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lundi 22 novembre 2010

Le Pr. Alpha Condé Premier Président démocratiquement élu de la Guinée. Cellou Dalein Diallo joue au mauvais perdant en criant à l’ethnocentrisme !

La démocratie est le pouvoir du Peuple, par le Peuple et pour le même Peuple. Cette définition n’a pas failli en Guinée. Après un demi-siècle de combat politique avec son cortège de souffrances, celui que les médias appellent affectueusement ‘’l’opposant historique’’, en guise de reconnaissance pour l’instauration de la démocratie en Guinée, a été plébiscité par ses compatriotes pour être le Premier Président démocratiquement élu de l’histoire de la Guinée. Comme l’a si bien dit le principal intéressé, tout le monde connaît son histoire. Le Pr. Alpha Condé a consacré sa vie, en compagnie des Doyen Bâ Mamadou, de Siradio Diallo, Pr. Alfa Sow, (paix à leurs âmes) et de Jean marie Doré l’actuel Premier Ministre, à l’unique combat : l’instauration d’un Etat de Droit en Guinée.
Ce pari, avec un soutien sans faille de la majorité de guinéens, le Pr. Alpha Condé, Président du RPG, soutenu par l’Alliance ARC-EN-CIEL, l’a gagné lors du second tour des élections présidentielles du 07 novembre 2010. Dans ce duel l’opposant à un des anciens Premiers ministres, et non des moindres, car il s’agit de celui-là qui a inlassablement contribué à dilapider l’économie guinéenne à travers des actes posés, en l’occurrence M. Mamadou Cellou Dalein Diallo, le leader historique de la politique guinéenne était persuadé qu’il n’y avait pas match. Le score le prouve à suffisance. Alpha Condé a pulvérisé Cellou Dalein Diallo à Conakry (4 communes sur 5) et dans les régions administratives du pays (3 régions sur 4). Pour finir, le score est politiquement létal pour denier maillon de la continuité en Guinée: 52,52 % contre 47,4%.
Sentant sa cuisante défaite imparable, au mépris des engagements non seulement pris devant le du Groupe International de Contact sur la Guinée, mais aussi et surtout, ceux signés sous l’arbitrage du Général Malien, Siaka Toumany Sangaré, Président de la Commission Nationale Electorale Indépendante, le bourreau de AIR GUINEE s’est rétracté derrière sa communauté, en jouant à la victimisation, tout en dénonçant des attaques contre son ethnie. Avant même la tenue du scrutin, le 06 novembre 2010, quelques heures après la signature du protocole d’accord entre les deux finalistes, le leader de l’Union des Fraudeurs de la Guinée (UFDG), sur leurs représentations dans les Bureaux de vote, et l’acceptation des résultats par les deux camps, a récusé le vote de Siguiri et de Kouroussa. Son adversaire du moment, l’opposant de toujours, le Pr. Alpha Condé a même ironisé : « Comment peut-on annuler un vote qui n’a pas encore eu lieu ? »
Et vint le jour désormais historique du 07 novembre 2010. Annoncé au bureau de vote dans les environs de 10 heures locales, le parvenu de la politique guinéenne, se fera attendre par les journalistes et autres photographes venus immortaliser l’évènement. Habité par la certitude de perdre l'élection, Cellou Dalein était sûrement partagé entre l'abstention et le boycotte du vote. Finalement, c’est à 14h que Mamadou Cellou Malin Diallo a glissé son bulletin dans l’urne. Vu son score dans ce même bureau de vote et dans le reste de la commune de Dixinn, l’on se demande s’il n’a lui-même pas voté pour le leader du RPG. Car c’est de cette commune qu'est partie sa défaite électorale.
A peine la fermeture des bureaux de vote, le prédateur de l’économie reconverti en politicien enchaîne des sorties hasardeuses contre les votes de Siguiri et Kouroussa, deux villes devenues dorénavant son pire cauchemar. Au fur et à mesure que des résultats tombent, l’adrénaline du bradeur de l’Usine d’alumine de Friguia monte. Appuyés par ses lieutenants, des fraudes massives et imaginaires sont sur le bout des lèvres de celui qui a fait son baptême de feu en politique face au dinosaure de la politique guinéenne.
Comme un gamin dans un magasin de jouets, Mamadou Cellou Dalein Diallo, le malin de la politique guinéenne, élargie ses demandes d’annulation sur d’autres préfectures de la Haute Guinée. Puis, il bondit sur Conakry. D’abord la commune de Matam est dans son viseur, ensuite Kaloum, et enfin sous son nez et sa barbe, la commune de Dixinn tombe dans son collimateur. Pour couronner la saison de contestations à Conakry, Cellou Dalein jette son dévolu sur la Commune de Matoto. A ce niveau, ceux qui les entendent (Cellou et ses lieutenants) ont comme l’impression qu’ils ont perdu la raison.
D’annulation partielle du vote de certains bureaux à l’annulation totale des villes acquises à son adversaire, Cellou dirige son arsenal de contestation aveugle sur la Basse côte. Des nouvelles peu rassurantes, quant à sa victoire, lui parviennent de la Région des agrumes. Les incendiaires, Dr Oussou Fofana et un certain Faya Milimono, téléguidés pas le pyromane Bah Oury, l’ex ministres de la réconciliation nationale, prennent le relais de leur patron. Toutes les circonscriptions électorales de la Guinée sont à annuler partiellement ou totalement. Et le comble, c’est Forêt qui tombe dans leurs réclamations. Fraudes massives partout en Guinée. Dénonçaient –ils avec une forte dose stupidité sans la moindre preuve. Sauf dans son fief : La région du Foutah et la commune de Ratoma, où 100 % des électeurs sont censés être de l’UFDG. Certains observateurs, à les entendre dans leurs pérégrinations, ne tardent pas à les assimiler aux psychopathes. Tellement les novices de la politique guinéenne avaient perdu complètement les pédales. La raison aussi.
Pendant que la CENI , sous la présidence du général malien, Siaka Toumany Sangaré, était occupée à centraliser les votes, et les Procès Verbaux de bureau de vote, Mamadou Cellou Malin Diallo et sa clique enchaînaient des accusations de fraudes massives. Et pourtant, c’est bien de Cellou Dalein Diallo, via Sidya Touré, Président de l’URF et principal allié de l’UFDG, qu’est partie l’idée de la nomination d’une personnalité de consensus à la tête de cette institution. « Une personnalité étrangère. De préférence un africain », avait réclamé à cor et à cri l' UFDG. La communauté internationale, soucieuse de la stabilité de la Guinée , avec l’appui de la francophonie, a proposé cet expert des questions électorales à l’OIF qu'est le général Siaka Toumay Sangaré. La pilule n’était pas facile à avaler pour l’Alliance ARC-EN-CIEL. Mais confiant de son étoile et de sa longue lutte pour le peuple de Guinée, le Pr. Alpha Condé a pris la sage décision d’accepter la proposition du malien pour départager la guinéens.
Les observateurs auront aussi noté que durant toute la phase du dépouillement jusqu'à la centralisation des résultats du vote, le candidat du RPG et de l'Alliance ARC-EN-CIEL s'était imposé le silence, laissant ainsi la liberté et l'indépendance tant réclamées pour la CENI.
Dans sa stratégie du chaos, lors d’une conférence presse, l’on ne sait quel virus avait piqué Mamadou Cellou Dalein Diallo, devant une parterre de journalistes, il s’arrose le droit de demander à la CENI de surseoir à toute publication des résultats partiels pour une vérification minutieuse. Comme un fou au milieu de la cité, Cellou a semblé dépasser la limite du tolérable : « Si les résultats provisoires sont proclamés samedi ou le dimanche, nous ne les reconnaîtrons pas… »
C’était la ligne rouge à ne pas franchir. Le professeur Alpha Condé rompt alors le silence. Et il demande à la CENI de publier les résultats provisoires, conformément la loi. De passage, lors de son point de presse, le Pr. Alpha Condé précise : « J’ai gagné quatre communes sur cinq à Conakry, toutes les préfectures de la Basse Guinée à part Boké, toutes les préfectures de la Forêt et de la Haute Guinée. Comment voulez vous que je ne gagne pas ? »
Liberté d’expression oblige, le futur perdant convoque aussi une conférence de presse pour annoncer qu’il a gagné l’élection mais sans dire dans quelles circonscriptions électorales. Oubliant seulement que celui qui gagne une élection ne demande jamais de surseoir à la publication des résultats.
C’est dans cette indescriptible situation que la CENI a décidé, après consultation de la Cour Suprême , de proclamer les résultats provisoires du scrutin. Ne s’attendant qu’à sa défaite, Mamadou Cellou Dalein Diallo, candidat de l’UFDG prend l’historique décision de boycotter la cérémonie. Peine perdue. Les diplomates accrédités à Conakry, les présidents des Institutions de la Républiques sont présents, ainsi que les représentants du candidat du RPG et de l’Alliance ARC-EN-CIEL.
Pendant ce temps, les partisans de Mamadou Cellou Dalein Diallo donnent le ton dans les quartiers dits chauds de Conakry. Tous ceux qui ne pensent pas comme eux, tous ceux qui ne parlent le même langage politique qu’eux, sont agressés jusque dans leurs maisons. Des barricades érigées, des pneus brûlés, des forces de l’ordre attaquées, et la commune de Ratoma est plongée dans un indescriptible chaos. Publiquement Cellou appelle ses militants à la retenue et au calme. Mais des ficelles semblent tirer dans l’ombre.
Dans une salle archicomble, le Général Siaka Toumany Toumany Sangaré, entouré des deux vice président de la CENI (Louncény Camara et Hadja Aminata Mame Camara), prononce le verdict. Le Pr. Alpha Condé domine Cellou Dalein Diallo de 52,52 % contre 47,4%.
Au lieu d’accepter de mourir politiquement digne, en appelant le gagnant pour le féliciter pour sa brillante élection, le candidat de l’UFDG, fidèle à sa logique (Moi ou le déluge) ne reconnaîtra pas les résultats prononcés par l’expert des élections à l’OIF.
Pendant que la majorité des guinéens fête ce retour à l’ordre constitutionnel, du côté de la minorité perdante, c’est une véritable Intifada qui est organisée contre les forces de l’ordre et les autres populations qui ne sont pas de l’UFDG.
Alors que le Communauté internationale salue la qualité de cette élection, qualifiée de transparente, juste et équitable, Mamadou Cellou Dalein et ses partisans enflamment une partie de Conakry et la région de la Moyenne Guinée. Des paisibles citoyens sont agressés, pillés et souvent des maisons d’habitations entières sont mises à sac avant d’être incendiées. Des morts d’hommes sont annoncés à Pita, Dalaba, Labé… à l’intérieur du pays. De même à Conakry dans la commune de Ratoma. Soucieux d’assurer la sécurités des populations et de leurs biens, le gouvernement instaure le couvre feu dans les zones où la violence avait pris le dessus. Comme la tension ne baissait guère malgré les appels au calme lancés tant par le gagnant, le Pr. Alpha Condé du RPG, que par le malheureux perdant, Mamadou Cellou Dalein Diallo, sur proposition du chef d’état major de l’armée, le gouvernement instaure l’état d’urgence sur toute l’étendue du territoire national jusqu’à la proclamation définitive des résultats par la Cour Suprême.
En attendant cette autre proclamation, il faut dire que Mamadou Cellou Dalein Diallo, en refusant de se soumettre à la volonté des urnes, a dressé ses partisans et sa communauté contre le reste de la population y compris l’armée nationale. Des morts d’hommes qui en ont résulté sont sous la seule responsabilité de Mamadou Cellou Dalein Diallo. Heureusement que le reste de la population est restée calme et sereine.
Comme pour continuer dans leur entêtement, les mêmes pyromanes se retrouvent ce week-end pour une conférence de presse. Au lieu d’exhiber les preuves irréfutables de fraudes massives lors de l’élection du 07 novembre 2010, Mamadou Cellou Dalein Diallo affirme que : « Ces violences sont orchestrées contre les peulhs… » Comme c’est à la mode actuellement en Afrique et ailleurs, ils essayent d’intimider : « La cour pénale internationale peut se saisir du dossier sur toutes les violences enregistrées pendant ces élections. On va constituer un dossier à cet effet, et le Premier Ministre Jean Marie Doré et son ministre de la sécurité doivent répondre de leurs actes… »
Heureusement que Madame Fatou Bensouda de la Cour Pénale Internationale, présente à Conakry le mercredi 11 novembre 2010, avait prévenu les deux candidat : « Les violences postélectorales constituent des crimes contre l’humanité… »
Mamadou Sacko

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