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lundi 1 novembre 2010

Déplacés de Siguiri, Kouroussa, Kankan et Kissidougou : qu’on ne laisse pas Cellou en faire un fonds de commerce

Déplacés de Siguiri, Kouroussa, Kissidougou, ... :Après avoir épuisé, en vain, tous les subterfuges et circonvolutions possibles pour "kidnapper" le fichier électoral de la CENI, tenter de corrompre tous les membres de la CENI et échouer dans son plan B à se faire élire au 1er tour, Cellou comme une bouée de sauvetage, se rabat actuellement, désespérément, sur le vote des déplacés de Siguiri, Kankan, Kouroussa et Kissidougou. Aujourd’hui, il ne parle plus que de ces déplacés arrivés en Moyenne Guinée. Il avance même le chiffre invraisemblable de 40 000 personnes, et parfois de plus de personnes que de recensées dans les zones en question, toutes ethnies confondues.
En nous intéressant un peu à la question, on a constaté qu’à Dalaba par exemple, sur la base des données reçues auprès du comité d’accueil que les autorités ont bien voulu mettre en place, le nombre de personnes reçues ne fait pas 200 personnes.
Ainsi, il nous paraît clair d’interpeller la CENI afin qu’elle ne se laisse pas tromper par les larmes de crocodile de l’UFDG.
En effet, après avoir pris en otage pendant des semaines les zones de Bambeto, Cosa, Hamdalaye, où ils ont causé de graves dommages à tous les paisibles riverains non membres de l’UFDG, les jeunes de l’UFDG sont passés outre, ils ont empoisonné des militants du RPG lors de la réception du Pr. Alpha Condé, même si ce parti refuse de les pointer du doigt.
Finalement, ce qui devait arriver arriva. La violence appelle la violence. Les affrontements entre les partisans des deux camps ont entraîné le déplacement de 2000 personnes.
C’est cette autre situation que "l’Alliance Cellou Président", prête à bondir sur la moindre des occasions, veut retourner en sa faveur, en extrapolant la réalité pour améliorer son électorat. Elle parle de plus de déplacés que de l’ensemble des citoyens dans les préfectures suscitées.
Nous interpellons la CENI sur la question. Elle doit faire beaucoup attention.
A propos, un membre de l’Alliance Arc-en-ciel fait des analyses : "Il ne peut pas y avoir plus de déplacés dans les zones de réception que dans les zones de départ. La CENI doit totaliser, par exemple, le nombre de personnes de Siguiri reçues en Moyenne Guinée sur le nombre total de votants de Siguiri et faire ainsi des rapprochements. Il ne faut point se laisser distraire par les élucubrations et délires de Cellou".
Sur cette question comme sur bien d’autres, le Général Siaka Toumany Sangaré, le président de la CENI, doit éviter vaille que vaille de se tromper.
Il en va de l’honneur du Mali et de la Francophonie dont il est issu, mais il en va surtout de la crédibilité des élections guinéennes.
Oumar Kaba

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