Pages

jeudi 14 octobre 2010

Qui se cache derrière Thierno Saidou Bayo et consorts? Tibou Kamara, la cinquième colonne de l'UFDG à la présidence de la République

A quoi joue Tibou Kamara? La présidence de la République n'a aucune possibilité prévue par la constitution de se mêler des affaires intérieures de la CENI. Et cela, sous aucun prétexte. On est en démocratie, les règles et les principes sont à respecter scrupuleusement, surtout quand il s'agit d'une transition pour la réussite de laquelle le général d'armée Sekouba Konaté ne ménage ni son temps. Ni son énergie.
Mais, la crise provoquée par certains commissaires de l'institution à la solde de l'UFDG prouve que des proches collaborateurs du Président intérimaire notamment le Ministre d'état, Tibou Kamara en complicité avec Thierno Saidou Bayo, entretient cette crise. Est-ce pour prolonger la transition? Est-ce pour favoriser le candidat "l'Alliance Cellou Dalein Président"?
En effet, mardi 12 octobre, une causette appelée plénière organisée entre cinq pétitionnaires, pardon cinq rebelles corrompus jusqu'à la moelle épinière a envoyé une correspondance destinée au président intérimaire, dit-on, mais en réalité à Tibou Kamara la cinquième colonne de l'UFDG l'informant de la désignation de Foumba Kouroumah à la présidence de la CENI. Quelle malhonnêteté! Si le ridicule pouvait tuer.
En quoi l'élection du Président de la CENI une institution indépendante, intéresse t-elle le général Sekouba Konaté?
C'est un secret de polichinelle. Aucun texte du règlement intérieur de la CENI ne prévoit la désignation du Président de l'institution par pétition. Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante est élu par la plénière ordinaire ou extraordinaire par les 2/3 des commissaires soit 17 membres.
C'est dans ce cadre que le mardi 21 septembre, par 17 voix sur 18, Louseny Camara a été élu conformément au règlement intérieur à la présidence de la CENI.
Pour consolider la transparence du scrutin du 24 octobre, le général d'armée Sekouba Konaté a mis en place un comité de suivi et d'évaluation du processus électoral auquel sont associés les membres des deux partis finalistes. Une décision qui rassure tout lemonde notamment l'opinion publique guinéenne, la CEDEAO, l'Union Africaine, la communauté internationale, sauf l'UFDG dont la seule consolation réside dans la désignation d'un nouveau président pantin à sa solde qui proclamera Cellou Dalein Diallo, Président au soir ou le lendemain de l'élection présidentielle. Y a t-il assurance plus certaine que de créer un tel comité de suivi? Garantie mieux indiquée pour l'organisation d'un deuxième tour de la présidentielle crédible?
Le Président de la transition devrait rappeler rapidement Tibou Kamara à l'ordre car, ses agissements au compte de l'UFDG connus par tous les Guinéens sauf lui seul, pourraient être perçus à juste titre comme une implication implicite du président de la transition dans les manoeuvres de déstabilisation de la CENI, et ce, à 10 jours du second tour de la présidentielle prévue le 24 octobre prochain, pour pérenniser la transition.
Pour l'histoire, si le général Konaté arrivait à tomber dans le jeu machiavélique, partisan et dangereux de Tibou Kamara qui est loin d'être un collaborateur sincère, honnête, sérieux..., il ferait courir les risques inévitables d'une nouvelle crise politique à la Guinée voire d'une confrontation qui menacerait le succès de la transition pour laquelle il se donne tant et dilapiderait de facto son capital confiance acquis auprès de la communauté internationale et de ses compatriotes.
"Gouverner, c'est prévenir", dit-on.
Focus de GUINEE24

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire