà commencé à faire la ronde des membres de la CENI pour acheter des voix en faveur du candidat qu’il proposera à la tête de l’institution chargée de gérer les élections.
C’est ainsi qu’à la tête d’un impressionnant cortège, il s’est rendu ce jeudi 30 septembre au domicile de Charles Pascal Tolno, ancien gouverneur de Conakry, ancien ministre et dirigeant du Parti du peuple de Guinée (PPG). Mais ce n’est pas le PPG de Charles Pascal Tolno qui intéresse Cellou Dalein Diallo mais sa fille, Mamy Sia Tolno, membre de la CENI. Des espèces sonnantes et trébuchantes ont été proposées à dame Tolno afin qu’elle vote pour le candidat de l’Alliance Cellou Dalein président. On ne sait pas encore si la dame a été sensible aux avances de Cellou Dalein Diallo, mais cela démontre le peu d’égard que celui qui veut diriger la Guinée a de la morale et des vertus. Au lieu de proposer son programme, Cellou Dalein Diallo propose ce qu’il a de plus, l’argent. C’est d’ailleurs une insulte qu’il fait à dame Tolno qui devrait l’envoyer paître.
Après Alsény Barry qui a essayé en vain d’acheter la conscience des membres de la CENI, c’est au tour du président de l’UFDG d’entrer en action, pensant peut-être avoir plus de chance que ce commerçant qui ne trouve pas toujours le dialogue qui sied pour accompagner ses propositions mirobolantes. Nous y reviendrons.
Le Rédempteur

Quand le camp Cellou Dalein piége Général Sékouba KONATE pour bafouer la transition!

Peuple de Guinée,
Le moment est décisif! Le 21 Septembre 2010 la Ceni élisait, en toute indépendance, le syndicaliste Louncény CAMARA à sa tête après le décès de son premier président Ben Sékou SYLLA, cela conformément aux textes de lois et de règlement en vigueur. Mais voilà que, contre toute attente, l’alliance Cellou Dalein DIALLO le récuse parce qu’il tout simplement est descendant de son Aïeul Tabon Wana CAMARA du Grand Empire Manding. Rien d’autre.
M Louncény CAMARA est l’ethnie Manian de Macenta en Guinée Forestière. Il est un syndicaliste chevronné connu. Il n’a jamais détourné ni volé dans ce pays. Il n’a jamais commis de crime. Il n’a jamais été condamné. Il jouit de tous ses droits civils et civiques. Bref il n’a rien fait de mauvais en Guinée. Mais le seul handicap qu’il a, le seul crime qu’il a commis, aujourd’hui, aux yeux de ses détracteurs c’est son appartenance ethnique. L’on ne saurait nous parler de son appartenance politique à un parti. Cela est exclu. Car M Louncény CAMARA est à la Ceni sous l’étiquette de la Société Civile – Membre Fondateur de l’Inter Centrale Syndicale en 2006 et Secrétaire Général P/I de l’Ustg après le décès d’El hadj Ibrahima FOFANA le Titulaire. Il est un syndicaliste connu il y a plus de 20 ans.
El Hadj Mamadou Cellou Dalein DIALLO l’accuse d’activiste du Rpg du Prof Alpha CONDE. Il a été mis au défi. Mais, jusqu’à présent, les preuves tardent à venir. Quelqu’un qui se dit El Hadj, il aspire au fauteuil présidentiel qui parle comme un homme de la rue, qui avance une thèse et qu’il soit incapable d’en fournir des preuves. C’est honteux et même malhonnête.
Par ailleurs quand l’on taxe Cellou Dalein DIALLO de grand prédateur patenté qui a pillé sans pitié l’économie de la Guinée, même le dernier guinéen ne tardera pas à en fournir des preuves. Cellou Dalein ministre du transport: la compagnie Air Guinée a été bradée, les avions, les bus les rails ont disparu; Cellou Dalein ministre de la pêche: les bateaux de Quinomar bazardés, multiplication des sociétés fantômes de pêche; Cellou Dalein premier des ministres: l’usine d’alumine liquidée à Rusal. La liste est trop longue… J’en passe
Or taxer M Louncény CAMARA d’activiste politique est une accusation fortuite, sans fondement. Il est plus facile d’accuser que de fournir des preuves. Il est maintenant le Président légal et légitime de la Ceni. Même si aujourd’hui Ben Sékou SYLLA se réveille de sa tombe et revient avec d’autres commissaires, il sera obligé de suivre Louncény CAMARA. Car le principe de la Démocratie voudrait que la minorité se soumette à la majorité – Soit 18/25.
Si Hadja Mame CAMARA est démocrate et disciplinée, ou si, réellement, elle a la culture démocratique, elle devrait se soumettre impérativement à la volonté de la majorité des membres de la Ceni. Cela l’aurait grandie et elle aurait fait honneur aux femmes guinéennes. Mais son attitude désobligeante, ses agissements au sein de la Ceni prouvent à suffisance qu’elle est effectivement à la solde du néo politicien dangereux Cellou Dalein DIALLO. Ce qui ne l’honore pas. L’impartialité n’est-elle pas plus féminine que masculine, dit-on!
Or tout le monde sait que Cellou Dalein DIALLO, petit commis de l’Etat, a un palmarès médiocre. Il n’a ni la culture de l’Etat de Droit, ni la culture de la bonne gouvernance, ni la culture démocratique. Il a servi avec dévotion et dévouement le système dictatorial et sanguinaire du Général Lansana CONTE.
Les Guinéens doivent tenir compte de cette réalité patente dans le choix du prochain président de la république.
El Hadj Cellou Dalein DIALLO en position de faiblesse, compte tenu de la nullité de ses arguments avancés contre la Ceni, il est aussitôt secouru par ses suppôts inconditionnels: Tibou CAMARA Ministre d’Etat secrétaire général de la présidence et Hadja Raby Sérah DIALLO présidente du Cnt, pour essayer de manipuler les autres organes de la transition contre la Ceni.
Ce que nous demandons au Général Sékouba KONATE, président de la transition, c’est de rejeter en bloc les propositions de Tibou CAMARA et de Hadja Sérah DIALLO. Ces propositions ne sont qu’un piège contre El Tigre lui-même pour bafouer la Transition.
Si jamais El Tigre se prête à ce petit jeu, il sera perdant et le peuple de Guinée d’avec lui. En ce moment sa mission n’aura servi à rien Et Capitaine Moussa Dadis sera mieux méritant que lui.
Pour l’Aguisav – La Voix des Sans Voix, avant de proposer les solutions à un crise, il faut d’abord connaître la genèse de la crise et son contexte. C’est comme le médecin et son patient. Avant de donner du médicament au patient, il faut d’abord l’interroger sur le mal dont il souffre, l’examiner objectivement et si nécessaire demander des examens de labo. Et c’est après cela que l’on puisse poser le diagnostic et la thérapeutique vient aisément.
Quant à la crise actuelle, elle est sciemment créée de toutes pièces par l’alliance Cellou Dalein – Sidya TOURE pour torpiller et retarder la Transition et entretenue par la présidence de la transition et du Cnt.
Nous comprenons maintenant pour quoi Tibou Finah CAMARA, homme de main de Cellou Dalein, est élevé comme Ministre d’Etat à la présidence au détriment du Pm Jean Marie DORE. L’accord de Ouaga est enterré. Pourtant le président de la transition Général KONATE disait dans sa dernière conférence au palais du peuple qu’il soutient le Premier de la transition et qu’il renouvelle sa confiance à la Ceni pour que celle-ci lui propose une date dans les heures qui suivent. Alors pour quoi ce retournement à moins d’une semaine? Il dit quelque aujourd’hui, il fait le contraire demain. N’est-il sur la trace de Dadis son prédécesseur?
Heureusement le Peuple de Guinée n’est pas dupe.
La Ceni est un organe sacré et consacré par la Constitution guinéenne dans ses articles:
« Article 132: La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) est chargée de l’établissement et de la mise à jour du fichier électoral, de l'organisation, du déroulement et de la supervision des opérations de vote. Elle en proclame les résultats provisoires.
Article 133: Une loi organique détermine la composition, l’organisation et le fonctionnement de la Commission. »
Et par le Code électoral en vigueur dans son article:
« Article 2 : La Commission Electorale Nationale Indépendante (Ceni) est l’institution chargée de l’organisation de toutes les élections politiques et du référendum en République de Guinée.
Elle est techniquement aidée par les départements ministériels concernés par le processus électoral notamment le ministère en charge de l’administration du territoire.
Les Cours et Tribunaux veillent à la régularité des élections, règlent le contentieux électoral, et prescrivent toutes mesures qu’ils jugent utiles au bon déroulement des élections. »
Donc comme nous le voyons l’indépendance de la Ceni ne souffre d’aucune ambiguïté. Même Général Sékouba KONATE, le président de la transition, ne peut rien contre son indépendance. Personne n’est au dessus de la loi de la république.
C’est cette Ceni qui vient d’élire son président en la personne du Syndicaliste M Louncény CAMARA après la mort de son premier président, cela, conformément aux textes de lois et de règlements en vigueur. L’alliance Ufdg de Cellou Dalein s’est agitée, mais la Ceni reste et demeure imperturbable, M Louncény CAMARA prend officiellement fonction. Tibou CAMARA et Hadja Raby Sérah DIALLO volent au secours de Dalein DIALLO pour fouler aux pieds les lois de la république. La suite, l’on connaît. Ces actes ignobles sont impardonnables aux deux complices.
Désormais le Camp Cellou Dalein DIALLO est composé de Tibou CAMARA, Hadja Raby Sérah DIALLO et l’alliance Cellou Dalein sous la bénédiction du Général KONATE. C’est ce camp qui tient à torpiller et à saboter la Transition. Que la communauté nationale et internationale soit informée.
Nous savons que Tibou CAMARA et Hadja Raby Sérah DIALLO roulent ouvertement pour le candidat de l’Ufdg Cellou Dalein DIALLO. Ce qui les disqualifie d’office dans le circuit de la Transition. C’est pour quoi nous exigeons sans ambages leur démission. Les deux (2) doivent partir de leur poste respectif pour que la Transition suive son cours normal. Et Général KONATE doit les remercier si lui aussi ne veut pas confisquer le pouvoir comme l’avait voulu faire son compagnon Capitaine Moussa Dadis CAMARA.
Ceux qui criaient hier, quand le Pm Jean Marie DORE a voulu que l’on réglemente par un décret l’appui technique au processus électoral, que l’indépendance de la Ceni est sacrée par la Constitution, ce sont ceux-ci qui sont prêts, aujourd’hui, à la violer pour faire plaisir à Cellou Dalein DIALLO. Quel scandale!
Cela est inacceptable et inadmissible.
Le camp Cellou Dalein DIALLO était pressé hier pour les élections, mais maintenant ils veulent retarder le processus du scrutin, même saboter la Transition pour des raisons inavouées.
Malgré l’attitude apparemment impartiale du Général Sékouba KONATE, ils exigent encore une autre neutralité de sa part, c'est-à-dire, il faut qu’il leur donne satisfaction dans leur démarche erronée au risque d’être récusé à la présidence de la transition lui aussi comme ils ont récusé Louncény CAMARA à la tête de la Ceni.
L’affaire Louncény CAMARA est un prétexte pour le camp Cellou Dalein pour déstabiliser l’autorité de l’Etat et diluer tous les acquis de la Transition. Si les gens pouvaient le comprendre.
Notre inquiétude est de savoir si ce n’est pas Général Sékouba KONATE lui-même qui est effectivement derrière les Tibou CAMARA, Hadja Raby pour aboutir à la situation qu’il vient de nous révéler sur Rfi ce matin?
Cellou Dalein DIALLO étant conscient qu’il perdra inéluctablement les élections prochaines face au Prof Alpha CONDE, surtout que les irrégularités et dysfonctionnements constatés au premier tour sont entrain d’être corrigés. Petit Cellou Dalein DIALLO en est farouchement et foncièrement hostile.
Peuple de Guinée,
Nous de la Voix des Sans Voix, nous demandons une mobilisation générale contre tous ceux qui veulent torpiller et retarder la Transition y compris Général Sékouba KONATE. Et maintenant!
Au Général Sékouba KONATE, nous lui disons de ne pas céder à la tentation du pouvoir comme l’a fait son prédécesseur Capitaine Moussa Dadis CAMARA. Il doit prendre ses responsabilités. Il n’est jamais trop tard.
Ce qu’il doit comprendre, c’est qu’il lui est plus facile maintenant d’imposer des élections libres et équitables dans quelques jours en respectant le chronogramme proposé par la Ceni que de faire autre chose. Il ne faut pas que El Tigre se leurre.
Nous de l’Aguisav – la Voix des Sans Voix, nous le disons plus haut qu’ailleurs que Général Sékouba KONATE n’a ni le droit, ni la puissance d’imposer aux Guinéens un quelconque civil par la force, parce qu’il est incapable de prendre les responsabilités qui sont les siennes. C’est dommage.
Que El Tigre se ressaisisse et qu’il continue le chemin de la gloire et de l’honneur. Comme on le dit souvent: « Il ne faut pas manger la souris et laisser sa queue ».
Nous sommes au troisième millénaire, rien ne se fera plus maintenant comme avant.
Ce n’est pas parce que Cellou Dalein DIALLO le veut, que Général Sékouba KONATE abandonne le peuple martyr de Guinée dans une situation d’incertitude et d’angoisse et faire le tour des garnisons pour nous imposer par la force un civil. Ce qui est un coup d’Etat que le Peuple de Guinée dans son ensemble n’acceptera pas. Et l’Aguisav – la Voix des Sans Voix ne le cautionnera. Nous réalisons aussi que El Tigre aussi de mauvaise foi comme Cellou Dalein DIALLO.
Il ne faut passe que El Tigre fasse de l’amalgame pour justifier son futur coup d’Etat. La situation en Guinée n’est nullement ni inquiétante ni alarmant comme en Cote D’Ivoire, au Madagascar et ailleurs. Il n’y a pas de problème particulier entre les deux candidats, Cellou Dalein DIALLO et Prof Alpha CONDE, en lice de ce second tour. Il faut le reconnaître. Tout tourne autour de la Ceni et les textes sont clairs la dessus. Il suffit un peu de volonté politique et de persévérance de la part du Général Sékouba KONATE pour que tout rentre dans l’ordre. Et que les élections se tiennent à la date indiquée.
La Ceni est entrain de travailler intensément, les matériels électoraux sont acheminés à plus de 80% dans les bureaux de vote. Et, de source digne de foi, d’ici le 03 Octobre 2010, tout sera prêt pour le scrutin.
En réalité, ce qui reste pour Général Sékouba KONATE, c’est de fixer simplement la date de ce second tour des présidentielles dans l’intérêt supérieur de la Nation. Il doit veiller à ce que le chronogramme des opérations électorales, déjà élaboré par la Ceni, soit scrupuleusement appliqué comme il l’a exigé lors de sa conférence au palais du peuple le 21 Septembre 2010. L’homme c’est son engagement et sa parole d’honneur.
La médiation à Ouaga, ce n’est pas mauvais en soi, mais prendre ses responsabilités en Guinée, c’est meilleur!
La balle est dans le camp du Général Sékouba KONATE en tant que Président de la Transition, à lui de jouer. Le Peuple Martyr de Guinée l’observe, la Voix des Sans Voix aussi.
Que Dieu Le Tout Puissant Allah protège la Guinée. Amina.
A bon entendeur Salut!
Egalité – Patriotisme – Fraternité
Matam, le 29 Septembre 2010
P/Le Bureau Exécutif de l’Aguisav – La Voix des Sans Voix
Le Président Docteur Fran Morri T. SAMMOURAH
Contact: (+224) 64 339 780

Le Général Sékouba Konaté sur RFI: De l’irresponsabilité à l’ignorance des textes et lois, Sékouba Konaté risque de brûler le pays !

Le général Sékouba Konaté, Président de la Transition et ministre de la défense, dans une interview accordée à nos confrères de RFI, mercredi 29 septembre 2010, a montré son vrai visage et ses réelles intentions par rapport à la conduite de la transition démocratique en Guinée.
A y regarder de très près, entre la conduite à bon terme de la transition, la conservation du pouvoir et la promotion de ses amis, le Général semble avoir choisi pour les deux dernières options. Toute chose qui s’apparente à une irresponsabilité et au non respect des textes et lois. En attendant d’écouter l’intégralité de cette autre sortie ratée, en lisant très bien les extraits encore disponibles sur le site de RFI, l’on comprend aisément que celui qui a accepté, contre sa volonté, comme il aime à le rappeler à chaque occasion, le titre ronfleur de ‘’Président de la Transition par intérim’’ n’a ni la volonté, ni capacité intellectuelle, ni le courage, encore moins les ‘’couilles’’ d’un militaire de son rang pour faire respecter les règles du jeu.
Peu avant cette interview qui vient couper l’herbe sous les pieds de toutes celles et ceux qui sont épris de justice et de démocratie, pendant que tous les regards sont tournés vers la Présidence de République de la Transition pour trancher entre les deux camps finalistes, soucieux de conserver un pouvoir qu’il n’aimait point, Sékouba Konaté, comme à son habitude, a bombardé Tibou Kamara Ministre d’Etat et Ministre Secrétaire Général à la Présidence. Une sorte de réponse à tous ceux qui s’attendaient à un arbitrage impartial de l’homme qui est ‘’trop pressé’’ de quitter le pouvoir. Tant mieux pour Tibou Kamara.
Le Général Sékouba Konaté doit savoir, par ces temps qui courent, que les préoccupations de Guinéens sont à ailleurs. Ce n’est pas en faisant la promotion de tel ou de tel ami qu’il aiderait à l’instauration d’un véritable Etat de Droit en Guinée. Des promotions, il en a certes accordées. Des militaires de tous corps confondus avaient déjà été avancés en grades. Des ambassadeurs, il continue à les nommer. Mais pendant ce temps, la principale mission confiée à son équipe tarde toujours à se concrétiser.
Tout le monde est unanime à reconnaitre que Sékouba Konaté est le genre de militaire qui a du mal à formuler une phrase française. D’où d’ailleurs son admiration et son attachement à Tibou Kamara, dont la principale mission auprès de lui consiste en la rédaction des discours fleuves et incohérents que ‘’Parouski’’ distille à travers le monde, tirent sa source de-là. Toute chose qui vient contraster ses multiples interventions en live. C’est la nature humaine. En témoigne cette interview. Surement réalisée dans des conditions peu ordinaires.
Cette révélatrice interview du ‘’Président de la Transition par Intérim’’ impose des constats :
« Moi je n’ai rien à foutre du pouvoir. Je n’ai qu’une envie, c’est de claquer la porte, mais c’est mon entourage qui m’en empêche. A Ouagadougou, on m’a forcé la main, je n’aurai jamais dû accepter. »
Dans un langage vulgaire, impropre à son rang, celui qui a gagné la sympathie de tout le monde entier, quand il a affirmé qu’il va rapidement organiser les élections pour remettre le pouvoir au président élu, montre aujourd’hui son incapacité notoire à assumer ses responsabilités. Le commun des mortels sait que votre main a été forcée à Ouagadougou. Mais de grâce, Général Sékouba Konaté, une fois que vous ayez accepté une responsabilité, assumez-en jusqu’au bout, avec fermeté sans concessions. Car on ne peut pas vouloir de la chose et de son contraire. Vous avez accepté de conduire la Transition. Alors prenez vos responsabilités !
« C’est mon entourage qui m’en empêche », cet argument ne tient pas et il ne tiendra jamais la route. C’est vous qui avez nommé votre entourage. En étant conscient de vos responsabilités. Dès lors que vous vous sentez incapable de les assumer pleinement, il n’y a plus de place pour de tels arguments. Vous devez tout simplement demander que vous soyez déchargé de ce fardeau qui pèse lourd pour vos épaules. C’est aussi simple que ça. En tout cas, la porte que vous voulez prendre reste encore et toujours grandement ouverte. Vous la prenez dès lorsque vous-même reconnaissez vos incapacités. Pour le bonheur de la Guinée. L’entourage n’en est pour rien.
« Moi je ne comprends rien à la politique, je laisse tout ça à Tibou Kamara, le Secrétaire Général de la Présidence que je viens de nommer Ministre d’Etat. »
C’est honnête et franc de votre part. Mais vous n’avez que fait trop duré pour le reconnaitre. Même Toto (non pas Mamadouba) sait que c’est Tibou Kamara qui fonde, oriente et dirige vos actions. D’où la léthargie dans laquelle nous sommes plongée. Le paradoxe, vous avez toujours dit que le Premier Ministre Jean Marie Doré était le chef du gouvernement de la cette Transition. Qu’il avait le plein pouvoir pour l’application correcte des Accords de Ouagadougou. Desquels vous tenez, vous-même et toutes les autres autorités de la Transition, vos respectives fonctions. Là, ‘’Parouski’’, vous n’inspirez plus confiance. Pendant que vous dites que c’est le Premier Ministre, comme le stipulent les Accords de Ouagadougou, qui est responsable du gouvernement, au même moment vous lancez des peaux de banane sous ses pieds en créant une sorte de bicéphalisme au niveau de la conduite des affaires politiques. C’est vraiment irresponsable. Aucune ligne des Accords du Ougadougou ne vous donne des pouvoirs de faire et de défaire le Premier Ministre de la Transition.
« Dadis est un faux type, un menteur, aujourd’hui il a peur de moi et fait tout pour m’éviter à Ouagadougou. »C’est connu de tous les Guinéens. Sinon, vous ne serrez jamais à la tête de cette Transition. C’est parce que Dadis n’a pas voulu respecter les engagements du CNDD qu’il s’est retrouvé, contre sa volonté, au Burkina Faso. S’il avait organisé les élections, sans y participer, ni aucun membre du CNDD, il n’y aurait pas eu les tueries du Stade du 28 septembre. Donc, il faut l’avouer, il était peu probable qu’il prenne la balle de Touba. Cette balle qui vous a propulsé à la tête de la Transition, ‘’contre votre volonté’’.
Cependant, il le reconnaitre Dadis a cessé d’être la préoccupation des guinéens. Dès lors que le peuple n’aspire plus qu’à l’instauration d’un Etat de Droit en Guinée. Et puis, quelque soit son mensonge, sa peur pour vous, ou je ne sais quoi… son refus de vous rencontrer à Ouagadougou, Moussa Dadis Camara reste et demeure votre ami. Depuis sa traversée de désert, jusque dans son refuge à Ouagadougou, il ne s’est jamais montré inamical à votre égard. Il a toujours publiquement affiché son soutien pour la Transition que vous avez la lourde de charge (pour vos frêles épaules) de conduire. Donc, comme dit l’autre : ‘’Ce sont des oiseaux de même espèce qui volent ensemble.’’
Vraiment, dans la situation actuelle de Guinée, il n’y a pas de place de telles querelles intestines. Tout le monde sait que Dadis est hors jeu. Loin de la Guinée, il continue à méditer sur son sort. Un sort qu’il a bien voulu, et dont il l’a bien mérité. A moins que vous vouliez donner raison à ceux qui vous accusent d’avoir trahi votre ami. Si c’est le cas, vous risquez de trahir toute la Nation. Car dit l’adage, ‘’celui qui ment pour vous sauver, peut mentir pour vous tuer’’. Dans ces conditions, Général Sékouba Konaté, bonjour les conséquences pour vous. Car la Guinée et monde entier vous surveillent. Plus jamais cela ne passera en Guinée.
« Je leur ai dit plusieurs fois de se rencontrer mais ils ne m’écoutent pas et les problèmes ethniques montent. »La question n’est pas de se rencontrer ou de vous écouter. Le problème aujourd’hui, c’est que la Guinée se trouve dans une situation exceptionnelle. Mais, il y a un certain nombre de textes et lois qui régissent les différentes institutions. Si les acteurs politiques ne s’entendent pas sur une question liée à cette transition, le bon sens veut qu’on se réfère aux textes et lois. Vous, les autorités de la Transition, devez veiller au respect scrupuleux de ces textes et lois. Il n’y a pas meilleure façon de rendre service à la Nation que de cultiver le respect de la légalité. Jean Marie Doré, que vous soyez d’accord ou pas, a interdit, à raison, la campagne pour le second tour lorsque son gouvernement a constaté les dérives des uns et des autres qui pourraient porter atteintes à la paix sociale, à la sécurité des populations et à celle de leurs biens. Si vous êtes Président même intérimaire de cette Transition, vous avez tous les instruments à votre portée pour faire respecter les textes et lois. Et par voie de conséquences, conduire le pays à bon port vers un Etat démocratique, fondé sur le respect des lois et des libertés individuelles. Dans cette application stricte des lois, vous éviterez ainsi à la Guinée de sombrer dans les conflits ethniques.
« Si les deux candidats ne s’entendent pas, je ferrai le tour des garnisons et j’imposerai s’il le faut par la force un civil à la tête du pays… »
On a comme l’impression que c’est un Sékouba Konaté éméché qui tient de tels propos. Car un homme d’Etat, fut –il un militaire de sa trame (inculte), ne peut et ne doit faire une telle affirmation. Si ‘’Parouski’’ vous étiez dans votre assiette au moment de cette interview, rappelez vous bien que c’est en voulant conserver le pouvoir à son niveau que votre ancien ami s’est retrouvé ‘’emprisonné’’ au Burkina Faso, vous n’auriez certainement pas tenu de telles affirmations. Si le cas de votre ‘’ami’’ Dadis ne vous a pas porté conseil, tentez de conserver ce pouvoir par quelques moyens que ce soient, vous trouverez les Guinéens, de toutes les obédiences politiques, sur votre chemin. Il n’y a plus de place pour les menaces de ce genre en Guinée. Faites le tour des garnisons, c’est votre droit, et c’est votre zone de prédilections, mais imposer qui que ce soit à la tête de la Guinée, relève de la pure utopie.
Un défi vous ai lance, nommez qui vous voulez, à quelque poste que ce soit, la Guinée sera un jour un Etat démocratique. Car le monde a changé, les hommes aussi.
Pour rentrer dans l’histoire par la grande porte, entre les nominations fantaisistes des amis, l’irresponsabilité et le respect des textes, choisissez le dernier cité.
SACKO Mamadou, Belgique.
Pour radio-kankan.com

Tibou Camara Président de la Transition ? Le pire scenario qui puisse arriver à la Guinée

Dans une interview accordée hier mardi 28 septembre à Radio France internationale (RFI), vers 2 h du matin (tenez-vous bien), le Président de la Transition, le Général Sékouba Konaté s’est laissé dire des choses extraordinaires, à la limite inquiétante.
« Moi, j’en ai rien à foutre du pouvoir. Je n’ai qu’une envie, c’est de claquer la porte, mais c’est mon entourage qui m’en empêche. A Ouagadougou, on m’a forcé la main, je n’aurais jamais dû accepter ».
Plus tard dans l’entretien, vient la question de la crise autour de la commission électorale. Réponse directe de Sékouba Konaté : « Moi je ne comprends rien à la politique, je laisse tout ça à Tibou Kamara, le secrétaire général de la présidence que je viens de nommer ministre d’Etat ».
Puis parlant de son ami Dadis : « Un faux type, un menteur, aujourd’hui il a peur de moi et fait tout pour m’éviter à Ouagadougou ».
Parlant des 2 candidats à la présidentielle « Je leur ai dit plusieurs fois de se rencontrer mais ils ne m’écoutent pas et les problèmes ethniques montent ».
Enfin le clou et le comble : « Si les deux candidats ne sont pas capables de s’entendre, je ferai le tour des garnisons et j’imposerai s’il le faut par la force un civil à la tête du pays ».
Cette « interview » que son service de protocole a laissé organiser est la pire qu’il pouvait donner en ce moment de vive tension dans le pays et où il reste le seul en qui tous les Guinéens comptent pour sonner la fin de la recréation.
A bien lire ce texte, il est facile d’imaginer l’embarras dans lequel se trouve empêtré le Premier ministre Jean-Marie Dore, ce grand commis de l’Etat, face à la montée fulgurante de Tibou Camara, le tout nouveau Ministre d’Etat.
Comment Sékouba Konate peut-il, à la barbe des militaires, parler de céder le pouvoir à son fameux Tibou Camara que personne n’aime mais qu’on a dû subir tant qu’il n’était pas en première ligne ?
Comment Sékouba Konate peut-il aussi maladroitement s’attaquer à son ami Moussa Dadis Camara qui a longtemps quitté les affaires et qui vit de façon très pitoyable à Ouagadougou depuis son accident du 3 décembre ?
Comment Sékouba Konate pourra-t-il rattraper cette énième bévue, sans doute la pire, depuis son avènement au pouvoir ?
Ne s’est-il pas fait piéger car d’après des sources proches de la présidence cette interview réalisée à une heure tout à fait indue n’en était pas une. C’était juste un entretien organisé en Off Record.
C’est Tibou Camara qui aurait organisé cette mise en scène pour piéger celui qui l’a nommé contre l’avis de tous, première personnalité de la présidence après lui-même.
Apres une telle humiliation les deux hommes peuvent-ils vivre encore ensemble ?
Wait and see.
Oumar Kaba

mardi 28 septembre 2010

Déclaration de la Direction de communication du RPG - Exigeons avec la dernière énergie la démission de Hadja Rabiatou Serah Diallo de la présidence du CNT

Depuis la proclamation des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, la Guinée est secouée par une crise profonde, crise qui s’est développée après le début de la campagne présidentielle au compte du second tour. Cette crise a pour base le démantèlement du système de fraude mis en place par l’UFDG.
Et de fait, elle se caractérise par le développement d’un puissant mouvement populaire dans les villes et dans les campagnes qui implique toutes les couches populaires (ouvriers, étudiants, élèves, travailleurs, femmes, jeunes, commerçants, artisans et paysans) contre la fraude, pour les libertés politiques, la démocratie et le respect des institutions de la transition. Ce mouvement a jeté la panique dans les rangs de l’UFDG et ses alliés.
La coalition UFDG, véritable ennemi du peuple et de la démocratie tente d’étouffer le processus électoral, se sentant à l’évidence perdante face à la mobilisation générale contre elle.
Cette mobilisation qui traduit un sursaut patriotique national salvateur, par son caractère organisé, national, populaire et son contenu démocratique, sape les bases de la bourgeoisie compradore en place et du groupuscule politique dénommé Alliance Cellou Dalein président.
Cette panique a amené le camp d’en face à changer de tactique en gardant le même dessein de prendre en otage le suffrage des Guinéens.
Aussi, a-t-on constaté une immixtion du Conseil national de transition (CNT) dans les affaires internes de la CENI remettant ainsi en cause l’indépendance de cette institution.
En effet, outrepassant ses prérogatives, le CNT s’est permis de faire des ‘’propositions de sortie de crise’’ au président de la transition lors d’une rencontre au cours de laquelle le gouvernement dirigé par le Premier ministre Jean Marie Doré et la CENI , principale intéressée, n’étaient pas représentés.
Les propositions du CNT au président de la transition sont une copie conforme de celles que l’UFDG défend depuis la crise qu’elle a elle-même créée.
Remettant en cause l’indépendance de la CENI , le CNT/UFDG propose la nomination d’un fonctionnaire des Nations-Unies comme président de cette institution. Une première dans l’histoire des transitions en Afrique.
Le CNT/UFDG propose également la mise en place d’un Comité de suivi de la CENI ou la réorganisation de l’institution avec 10 membres pour chacun des deux partis en lice pour le second tour.
Le CNT a agi au mépris total du règlement intérieur de la CENI qui lui a permis de désigner en toute transparence un président pour remplacer feu Ben Sékou Sylla désigné lui-même selon le même mode de scrutin et en vertu de l’article 15 qui crée l’institution.
Le CNT qui fait office d’organe législatif n’est pas habilité à convoquer ni à donner des instructions au gouvernement qui le lui a signifié par son absence lors de ladite rencontre.
En prenant position clairement pour l’UFDG, le CNT, à travers sa présidente, s’est disqualifié dans son rôle de gestion neutre de la transition. C’est pourquoi, les acteurs politiques de l’Alliance Arc en Ciel/RPG doivent exiger avec la dernière énergie la démission de Hadja Rabiatou Serah Diallo de la présidence du CNT.
En effet, interpellés par la gravité de la situation actuelle et inquiets quant à l’avenir de la Nation , nous devons cesser d’assister dans l’impuissance à la dérive du processus électoral, dérive créée et entretenue par le CNT/UFDG. Nous devons nous engager en acteurs de notre propre Histoire et nous imposer en maîtres de notre destin. La Guinée appartient à toutes les Guinéennes et à tous les Guinéens sans exclusion ni exclusive.
Nous en appelons à la conscience, au cœur et à la raison de toutes et de tous, Guinéennes et Guinéens, intellectuels et politiques, civils et militaires, pour s’unir et œuvrer ensemble, sans exclusion aucune et dans la sérénité à la résolution définitive de la grave crise politique qui ébranle notre pays.
Encore une fois, nous affirmons que le RPG ne saurait aller aux élections, sans corriger ce qui est fomenté contre notre nation.
Œuvrons tous ensemble à la reconstruction de notre pays et à l’édification d’une société d’ouverture et de tolérance, libérée du joug de l’injustice, de la violence et de la terreur politique.
Soyons un peuple de bâtisseurs hardis qui hissera la Guinée dans l’ère du 21ème siècle, pour la faire accéder à un futur radieux, serein et prospère.
Tous ensemble, œuvrons à l’instauration d’un Etat Guinéen souverain, démocratique et social, dans le cadre de nos principes, des valeurs intrinsèques à notre identité et des valeurs universellement admises.
Ainsi nous aurons été fidèles à la mémoire de nos martyrs.
Dieu et le peuple guinéen sont témoins de nos paroles et de nos actes.
La Directrice de la Communication du RPG
Martine I. Condé
67 80 00 27

CENI: De quoi se mêlent Hadja Rabiatou Serah Diallo et Tibou Kamara?

Parler de la crise à la CENI, alors que l'élection démocratique de Lounseny Camara à la présidence de l'institution a recueilli une écrasante majorité des commissaires (17 sur 18) en conformité avec le règlement intérieur de l'institution, est un faux débat pour freiner l'élan du second tour et retarder les élections.
L'immiscion de l'exécutif ou de toute autre institution dans le fonctionnement et l'organisation de la CENI constitue une implication inacceptable, dangereuse pour l'avenir de la transition et menacerait l'instauration de la démocratie en Guinée. Elle serait une violation de l'indépendance et de l'autonomie de la CENI.
En effet, la CENI est régie par un règlement intérieur qui fixe le fonctionnement et l'organisation de l'institution. C'est dans ce cadre que pour combler le vide laissé par le décès de Ben Sékou Sylla, une élection démocratique a été organisée qui a conduit à l'élection du syndicaliste Lounseny Camara.
La crise de la CENI qui n'en est pas une n’est ni plus ni moins qu’une surenchère politique montée de toute pièce pour contenter Cellou Dalein Diallo et les siens.
Que reproche t-on à Lounseny Camara, un membre de la CENI issu des syndicats et de la société civile? Son nom? Son ethnie? Victime de délit de faciès, ce Tomamania, originaire de Macenta est accusé par l'alliance Cellou Dalein Diallo à cause de son nom et de son dialecte comme un militant du RPG. Quelle malhonnêteté! On appelle cela de l'ethnocentrisme.
Lounseny Camara n'est pas un militant du RPG. C'est un leader syndical et un acteur de la société civile deux institutions dont il est le représentant à la CENI. Son parcours et son combat sont connus de l'opinion publique.
Faut-il considérer un Bah, Diallo, Sow, Baldé... qui aurait été élu à la présidence de la CENI comme un militant de l'UFDG parce qu'il porte un nom à consonance peule?
Alors de quoi se mêlent Hadja Rabiatou Serah Diallo elle qui est issue de la violation des accords de Ouagadougou pour avoir été nommée à la place d'un religieux et Tibou Kamara, la cinquième colonne de l'UFDG au sommet de l'Etat?
C'est un secret de polichinelle que Hadja Rabiatou Serah Diallo et Tibou Kamara sont des militants de l'UFDG qui mettent tout en œuvre pour faire gagner leur candidat. Ils ne disposent d'aucune légitimité pour s'impliquer et prendre des décisions dans l'organisation et le fonctionnement de la CENI.
Ce qui reste évident, proposer la dissolution de la CENI, la désignation d'une autre personnalité pour diriger l'institution serait une grave erreur de la part du général Konaté, une décision qui serait perçue par l'opinion comme un recul démocratique, une perte de temps qui n'arrangera rien et susceptible de provoquer une nouvelle crise sans fin allant de contestation à contestation avec l'éternisation de la transition. Une situation qui pourrait démotiver la communauté internationale, impatienter les Guinéens et conduire au scénario catastrophique.
C'est pourquoi le général Sékouba Konaté dont la neutralité et l'impartialité sont capitales pour la réussite de la transition devrait veiller aux conseils partisans de son collaborateur Tibou Kamara qui profite de sa proximité avec le président de la transition pour casser ses adversaires et renforcer les siens.
De bonne foi, le Président de la CENI, Lounseny Camara a publiquement affirmé associer les deux finalistes à toutes les phases de la gestion de l'élection du second tour.
Y a t-il disponibilité plus importante, neutralité plus affichée, impartialité plus recherchée et volonté plus convaincante?
Focus de GUINEE24

Cellou Dalein serait-il victime de sa surenchère politique : après avoir exigé, en vain, la démission de Jean-Marie Doré, il réclame aujourd’hui la tête du Président de la CENI, Lunceny Camara

 Le moins que l’on puisse dire est que le candidat de l’ « Alliance Cellou Président », Cellou Dalein Diallo, se trouve à n’en point douter, en vraie crise de leadership. Après avoir réclamé sans succès il y a quelques jours à Sékouba Konaté la tête du Premier ministre Jean-Marie Doré, il exige aujourd’hui, ni plus ni moins, celle du tout nouveau Président de la CENI, Lunceny Camara.
Il fait du départ de ce dernier un point d’honneur et va jusqu'à déclarer que s’il ne l’obtient pas il n’ira pas au second tour. Paroles en l’air ou réelle menace ?
Ce qui étonne dans cette démarche, c’est que naguère, le leader de l’UFDG avait défendu mordicus l’indépendance totale contre toute forme d’intrusion dans la CENI, d’où qu’elle vienne. C’était lorsque le premier ministre avait voulu introduire à l’article 2 de la constitution le décret qui devait donner plus de clarté à l’appui technique du MATAP à la CENI.
Finalement, c’est au Palais de Kosyam, chez le médiateur Blaise Compaoré qu’il avait arraché, ce que ses partisans avaient appelés à l’époque « la victoire de l’Alliance Cellou Président » : l’indépendance totale de la CENI.
Moins d’un mois après, ironie du sort, le même Président de l’UFDG change complètement son fusil d’épaule, pour récuser celui que la CENI sur la base de ses textes et règlements et en toute indépendance a élu comme Président.
Dans cette démarche, Cellou est allé jusque chez le Général Sékouba Konaté, accompagné des membres de son alliance, pour poser son problème.
Malheureusement pour lui, le Général Sékouba Konaté qui sait lire entre les lignes visiblement ne le suit pas. Il sait qu’il ne doit pas passer outre, ni les accords de Ouaga, ni les limites tracées par la Constitution.
Le Général Sékouba Konaté sait aussi que lorsque Ben Sékou Sylla avait été élu président de la CENI, le RPG qui estimait qu’il était membre de l’UFR avait protesté mais sans succès. Lorsque Mame Aminata Camara avait été intérimaire, le RPG l’avait dénoncé étant donné que celle-ci était membre du PUP qui fait alliance avec Cellou Dalein Diallo, sans succès non plus.
Mais le RPG n’a jamais dit pour autant que si on ne les enlevait pas, il démissionnerait du processus car il sait que la « La Loi est dure mais c’est la Loi ».
C’est cette approche sage et démocratique que le clan Cellou se révèle aujourd’hui incapable d’accepter. Elle préfère adopter une politique de la ligne dure, à géométrie variable, quitte à tordre le cou aux principes, aux règlements, aux accords.
Finalement, il se trouve dans le piège de sa propre politique, car les gens ne le suivent plus. Ni le Général, Gouvernement, ni le CNT, ni le CENC, ni le médiateur, ni même le peuple.
Personne ne le comprend plus.
Dire que c’est le même Cellou Dalein Diallo qui déclare a chacune de ses apparitions sur les medias qu’il va gouverner la Guinée de façon démocratique et transparente.
Faut être fou pour le croire.
Oumar Kaba

samedi 25 septembre 2010

Pour exiger le retour de Mame Camara, Sidya Touré veut remettre des femmes dans la rue: Le Général Sékouba cédera-t-il au chantage ?

L’UFDG pour des raisons incongrues, conteste l’élection de Loussény Camara à la tête de la CENI. Dans ce cadre, ‘’l’Alliance Cellou Dalein président’’ a exigé du président de la transition que Loussény Camara soit démis de ses fonctions. Au cas où Sékouba Konaté ne s’exécuterait pas, l’Alliance menace en sourdine de faire descendre des femmes dans la rue pour exiger le maintien de Hadja Mame Camara. Le maître d’œuvre de cette cabale n’est autre que… Sidya Touré, un récidiviste en la matière.
Loussény Camara, le nouveau président de la CENI a été élu lors d’une plénière de la CENI qui est l’instance suprême de cette institution. 17 voix sur 17 se sont prononcées en sa faveur. Et des membres de la CENI réputés proches de l’UFDG comme Pathé Dieng, Telly Touré et autre Telly Diallo ont voté pour Loussény Camara au cours d’une séance où des urnes et des isoloirs ont été utilisés (ce n’est pas ce qui manque à la CENI) pour conférer un caractère transparent à l’événement. Peut-on rêver de vote plus démocratique ? Mais l’UFDG qui soupçonne Loussény Camara de rouler pour le RPG sans en apporter la preuve exige le retour de Hadja Mame Camara à la CENI. Cette dernière est membre du PUP qui soutient le candidat Cellou Dalein Diallo. Grotesque. Car, si l’appartenance de Loussény Camara (un syndicaliste) au RPG n’est pas prouvée celle de Hadja Mame Camara au PUP ne fait l’ombre d’aucun doute. Stupéfiant, n’est-ce pas ? L’on comprend alors que si quelqu’un veut tricher ces élections, c’est bien Cellou Dalein Diallo. Pour Loussény Camara ne s’agirait-il pas tout simplement d’un délit de faciès comme le pense l’intéressé lui-même ? Il n’a pas tort de le croire.           
En tout cas l’UFDG a exigé du président de la transition que Loussény Camara soit purement et simplement démis de ses fonctions. Au cas où ce dernier ne s’exécuterait pas, l’UFDG, sous l’égide de Sidya Touré, menace de faire descendre dans la rue, le lundi à venir, des femmes soussous pour réclamer le retour de la femme soussou Hadja Mame Camara qui en réalité est une nigérienne, une étrangère. L’homme est habitué des faits et l’on se rappelle ses agissements contre le général Sékouba Konaté après son échec du premier tour. Mais il se dit que les deux hommes se sont réconciliés lors de l’autre menace de l’UFDG de faire descendre ses sbires dans la rue pour exiger la libération de ses militants arrêtés pour agression contre le RPG et tentative de meurtre de son président.
Au cours de cette rencontre, Sékouba Konaté aurait dissuadé Sidya Touré de mettre la menace à exécution. A partir de là, l’UFDG a cru que le président de la transition, à l’instar d’un Moussa Dadis Camara, avait peur d’elle. Aussi a-t-elle décidé d’instrumentaliser Sidya Touré pour amener Sékouba Konaté à accepter ses exigences. Ce dernier cédera-t-il au chantage ? L’UFDG réussira-t-elle à contester les décisions d’une institution autonome et indépendante comme la CENI et avoir gain de cause ? Wait and see!
Oumar Kaba

CENI : CELLOU ET SIDYA PRIS EN FLAGRANT DELIT

Les deux acolytes Cellou et Sidya ont apparemment perdu la boule depuis l’élection du nouveau président de la CENI, le syndicaliste Louncény Camara. Pourquoi se demande-t-on à Conakry, la capitale guinéenne ?
Parce que, pour la simple raison :
- qu’ils ne contrôlent pas ce président comme c’était le cas de son prédécesseur, Ben Sékou Sylla ;
- qu’ils ont désormais peur que leur stratégie de fraude mise en place ne soit découverte par ce dernier ;
- que la marge de manœuvre des hommes à leur service au sein de la CENI sera réduite dans leur sale besogne surtout, avec l’élimination de l’âme damnée qu’est E.H. Aboubacar Diallo, le responsable de la planification, condamné par la justice.
- que la collaboration avec le MATAP, partenaire technique, sera plus aisée grâce à l’esprit de cohésion déjà annoncé par le nouveau président.
- que le processus électoral va se dérouler maintenant dans la transparence avec la participation des représentants des deux candidats
Pour toutes ces raisons et d’autres, la clique Cellou-Sidya accuse, sans preuve aucune, le nouveau président d’être un membre actif du RPG que celui-ci a évacué, avec le revers d’une main, au cours de sa conférence de presse en les mettant au défi de prouver cette ineptie. Pis, cette clique profère des menaces de non participation au scrutin second tour si le président est maintenu. Le drame pour elle est que M. Louncény Camara a été élu, et non nommé, démocratiquement par 17 voix sur 18 (au lieu de 23). C’est en fait un plébiscite pour le représentant des syndicats dont les responsables ont pris acte de cette élection. Mais, la défection programmée des 5 absents a été organisée dans l’unique but de discréditer cette élection parce qu’ils savaient déjà l’issue après l’échec de leur lobbying nocturne. Malheureusement pour nos comploteurs, le quorum était largement atteint. D’ailleurs avec 17/23 voix, la cause était entendue. Rien ne pouvait empêcher cette élection de M. Camara qui avait déjà été élu auparavant. La surprise est que la plupart de leurs hommes ont voté en faveur de M. Camara. Finalement, leur menace n’a pas de poids et personne, même le général, ne peut contester cette élection malgré le soutien actif du sinistre, malhonnête, incompétent et partisan de Cellou, le secrétaire général du chef de l’Etat, Tibou Kamara, qui a tenté plusieurs manœuvres pour empêcher la tenue de cette plénière en menaçant le ministre du MATAP, Nawa Damé, de la reporter.

Comme on peut le constater, la clique à out tenté, en vain. Elle oublie même qu’elle a tympanisé l’opinion nationale et internationale sur l’indépendance absolue de la CENI. Une indépendance qu’elle est, d’ailleurs, prête à vouer aux gémonies au profit exclusif de ses intérêts. Décidément, pour cette clique de fraudeurs, la Loi doit être respectée à condition qu’elle serve leur ambition personnelle. En fait, c’est le principe du Deux poids Deux mesures qui s’applique.
La déconvenue pour cette clique de fraudeurs est le silence assourdissant de leurs amis des médias internationaux et, la dernière déclaration de la présidente intérimaire, Mme Camara, qui annonce sa disposition à collaborer avec le nouveau président démocratiquement élu. Finalement, toutes les petites combines du genre, « il faut nommer un religieux au poste de président », ne résistent pas à l’analyse du statut de la CENI.
Finalement, pour la majorité des guinéens, cette question de l’élection du président de la CENI est un faux débat et, il faut se concentrer sur l’essentiel qui est la correction effective des dysfonctionnements constatés au 1er tour, que le clan de Cellou ne mentionne jamais dans ses déclarations, afin d’organiser des élections propres et sans contestations pour préserver la paix sociale.
Alors toutes les tentatives de reprise en otage de la CENI par la clique de fraudeurs semblent vouées à l’échec et, cela la met en rogne à telle enseigne que ses propos frisent le ridicule. C’est pourquoi, on se demande, ici, à Conakry, si Cellou et son complice Sidya n’ont pas perdu la boule. A ce rythme et à cette allure, la défaite pointe à l’horizon au moment où l’Alliance Arc-en-ciel brille de mille feux dans le ciel de Guinée. Alors, à bientôt aux urnes pour le plébiscite du Pr. Alpha CONDE, l’homme du changement et du Rassemblement.
Conakry, le 24 septembre 2010
« Le Lynx de Kaloum »

FLASH : UFDG ET LES RUMEURS DES CONAKRYKAS

(A propos du remboursement des frais perçus par Sidya)
Selon les rumeurs récoltées dans les maquis de Conakry, il semble que le directoire de l’UFDG est à pied d’œuvre pour récupérer une partie des frais de campagne remboursés à M. Sidya Touré, son allié « faiseur de roi » devenu encombrant chaque jour qui passe.
Le coordonnateur de l’alliance AFDG aurait reçu neuf (9) Milliards de FG et, aujourd’hui, on lui réclame un remboursement de Cinq (5) Milliards pour trop perçu eu égard à ses performances. La déception commence à gagner les rangs des hommes de Cellou qui estiment que M. Sidya ne vaut pas, en fait, son pesant d’or. Pourtant, leur leader, Cellou, continue à clamer sur les radiotélévisions (Africa 24) qu’il bénéficie de 65% avec son alliance. Ce décompte arithmétique théorique est à l’origine de leur escroquerie auprès de plusieurs bailleurs de fonds (les sociétés minières surtout) et du soutien d’une certaine Françafrique.
Bientôt l’heure de vérité va sonner et les coqs vont déchanter dans certaines basses cours.
Conakry, le 24 septembre 2010
« Le Lynx de Kaloum »

Le nouveau Président de la CENI, installé dans ses fonctions cet après midi: Discours de Louseny Camara

A cette occasion, le syndicaliste chevronné a tenu un discours on ne plus dire rassurante, de changement, d'apaisement dans une salle archicomble devant un parterre de personnalités politiques, les membres de la CENI, la presse nationale et internationale. Nous  vous livrons l'intégralité de cette allocution:
"J’invite l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire de mon prédécesseur, celui dont l’histoire retiendra le nom comme celui du premier Président d’une Commission Electorale Nationale Indépendante en Guinée ; j’ai nommé notre regretté frère, Ben Sékou SYLLA.
J’ai en effet, une pensée émue pour mon frère né, disparu au moment où par la volonté de Dieu et grâce à l’éducation que m’ont donnée mes parents et à la confiance placée en ma modeste personne par une écrasante majorité de mes pairs, je suis appelé à reprendre le flambeau abandonné par mon illustre prédécesseur rappelé à Dieu le 14 Septembre dernier.
En ces moments où dans mon cœur il y a plus de place pour la méditation que pour la joie, en ces moments singuliers de ma jeune existence, j’implore le Tout Puissant pour me donner l’intelligence et l’énergie nécessaire afin d’accomplir ma mission dans le respect scrupuleux des règles et principes édictées par la loi.
Président de la CENI, je promets solennellement dans le sillage du serment que j’ai prêté en 2007, d’être un humble et fidèle serviteur de l’Institution dont les destinées viennent de m’être confiées.
Mesdames et Messieurs, comme vous le savez, je prends en main les rênes de la CENI entre les deux tours de la 1ère élection libre et transparente de notre pays. Je mesure par conséquent l’importance et la complicité de ma mission tant les attentes sont grandes et l’enjeu énorme.
Relever ce défit à la satisfaction de tous est devenu mon unique raison d’être. Je veillerais à ce que le prochain scrutin soit débarrassé de toutes les scories du tour précédent pour qu’il débouche les résultats empreints du sceau de la transparence et de l’équité.
Pour y parvenir, je compte sur la collaboration franche et loyale que je sais déjà assurée de tous les membres de la CENI, de nos démembrements, et l’appui de nos Partenaires au développement qui ont déjà donné de leur domaine et ne s’arrêteront pas en si bon chemin.
Du Général d’Armée Sékouba KONATE, Président de la Transition, du Gouvernement d’Union Nationale de Transition, du CNT, du CNC, du CES, j’entends bénéficier de la sollicitude et de l’aide indispensable pour accomplir ma mission.
Je rassure le peuple de Guinée que je comprends ses légitimes aspirations à voir notre pays engagé dans la voie de la Démocratie et du Progrès.
Sous ma direction, la CENI sera se montrer digne de la confiance de ce peuple généreux et dynamique aux espoirs trop souvent déçus.
Mesdames et Messieurs, le militant syndicaliste que je suis depuis une vingtaine d’années, rompu au dialogue, ne saurait s’accommodé d’une quelconque forme d’exercice solitaire de pouvoir.
L’esprit collégial sera renforcé à la CENI, les relations avec les Partis Politiques seront plus étroites et plus confiantes. La CENI sera digne de la devise qu’elle s’est choisie : Indépendance, Transparence et Impartialité".
Transcription et décryptage, Jean Leforestier, guinee24.com, Conakry
Standard du site: 00224-65-39-78-56

jeudi 23 septembre 2010

Point de presse du Collège des Jeunes Leaders de Guinée sur la CENI


Le Collège des jeunes leaders de Guinée toujours fidele à sa vocation ; celle de défendre résolument les intérêts du peuple de Guinée exprime ses vives remerciement au président de la transition d’avoir compris qu’après la détection des anomalies, causes des irrégularités au 1er tour de l’élection présidentielle du 27 juin 2010, mieux a été de leurs corrigés pour favoriser un scrutin crédible, transparent et accepté de tous.
Prenant en Compte son engagement de rester à l’écoute de la CENI pour la fixation d’une date irrévocable pour l’élection du 2ème tour, manifeste sa prise de responsabilité historique qui mérite le salut du peuple.
Le Collège des Jeunes Leaders de Guinée convaincu de la confiance que réitère le président de la transition dans cette institution, met une fois encore la CENI devant un fait historique pour lequel, chacun de ses membres en qualité de responsable est appelé a répondre de ses actes devant l’histoire et devant le peuple de Guinée qui, en ait assez d’être martyriser au prix des intentions inavouées.
Alors, une porte honorable pour sortir grandi à l’issu de cette consultation électorale est offerte comme dernière chance à la CENI, a elle d’en saisir.
Dans une tristesse douloureuse et profonde, le Collège présente ses condoléances à toute la famille du feu Ben Sékou Sylla et surtout à la CENI pour la perte d’un de ses très actifs membres.
Par ailleurs, le Collège félicite et remercie l’ensemble des membres de la CENI pour l’acte citoyen et responsable qu’ils viennent de poser ; celui d’élire le successeur du défunt président.
Le Collège des Jeunes Leaders de Guinée prend acte de l’élection de Monsieur Lounceny Camara comme président de la CENI.
Nous le congratulons et le souhaitons bonne chance pour ses nouvelles fonctions.
Il est prié de tout mettre en œuvre correctement et sincèrement pour hautement mériter la confiance et le respect que ses collègues de service l’ont magnifié et surtout celle du peuple qui est d’une porté historique.
Monsieur Lounceny Camara, le Collège tient à vous rappeler que, la responsabilité que vous venez de porter mérite de vous un sacerdoce et loin d’une sinécure.
C’est pourquoi, pour nous du Collège, la confiance du peuple de Guinée symbolise à votre égard le premier soutien digne de sa souveraineté, qui est manifesté par sa volonté d’aller vers une véritable démocratie gage d’un développement harmonieux et durable.
Vive la Démocratie !
Vive l’unité nationale !
Vive le peuple de Guinée !
Fait à Conakry le, 23 Septembre 2010
Le Porte-parole
Ahmed Sékou TRAORE

mercredi 22 septembre 2010

L'information vient de tomber. Le successeur de feu Ben Sékou Sylla est connu. C'est désormais chose faite, la plénière de la CENI de ce mardi 21 septembre vient de confirmer la règle en procédant à l'élection du syndicaliste Lounceny Camara au cours de la plénière de cette institution républicaine en charge de l'organisation des élections en Guinée.

Egalement, la CENI propose la date du 10 octobre pour la 2ème tour de la présidentielle guinéenne.
Il succède ainsi à Ben Sékou Sylla, décédé à Paris des suites d'une longue maladie.
A rappeler que c'est la deuxième fois de suite que Lounceny Camara, syndicaliste de renom, acteur majeur de la société civile l'emporte démocratiquement sur Hadja Aminata Mame Camara, membre du bureau politique national du PUP envoyée à la CENI par son parti.
Elu par 17 commissaires sur 23, le nouveau Président de la CENI appelle à l'unité et au rassemblement de tous ses membres pour un deuxième tour de la présidentielle démocratique, crédible, accepté par tous.
Qui est le nouveau patron de la CENI?
GUINEE24 reviendra dans ses prochaines publications sur le parcours de l'homme.
Aux dernières nouvelles, M. Lounceny Camara sera installé dans ses nouvelles fonctions ce mercredi 22 septembre.
Nous y reviendrons.
Une dépêche de Jean Leforestier, guinee24.com

mardi 21 septembre 2010

UN PREDATEUR DOUBLE DU PIÊTRE POLITICIEN


Cliquer pour agrandir Au seuil du second tour du scrutin présidentiel, il paraît nécessaire que nous nous rappelions assez souvent des conditions dans lesquelles notre pays a été engagé dans ce processus.

Ces repères qui se situent dans un contexte assez particulier nous permettront, à coup sûr, de formuler des jugements courageux et objectifs sur les responsabilités tant collectives qu'individuelles au travers de la période allant de la prise du pouvoir par le CNDD, jusqu'à l'organisation du premier tour de la présidentielle.
Faisons l'économie de la description de cette période si agitée, mais combien palpitante de notre histoire, et interpellons tous les patriotes guinéens à répondre objectivement aux questions suivantes qui du reste sont dialectiquement liées:

1-y a- t-il une réelle volonté d'organiser des élections libres, transparentes et justes susceptibles d'engager le pays dans la voie d'une véritable démocratie?

2- à qui ou à quelle institution la CENI est-elle adossée pour ainsi défier superbement toutes les autorités du gouvernement de transition?
La CENI n'est qu'une commission technique désignée par décret avec la charge d'exécuter dans l'autonomie mais non de façon souveraine, l'organisation des élections avec l'appui du ministère de l'administration du territoire et des affaires politiques.
Cette CENI-là, après avoir été à l'origine de la plus grande déception que le peuple de Guinée n’ait jamais connue, continue de narguer le Premier Ministre et son Gouvernement de transition; d'où l'interrogation sur le statut et la qualité des gens qui se trouvent derrière cette institution.
Il est évident que le Général a toujours exprimé haut et fort sa détermination de conduire cette transition dans la plus grande neutralité.
Seulement voilà: en sus de cette neutralité, il devra veiller à ce que personne ne se serve de son autorité ni de l'influence de son entourage pour manipuler ce processus. Or, il est de notoriété publique que, si la CENI s'arroge une telle attitude, c'est bien parce qu'elle est forte du soutien de certains membres du cabinet présidentiel.
Le Président par intérim qui est un officier militaire de très haut niveau, ne saurait perdre de vue que la CENI est en collusion avec des intouchables dans le dessein de planifier la fraude électorale du siècle. Car en dépit de tout ce que CELLOU et son principal allié abandonné par son électorat chantent sur tous les toits à propos de ces fameux 43% de moins de 50% des électeurs, l'UFDG est convaincu que dans des conditions de transparence, qu'il n'a aucune chance d'obtenir 30% sur un taux de participation de 60%. La tricherie reste donc le seul moyen pour cette bande de voleurs et de racistes d'accéder à la magistrature suprême.
Curieusement, au regard du parcourt de Mr. CELLOU dans l'administration, il est apparu qu'il s'est révélé comme étant le plus grand des prédateurs des deniers publics de tous les temps. On ne fait pas de la politique pour devenir intègre. Si par avance on n'est pas intègre, on devient plus dangereux pour la nation et pour la paix. Le comportement de Mr. CELLOU DALLEIN depuis son engagement à l'UFDG, en est la parfaite illustration.
On peut soutenir le candidat CELLOU DALEIN, normal. On peut même lui pardonner tous les vols commis au préjudice du peuple. De là à voir en lui un homme d'Etat? Jugez-en:
Au premier tour de la présidentielle, on notait en Moyenne-Guinée des excédents de bureaux de vote, tandis qu'ailleurs dans les autres régions, des centaines de milliers d'électeurs n'ont pu voter faute de bureaux de vote. Monsieur DALEIN qui veut être Président de tous les guinéens n'en a pas fait état. Pis, il a demandé le passage immédiat au second tour, en toute connaissance de cause. Le scénario de la fraude se mettait en place.
La cour suprême annonce les résultats définitifs en annulant des centaines de milliers de voix, faute de procès verbaux. On retrouve ces documents dans les bureaux d'un membre de la direction et de la CENI et de l'UFDG. Monsieur DALEIN n'y a pas fait la moindre allusion. Il aurait dû par principe flétrir un tel comportement. Rien n'y fit.
Celui qui demande le suffrage du peuple pour être le président de tous les Guinéens, provoque aujourd'hui des troubles qui lui seront certainement préjudiciables suite à la condamnation par la justice du voleur des procès verbaux et à l'arrestation de ses militants pris en flagrant délit de détention d'armes à feu et d'armes blanches.
Des militants de l'UFDG, armés jusqu'aux dents, attaquent le domicile du Prof. ALPHA CONDE et son siège causant un mort et plus de cinquante blessés graves. Monsieur CELLOU ne condamne pas, il menace plutôt de rééditer un "28 septembre" si les élections sont reportées. On devrait chercher à savoir le véritable rôle que Monsieur CELLOU a joué lors des évènements du 28 septembre 2009.
La CENI elle-même reconnaît être dans l'incapacité d'organiser les élections à la date du 19 septembre 2010, Monsieur CELLOU qui sait que les irrégularités constatées ne sont pas de son fief, demande l'organisation des élections au plus vite fusse au prix d'une guerre civile, pour devenir le Président de tous les guinéens y compris de ceux -là mêmes qu'il méprise.
Quand la responsabilité exige des actes, le silence est coupable. L'histoire nous en édifiera.
Vive la justice,
Vive la République,
Vive la Démocratie.
M'BALIA BANGOURA
M'BALIA BANGOURA

lundi 20 septembre 2010

POUR QUI VOTERONT - ILS ?

Tout le monde sait aujourd’hui, que plus de 50% des guinéens n’ont pas voté au premier tour de l’élection présidentielle du 27 juin dernier. Un bon pourcentage a également été éliminé par le jeu de la fraude ou de la manipulation. En dépit des élucubrations, des manœuvres dilatoires, des stratagèmes autour de la CENI et d’un découpage électoral bizarre, tendancieux et sciemment organisé, ceux qui n’ont pas voté hier s’apprêtent, par la grâce de Dieu, à le faire. Il y a donc un potentiel. Une marée humaine de citoyens frustrés et déterminés à effectuer leur devoir pour la rupture par le changement. Quel guinéen patriote n’aspire pas aujourd’hui au changement ?
Certes, il y a les accrocs, les prédateurs et les nostalgiques. Ceux dont les intérêts particuliers leur sont préférables aux intérêts de la Nation. Ceux-là ne changeront pas de cheval, même s’ils apprenaient que leur héros avait assassiné et découpé en tranches son voisin de quartier parlant une autre langue et ayant une autre vision du futur de la Nation. Entre ceux-là et Satan, il y a complicité. Ils aiment Satan pour ses qualités inhumaines et Machiavel pour sa théorie du pouvoir.
Contre les autres ? Tous les autres.
Les paysans, les femmes, les jeunes, les intellectuels qui ne veulent plus de la mal gouvernance et du sous-développement. La grande masse des exclus du partage. Ce sont ceux-là, ou la plupart de ceux-là qui ont décidé de répondre à l’appel du changement. Malgré la désinformation, les tentatives de corruption, les menaces, le chantage ou la violence, ceux-là n’hésiteront pas un seul instant à voter pour le candidat du changement. Ils ne voteront pas ailleurs, ils ne voteront pas pour les héros maudits de la mal gouvernance pour qu’ils ne croient plus à rien, encore moins écouter les sirènes des représentants d’un passé révolu.

Maintenant que la radicalité sur une date butoir de l’élection a été remise en cause par un déficit de résultat de la CENI, quel est le dernier refuge de ceux qui préfèrent une simple date au chaos d’une élection manquée ?
- Voter pour le professeur Alpha Condé parce qu’on ne peut pas, qu’on ne veut pas s’imaginer que la mal gouvernance, une fois de plus, revienne au pouvoir ;
- Voter pour le professeur Alpha Condé, autant pour s’assurer qu’un barrage efficace serait ainsi opposé aux habitudes scandaleuses de vendre et de piller les richesses nationales. Un barrage efficace aussi contre l’impunité.
- Voter pour le professeur Alpha Condé, c’est donner toute sa chance (enfin !) aux guinéennes et aux guinéens d’accéder finalement au bonheur par le Travail, la Justice et la Solidarité. De toute façon, au-delà du choix de l’Homme providentiel et bâtisseur que chacun de nous fera, qui n’est conscient de la nécessité du changement ? Surtout, de changer ensemble la Guinée.
La Guinée ne pourra affronter les défis qui l’attendent que si la rupture avec une certaine gouvernance et une certaine classe d’hommes est effective. Que la Guinée et les guinéens se libèrent de ses démons, que les clivages obsolètes, les discriminations explosives, les préjugés irrationnels soient redéfinis et redessinés.
Si par le vote massif, les citoyens prennent leur responsabilité, si au-delà du vote, ils reprennent leur destin en main, redeviennent, sous la direction d’un président de la République patriote, compétent, visionnaire et plein de sagesse, les acteurs principaux de leur devenir, la Guinée comblera très rapidement son retard économique. Avec le professeur Alpha Condé et sa coalition Arc-en-ciel, c’est un changement radical, globale et multiforme, humaniste et progressiste qui s’annonce. Il n’est pire aveugle que celui qui ne voit l’arc-en-ciel dans le ciel après le déluge. Pour qui voteront-ils ? N’entendez-vous pas le tonnerre du changement gronder ?
Conakry, le 19 septembre 2010
« Tambalumbé Camara

Communiqué de presse du Directoire de Campagne de l’Alliance Arc en ciel


L’Alliance Arc-en-ciel autour du Pr Alpha Condé est un groupe de partis politiques résolument engagés pour la tenue d’un second tour transparent, crédible, accepté de tous dans un climat de paix et de cohésion sociale.
L’Alliance Arc-en-ciel dénonce vigoureusement tout acte visant à fragiliser le processus de transition. L’Alliance ne saurait donc s’associer à l’organisation d’une journée ville morte envisagée ce lundi 20 septembre 2010. Cette journée ne peut qu’accentuer les souffrances de nos paisibles populations.
Nous profitons de l’occasion pour rappeler à l’ensemble des militants et sympathisants de l’Alliance Arc-en-ciel que lundi est un jour normal de travail au cours duquel ils doivent vaquer à leurs activités habituelles.
L’Alliance demande à tous ses militants et sympathisants, ce jour lundi 20 septembre, de n’arborer aucun signe ou tenue liés à un quelconque parti membre de l’Alliance Arc-en-ciel qui pourrait être utilisé dans le but de ternir son image.
La Direction de Campagne de l’Alliance Arc-en-ciel

dimanche 19 septembre 2010

Guinée: L'alliance "Cellou Dalein Diallo Président" menace de jeter ses troupes dans la rue

Cellou Dalein Diallo est impatient. Nerveux. Agressif. Fatigue? Insomnie? Ces derniers temps, le président de l'UFDG est meconnaissable. Connu pour sa timidité, il s'est si rapidement métamorphosé qu'il est devenu un va-t-en-guerre, proférant des menaces à l'encontre de tous (autorités de transition, camp adverse...).

"Je ne peux plus calmer mes militants. Je suis fatigué", déclare le candidat de l'UFDG.

Quelques jours après, c'est Bah Oury, vice-président de l'UFDG qui appuie son mentor: "Si les militants de l'UFDG ne sont pas libérés d'ici dimanche, nous organiserons une journée ville morte à Conakry". 

"L’alliance ne cautionnera plus la violation des dispositions légales et règlementaires et s’opposera désormais, et de façon énergique, à toute manœuvre visant à empêcher ou retarder l’organisation du second tour de l’élection présidentielle", affirme Mamadou BAH Baadikko, Porte Parole de l'alliance Cellou Dalein Diallo.
Ces appels des responsables politiques de l'UFDG à la révolte populaire, à la désobeissance civile, à la violence... expriment manifestement le renoncement de Cellou Dalein Diallo et de ses partisans au combat démocratique et constituent une menace pour la paix, l'unité nationale... du pays.
En invitant les forces de défense et de sécurité samedi à prendre toutes les mesures pour sauvegarder l'intégrité territoriale, les populations civiles..., le Premier Ministre, Jean Marie Doré prend de facto à témoin le peuple de Guinée, l'opinion publique internationale du chaos dans lequel l'UFDG veut plonger la Guinée.
Un simple report du scrutin du second tour pour des raisons techniques et d'organisation matérielle justifié par la CENI elle-même, explique t-il l'agacement de Cellou Dalein Diallo au point de vouloir brûler le pays en demandant implicitement à ses commerçants de fermer les boutiques, à ses loubards de s'attaquer aux citoyens et de braver les forces de l'ordre?
L'interpellation des loubards, arrêtés en flagrant délit avec des armes à feu et des armes blanches dans les rues de Cosa, Bambeto, Hamdallaye, Koloma.... et non dans leur lit ou leur sommeil, blessant gravement de nombreux citoyens, que l'UFDG considère comme ses militants, exigeant soit leur libération ou la ville morte, sont-ils au dessus de la loi pour échapper impunément à la justice guinéenne?
Aujourd'hui, le temps n'est pas au tapage, au vacarme, aux manifestations de rue, à la ville morte... Ce n'est certainement pas la voie du salut. Le souci de chacun et de tous est d'oeuvrer à la correction des dysfonctionnements évoqués et reconnus par la CENI en vue d'un deuxième tour de la présidentielle crédible, démocratique et libre.
Septembre 2009 n'est pas septembre 2010. Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. Lundi 20 septembre, en appellant ses partisans à troubler l'ordre public et la quiétude des populations, Cellou Dalein Diallo et ses alliés seront les seuls responsables de ce qui adviendra de leur arrogance. La Guinée, l'Afrique et le monde les observent.
Ibrahima Diallo, sociologue guinéen, France

A PROPOS DES EVENEMENTS VIOLENTS ET MALHEUREUX DE LA SEMAINE 36 - La Vérité des Urnes…et maintenant la transparence


Cliquer pour agrandir Les acteurs politiques en Guinée peuvent-ils tirer des leçons de l’Histoire ? Savent-ils qu’il ne s’agit pas surtout d’écrire l’Histoire, mais surtout de la comprendre et savoir l’interpréter correctement? L’attaque du siège du parti d’Alpha Condé dans la matinée du dimanche 12 septembre dernier par des loubards du camp adverse, l’assassinat délibéré à coup de fusil (arme de guerre) d’un de ses militants (Taliby TALL, âgé de 38 ans) devant ce siège par un tireur d’élite préparé et embusqué (un snipper) à l’étage d’en face, faisant plusieurs blessés par balles, les attaques verbales et les tentatives avortées de mise à sac de son domicile à Madina-Mafanco, la veille, autant d’actes de violence indiqueraient-ils le retour des démons ? L’élimination à tout prix du Pr. Condé considéré désormais comme l’obstacle majeur à abattre est-il toujours à l’ordre du jour ?
Violences, manipulations, mensonges et mauvaise foi à répétition, corruption…tous les ingrédients d’une stratégie machiavélique de déstabilisation sont réunis. Si la balle mortelle qui a fauché la vie à un citoyen innocent du RPG avait atteint le Pr. Alpha Condé présent ce jour-là à son siège, à quoi la Guinée et les guinéens auraient assisté ? Certainement à une guerre civile. De nouveau, Dieu a sauvé la Guinée puisque le pire a été évité de justesse.
A l’évidence, Cellou DALEIN Diallo s’est empressé de nier les faits déclarant publiquement que ses partisans n’ont jamais attaqué le siège du RPG. Que faisaient-ils alors ce jour-là avec son cortège près du siège de son adversaire politique. Pourquoi un véhicule avec haut-parleur a-t-il été dépêché sur les lieux, aussitôt après son départ, pour inviter, en son nom les agresseurs à cesser toute hostilité et à regagner leur domicile ?
« Aussi malin soit-on, on ne peut pas être plus malin que celui qui vous observe », dit le proverbe.
A l’évidence, le report de l’élection du 19 septembre, la reconnaissance, en fin, par la CENI de son incapacité à l’organiser à cette date, la déception exprimée par Cellou face au constat des insuffisances recensées et communiquées officiellement par cette institution, les préoccupations apparues dans le discours du général Sékouba Konaté, président de la Transition , annonçant, avec un réel agacement et une certaine tristesse ce report, de même que la mort subite de Ben Sékou Sylla, président de la CENI … soulèvent d’une certaine manière cette éternelle question philosophique et historique : la politique est-elle condamnée en Guinée à répéter les mêmes erreurs, malgré les désastres qu’elles ont provoquées dans le passé ?
A l’évidence, la mauvaise graine semée par feu BA Mamadou, à savoir c’est le tour des peulhs, de son vivant est entrain de faire plus de mal que de bien à la Nation. Et particulièrement à sa communauté d’origine. Pour la conquête du pouvoir à tout prix et par tous les moyens – même les plus condamnables- la stratégie de déchirement du tissu social, l’ethnocentrisme visible à tous les niveaux, la manipulation d’une jeunesse inconsciente des risques graves que le machiavélisme de certains politiciens assoiffés du pouvoir pourrait engendrer comme conséquences catastrophiques pour le pays engagent aujourd’hui notre responsabilité citoyenne, s’il est vrai que nous aimons réellement le bonheur de notre patrie commune.
La nouvelle stratégie de l’escalade de la violence, le refus systématique de donner un contenu concret, positif et vérifiable aux qualificatifs : « élections transparentes », « crédibles » et « apaisées », sans jamais insister sur la nécessité de corriger les dysfonctionnements, au profit de la date butoir du 19 septembre entretiennent naturellement des doutes.
Des leçons de l’Histoire voudraient justement nous faire éviter des élections démocratiques fictives, où la fraude déposséderait le vrai gagnant de sa victoire, où la paix sociale de plus en plus précaire éclaterait en lambeaux. Que perdraient nos deux candidats du second tour entrain de faire plus de mal que de bien à la Nation. Et particulièrement à sa communauté d’origine en ayant une élection véritablement respectueuse de la transparence, du droit et de la justice et acceptée par tous.
A en juger par l’échec de toutes les tentatives de mise en route d’une machine électorale réellement en panne, rien ne permet d’augurer que la Guinée réussira son entrée triomphale dans la démocratie si les faiblesses et erreurs et dysfonctionnements constatés lors du premier tour ne sont pas corrigés. Au regard du chaos mieux vaut alors « aller lentement mais sûrement » que de se laisser entraîner dans une nouvelle aventure dictatoriale.
Par ailleurs, ce qui est intéressant et réellement positif pour tous, c’est la primauté de l’unité nationale sur l’ethnocentrisme, le régionaliste, des intérêts supérieurs du peuple guinéen sur des intérêts particuliers et égoïstes. Dans la campagne électorale en cours, on peut s’interroger sur la raison de certaines escalades verbales ou physiques, de la mauvaise foi de certains médias, de l’irresponsabilité ou de la démission de certains intellectuels face au destin de la Nation. A les entendre, à les lire, à les voir agir, à décrypter le mécanisme et la finalité de leur stratégie, ils nous font croire que la malgouvernance, la libre circulation de la drogue dans le pays et une nouvelle dictature plus inhumaine et plus catastrophique que celle que nous avons connue seraient le sens de leur combat d’aujourd’hui. Il convient de planifier leur éviction par un vote massif en faveur du changement. Il ne faut pas se nourrir d’illusions, l’ombre de la mafia, des néoconservateurs ou de la dictature ethnique plane sur la Guinée. Dans ce combat très difficile, les forces du changement restent dans la ligne de mire des partisans de la continuité ou de la démocratie raciale.
Scénario catastrophe
Où cela nous mènera t-il ?
Fondamentalement, deux issues sont possibles, l’une positive, l’autre négative. Dans la mesure où la stratégie des ennemis des forces du changement, en menaçant de recourir à la force brutale – une force qu’ils sont entrain de mettre sur pied en armant leurs militants-, ont pour objectif de préparer le terrain à l’esprit du Mal, du sabotage – avant et même après – les élections, si la conviction est faite que le peuple les rejetterait par un vote massif incontestable. Les derniers évènements semblent donner raison aux forces du changement en exigeant la moralisation et le contrôle rigoureux de tous les préalables liés aux élections.

Le désaveu des forces conservatrices est contre productif et suicidaire à terme. Par contre, le refus des forces du changement de se laisser entraîner dans l’escalade de la violence crée alors en faveur de celles-ci un nouveau courant de sympathie. Sans doute aussi une adhésion populaire davantage affirmée car la population aspire à la paix et au changement. Si elle maintient et renforce sa politique de rassemblement autour de l’idéal, si elle se démarque du chantage des commerçants usuriers, si elle continue à proclamer sa volonté de changement conformément aux attentes des populations, le rêve d’un changement de régime se réaliserait alors sous sa bannière. Dans ce cas, c’est plutôt les forces conservatrices qui paieraient les pots cassés. Et tout porte à croire que Cellou Dalein Diallo est pris en otage et que les manœuvres pour se libérer de ce carcan sont de plus en plus étroites. A présent, il redoute de se retrouver isolé régionalement et internationalement. Qui plus est, les remarques critiques de l’Union européenne, à propos des faiblesses du premier tour, sont pour l’essentiel, les mêmes que celles formulées par la coalition Arc-en-ciel.
Le calme plat observé par le Pr. Alpha Condé et ses partisans, la nervosité du camp adverse ne sont-ils pas les signes avant coureurs de la victoire ou de la défaite ?
Les leçons de l’Histoire
La débâcle des forces conservatrices – ou ethnocentristes – se dessine de plus en plus nettement. Les amis et certains partenaires de ce camp le pressentent. L’erreur politique que le leader de cette coalition est entrain de commettre sous l’influence négative de forces anti-démocratiques, anti-développement alliées à la fraçafrique aura des conséquences non moins prévisibles sur son avenir politique et sur celui de ses principaux alliés.
Or les erreurs, en politique, sont souvent fatales et se paient cache. Ce n’est pas en livrant un combat illégitime qu’on peut en faire un combat légitime.
La stratégie de la conquête du pouvoir par la force d’inspiration raciste a conduit Hitler au désastre de la guerre.
Mépriser la volonté de la base électorale, ces masses populaires qui brillent par leur pauvreté mais dont les voix comptent dans l’urne relève d’une vision erronée et de l’orgueil. Et c’est justement à cause de son orgueil et d’une mauvaise analyse de l’évolution du monde que Dieu a condamné Satan. Sans base électorale réelle, comment Cellou peut-il compter sur Sidya, Abe Sylla et autres ? De plus en plus, il se retrouve enlisé dans les marais des résultats fictifs du premier tour. Il ne sait ni comment gagner, ni comment s’en sortir, désormais. On ne corrige pas une erreur de l’Histoire en la répétant encore et encore. Y persévérer ne fait que l’exacerber. Et c’est sans doute, un des atouts du Pr. Alpha Condé qui a su pardonner aux présidents Sékou Touré et Lansana Conté malgré qu’il fût leur victime.
La Guinée vient de loin. Son histoire surtout depuis l’indépendance, est pleine de fureur, de sang et de larmes. Sa vie est pleine de pauvreté, de misère et d’injustice. Avec le choix prochain d’un nouveau président de la République, la vieille question de savoir si la politique peut tirer les leçons de l’Histoire trouvera une réponse de plus dans le vote des citoyens. Quelle que soit cette réponse, ses conséquences positives ou négatives auront une grande portée.
Le Professeur Alpha Condé à l’écoute du Peuple demande pour sa part : le changement. Qui prétend le contraire ?
Alors, Ensemble, changeons la Guinée , dit-il.
Conakry, le septembre
Analyse de « TABAMLUMBE Camara »

samedi 18 septembre 2010

Communiqué de presse de l’Alliance Arc-en-ciel

L’Alliance Arc-en-ciel autour du Pr Alpha Condé est un groupe de partis politiques résolument engagés pour la tenue d’un second tour transparent, crédible, accepté de tous dans un climat de paix et de cohésion sociale.
L’Alliance Arc-en-ciel dénonce vigoureusement tout acte visant à fragiliser le processus de transition.
L’Alliance ne saurait donc s’associer à l’organisation d’une journée ville morte envisagée ce lundi 20 septembre 2010. Cette journée ne peut qu’accentuer les souffrances de nos paisibles populations.
Nous profitons de l’occasion pour rappeler l’ensemble des militants et sympathisants de l’Alliance Arc-en-ciel que lundi est un jour normal de travail au cours duquel ils doivent vaquer à leurs activités habituelles. L’Alliance demande à tous ses militants et sympathisants, ce jour lundi 20 septembre, de n’arborer aucun signe ou tenue liés à un quelconque parti membre de l’Alliance Arc-en-ciel qui pourrait être utilisé dans le but de ternir son image.
La Direction de Campagne de l’Alliance Arc-en-ciel

Duperie de la CENI: C’est ce samedi que la SAGEM remettra le matériel électoral …


La commission électorale nationale indépendante avec son directeur des opérations, Pathé Dieng et son chargé de com, Thierno Sadou Bayo ont beaucoup parlé mais la réalité était ailleurs.
C’est seulement ce Samedi que la société française, SAGEM remettra  les documents électoraux à la CENI (PV, listes d'électeurs, listes d'émargement) à partir de 9 h 00.

Mais dans tout ça, la CENI rassurait que tout était sur place et traitait même d’incrédule a ceux qui disaient qu’elle n’était pas prête.
Notons enfin que la cérémonie aura lieu au ministère de l’administration du territoire et des affaires politiques. Nous y reviendrons

vendredi 17 septembre 2010

La milice armée de l’Ufdg ou Cellou Dalein DIALLO néo politicien dangereux!

Nous, de l’Association Guinéenne des Sans Voix – Aguisav ou La Voix des Sans Voix, sommes vraiment préoccupés, inquiets et même effrayés par l’allure que prennent les évènements en cours de cette campagne électorale pour le second tour des élections présidentielles. Quand dans un pays comme le nôtre, les partisans d’un candidat s’accaparent des armes de guerre pour ouvrir le feu à balles réelles sur les militants d’un parti réunis à leur siège entraînant un mort, des dizaines de blessés graves et d’importants dégâts matériels. Cela relèverait de la déraison. Mieux c’est le comble des combles.

Incroyable, mais vrai. Cela s’est passé en Guinée ce 12 Septembre. La milice armée de l’Ufdg de El Hadj Cellou DIALLO a effectivement ont tiré à balles réelles sur les Rpgistes du Prof Alpha CONDE à leur siège au quartier Minière Conakry. Amadou TALL, 40 ans, y a perdu la vie laissant derrière lui 4 enfants et 2 femmes. (Que son âme repose en paix. Amina.)
La Voix des Sans Voix s’incline pieusement devant l’âme du disparu, adresse ses condoléances les plus émues à la famille éplorée et à l’Alliance Arc-en-ciel du Prof Alpha CONDE et souhaitent prompt rétablissement aux blessés.
Pire encore! Nous remarquons que les partisans du candidat Cellou Dalein DIALLO se réjouissent, sans regret, du fait qu’ils ont réussi à tuer dans le rang du camp adverse. Pas plus tard qu’hier soir nous avons vu de nos propres yeux les partisans de Cellou Dalein congratuler et même se féliciter du fait que l’un des gardes du Prof Alpha CONDE atteint d’une balle dans la poitrine lors de la fusillade aurait succombé de ses blessures. Des Sms circulaient dans leurs téléphones pour propager cette ’’heureuse nouvelle’’ tellement qu’ils étaient visiblement satisfaits et contents, en disant que les Rpgistes ont eu ce qu’ils ont cherché.
Voyez-vous jusqu’où va la haine raciale de Cellou Dalein DIALLO et de ses partisans. Comment peut-on souhaiter la mort pour son prochain? Or notre Prophète Mohammad (Paix et Bénédiction sur Lui) a dit dans les Hadiths: « Ne souhaitez pour vos prochains que ce que vous souhaitez pour vous-mêmes ». Nous, nous demandons où est partie leur foi musulmane, s’ils sont vraiment croyants.
C’est inhumain, inafricain, amoral et cynique.
Nous, de la Voix des Sans Voix, nous ne pouvons pas croire que des guinéens puissent se réjouir de l’endeuillement du peuple martyr de Guinée à travers des manifestations pacifiques et démocratiques. Vraiment nous ne pouvions pas le croire.
Dalein DIALLO et ses partisans ne savent pas qu’un guinéen tué est un mort de trop. D’autant plus que le peuple de Guinée n’a pas fini encore de pleurer ses morts. Si Dalein et ses partisans ont oublié cela, la Voix des Sans Voix, quant à elle, ne saurait l’oublier.
Nous avons horreur de voir le guinéen nagé dans le sang parce que tué inutilement et sauvagement par un autre guinéen. Nous disons à tout cœur: Plus jamais cela! Plus jamais cela! Plus jamais cela! dans notre pays la Guinée.
Il est à rappeler que c’est la première fois dans l’Histoire de la Guinée qu’un parti dispose d’une milice privée et armée. Nous ne l’avons pas vu avec l’Unr de Feu BA Mamadou, le Prp de Feu Siradio DIALLO, ni avec le Pgp de Alpha Abdoulaye Porthos DIALLO. Même avant l’indépendance le Bag de Diawado BARRY et le Pdg Rda du Président Ahmed Sékou TOURE n’en disposaient pas.
Pour quoi l’alliance Ufdg de Cellou Dalein DIALLO en dispose?
Il faudrait que les autorités compétentes de la transition prennent leurs responsabilités notamment Général Sékouba KONATE et le Pm Jean Marie DORE avant que ce soit trop tard.
Il est aussi à rappelé que El Hadj Mamadou Cellou Dalein DIALLO n’est qu’un néo politicien dangereux qui n’a rien à envier au chef historique de Linkata Mangosuthu BUTHELEZY en Afrique de Sud. Il est venu à la politique en fin 2006 après son fracassant limogeage du poste de premier des ministres par Feu Général Lansana CONTE. Avant il n’avait jamais mené un combat politique pour le bien-être de nos populations comme les Alpha CONDE, Jean Marie DORE encore vivants.
Durant toute sa carrière de petit commis de l’Etat, El Hadj Mamadou Cellou Dalein DIALLO servait avec dévotion un système qui était décrié, le système dictatorial et sanguinaire du Général Lansana CONTE. Donc en apprenti sorcier, privé de la culture de l’Etat de droit, pour lui le sang du guinéen importe peu. C’est l’objectif visé qui l’obsède: le pouvoir. Un machiavélisme mal ficelé qui ne dit pas son nom.
Le triste bilan de l’Ufdg de Cellou Dalein pendant ces présidentielles: Affrontement Ufdg – Ufr de Sidya TOURE à Coyah: 6 morts plus d’une trentaine de blessés et d’importants dégâts matériels; Attaque au siège du Rpg du Prof Alpha CONDE avec des armes de guerre: 1 mort, des dizaines de blessés graves et d’importants dégâts matériels. Le Linkata de M BUTHELEZY ne peut pas faire mieux. Sans compter les dizaines de morts et de blessés que la horde des motards ont entraîné durant cette campagne électorale.
El Hadj Cellou Dalein DIALLO se dit déjà accrédité de plus de 64% de l’électorat guinéen, lui et ses alliés. S’il est réellement sûr de ce score, point d’agitations, surtout point d’incitation à la haine raciale et à la violence. Pour quoi est-il plus pressé que la Ceni qui est le maître d’œuvre des élections? Pour quoi refuse-t-il que les anomalies et dysfonctionnements soient corrigés avant ce scrutin? Un candidat populaire reste toujours populaire quelque soit la date fixée pour le scrutin!
Certainement dans le but de discréditer, d’intimider et de menacer le Pm Jean Marie DORE et son gouvernement Cellou Dalein DIALLO déclare qu’il a trop subi des exactions, qu’il a fait trop de concessions et que ses plaintes ne sont jamais prises en compte. Et il lâche les phrases assassinantes de la quiétude et la paix sociales: « Je ne peux plus contenir mes partisans. Il y aura un second ’’28 Septembre’’… » dixit Cellou Dalein DIALLO à la Rtg. Souvenez-vous quand Capitaine Moussa Dadis CAMARA disait qu’il ne peut plus contrôler l’Armée.
Nous, nous lui posons les questions auxquelles il doit répondre scrupuleusement au lieu de procéder à la fuite en avant pour manipuler l’opinion publique et surexciter ses partisans en véritable pyromane.
Cellou Dalein DIALLO doit nous répondre sincèrement à cette questionnaire s’il est digne et honnête et s’il dit vrai:
1°) Il se dit avoir subi des exactions. Lesquelles et de la part de qui? Si cela s’avère vrai, la Voix des Sans Voix sera à ses cotés pour les dénoncer.
2°) Il déclare avoir fait trop de concessions. Quelles sont ces concessions qu’il a faites au cours de cette transition, du moins au cours du second tour des présidentielles? Nous serons les premiers à le féliciter et à le défendre si ce qu’il dit est vrai.
3°) Il dit qu’il a toujours porté plaintes, mais ses plaintes tombent toujours en lettres mortes dans les tiroirs de la Justice. Quelles sont ces plaintes? Qu’il nous les énumère. Nous serons à ses cotés pour défendre les dossiers.
Nous savons dores et déjà que El Hadj Cellou Dalein DIALLO ne le fera pas. C’est pour cela nous nous lui disons de cesser de jouer à la politique politicienne. Même si nous ne savons pas maintenant ’’si c’est lui qui manipule ses partisans, ou si c’est son entourage qui le manipule’’. Toujours est-il que Cellou Dalein est entrain de perdre la raison. Comme dit l’autre: ’’la passion étouffe l’esprit, supprime l’intelligence et dépersonnalise l’homme’’.
Nous pensons qu’il faut aider Cellou Dalein à se ressaisir pendant qu’il est encore temps, au lieu qu’il se mette à préparer un second « 28 Septembre ». Qu’il sache que le Peuple de Guinée n’en veut plus. Faire couler inutilement le sang des guinéens, nous, de la Voix des Sans Voix, nous n’en voulons plus. Que Dalein et ses extrémistes pyromanes le comprennent.
Tout le vœu, tout le souhait du Peuple Martyr de Guinée aujourd’hui, c’est d’avoir un Président de la République démocratiquement élu dans la transparence et dans l’équité, dans la paix et la quiétude. Le reste ce n’est plus l’affaire des guinéens. Donc ce n’est pas la peine de se cacher derrière une communauté pour advenir à ses intérêts personnels et égoïstes. Le peuple de Guinée est déjà mûr pour se laisser manipuler et tromper de la façon.
Aux autorités de la Transition, notamment Général Sékouba KONATE et le Pm Jean Marie DORE de prendre toutes les dispositions adéquates pour circonscrire à sa plus petite expression l’épiphénomène Cellou Dalein DIALLO pour sauver la Patrie en danger. Il ne faut jamais laisser un prédateur patenté de la trempe de Cellou Dalein qui, après avoir mis économiquement la Guinée à terre et veut maintenant opposer les Guinéens entre eux pour accéder au fauteuil présidentiel dans la confusion. Il faut le lui empêcher, au besoin le neutraliser. Et maintenant.
Aux Guinéennes et Guinéens de comprendre qu’un pays comme le nôtre ne peut pas continuer à vivre éternellement en cascade de crises. Dans les quatre dernières années: il y a eu la crise avec Général Lansana CONTE; Avec l’arrivée de Capitaine Moussa Dadis CAMARA l’on se croyait à la fin des crises; Hélas! Après le départ de ce dernier l’on se croyait du bout du tunnel, maintenant nous sommes dans une crise que Cellou Dalein et ses partisans veulent créer de toutes pièces.
A quand la fin des crises en Guinée pour faire face au défi du Développement qui nous interpelle tous? Chacun de nous doit y réfléchir.
Que Le Tout Puissant Allah protège la Guinée.
Amina.
A bon entendeur, Salut!
Egalité – Patriotisme – Fraternité
Madina Sig, le 17 Septembre 2010
P/Le Bureau Exécutif de l’Aguisav – La Voix des Sans Voix
Le Président Dr Fran Morri T. SAMMOURAH
Contact: (+224) 64 339 780