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mardi 21 septembre 2010

UN PREDATEUR DOUBLE DU PIÊTRE POLITICIEN


Cliquer pour agrandir Au seuil du second tour du scrutin présidentiel, il paraît nécessaire que nous nous rappelions assez souvent des conditions dans lesquelles notre pays a été engagé dans ce processus.

Ces repères qui se situent dans un contexte assez particulier nous permettront, à coup sûr, de formuler des jugements courageux et objectifs sur les responsabilités tant collectives qu'individuelles au travers de la période allant de la prise du pouvoir par le CNDD, jusqu'à l'organisation du premier tour de la présidentielle.
Faisons l'économie de la description de cette période si agitée, mais combien palpitante de notre histoire, et interpellons tous les patriotes guinéens à répondre objectivement aux questions suivantes qui du reste sont dialectiquement liées:

1-y a- t-il une réelle volonté d'organiser des élections libres, transparentes et justes susceptibles d'engager le pays dans la voie d'une véritable démocratie?

2- à qui ou à quelle institution la CENI est-elle adossée pour ainsi défier superbement toutes les autorités du gouvernement de transition?
La CENI n'est qu'une commission technique désignée par décret avec la charge d'exécuter dans l'autonomie mais non de façon souveraine, l'organisation des élections avec l'appui du ministère de l'administration du territoire et des affaires politiques.
Cette CENI-là, après avoir été à l'origine de la plus grande déception que le peuple de Guinée n’ait jamais connue, continue de narguer le Premier Ministre et son Gouvernement de transition; d'où l'interrogation sur le statut et la qualité des gens qui se trouvent derrière cette institution.
Il est évident que le Général a toujours exprimé haut et fort sa détermination de conduire cette transition dans la plus grande neutralité.
Seulement voilà: en sus de cette neutralité, il devra veiller à ce que personne ne se serve de son autorité ni de l'influence de son entourage pour manipuler ce processus. Or, il est de notoriété publique que, si la CENI s'arroge une telle attitude, c'est bien parce qu'elle est forte du soutien de certains membres du cabinet présidentiel.
Le Président par intérim qui est un officier militaire de très haut niveau, ne saurait perdre de vue que la CENI est en collusion avec des intouchables dans le dessein de planifier la fraude électorale du siècle. Car en dépit de tout ce que CELLOU et son principal allié abandonné par son électorat chantent sur tous les toits à propos de ces fameux 43% de moins de 50% des électeurs, l'UFDG est convaincu que dans des conditions de transparence, qu'il n'a aucune chance d'obtenir 30% sur un taux de participation de 60%. La tricherie reste donc le seul moyen pour cette bande de voleurs et de racistes d'accéder à la magistrature suprême.
Curieusement, au regard du parcourt de Mr. CELLOU dans l'administration, il est apparu qu'il s'est révélé comme étant le plus grand des prédateurs des deniers publics de tous les temps. On ne fait pas de la politique pour devenir intègre. Si par avance on n'est pas intègre, on devient plus dangereux pour la nation et pour la paix. Le comportement de Mr. CELLOU DALLEIN depuis son engagement à l'UFDG, en est la parfaite illustration.
On peut soutenir le candidat CELLOU DALEIN, normal. On peut même lui pardonner tous les vols commis au préjudice du peuple. De là à voir en lui un homme d'Etat? Jugez-en:
Au premier tour de la présidentielle, on notait en Moyenne-Guinée des excédents de bureaux de vote, tandis qu'ailleurs dans les autres régions, des centaines de milliers d'électeurs n'ont pu voter faute de bureaux de vote. Monsieur DALEIN qui veut être Président de tous les guinéens n'en a pas fait état. Pis, il a demandé le passage immédiat au second tour, en toute connaissance de cause. Le scénario de la fraude se mettait en place.
La cour suprême annonce les résultats définitifs en annulant des centaines de milliers de voix, faute de procès verbaux. On retrouve ces documents dans les bureaux d'un membre de la direction et de la CENI et de l'UFDG. Monsieur DALEIN n'y a pas fait la moindre allusion. Il aurait dû par principe flétrir un tel comportement. Rien n'y fit.
Celui qui demande le suffrage du peuple pour être le président de tous les Guinéens, provoque aujourd'hui des troubles qui lui seront certainement préjudiciables suite à la condamnation par la justice du voleur des procès verbaux et à l'arrestation de ses militants pris en flagrant délit de détention d'armes à feu et d'armes blanches.
Des militants de l'UFDG, armés jusqu'aux dents, attaquent le domicile du Prof. ALPHA CONDE et son siège causant un mort et plus de cinquante blessés graves. Monsieur CELLOU ne condamne pas, il menace plutôt de rééditer un "28 septembre" si les élections sont reportées. On devrait chercher à savoir le véritable rôle que Monsieur CELLOU a joué lors des évènements du 28 septembre 2009.
La CENI elle-même reconnaît être dans l'incapacité d'organiser les élections à la date du 19 septembre 2010, Monsieur CELLOU qui sait que les irrégularités constatées ne sont pas de son fief, demande l'organisation des élections au plus vite fusse au prix d'une guerre civile, pour devenir le Président de tous les guinéens y compris de ceux -là mêmes qu'il méprise.
Quand la responsabilité exige des actes, le silence est coupable. L'histoire nous en édifiera.
Vive la justice,
Vive la République,
Vive la Démocratie.
M'BALIA BANGOURA
M'BALIA BANGOURA

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