"Avant que le pays ne bascule dans l’affrontement post-électoral, il va de soi que ce soient les membres de la CENI qui devraient payer leur forfaiture", dixit le leader de la nouvelle génération, Laye Junior Condé, président du Pnddg.

‘’Nous avons sonné l’alerte au premier tour, pendant les préparatifs du second, les chefs d’Etats de la sous-région se sont eux-mêmes impliqués pour exhorter la CENI de doter la Guinée d’institutions crédibles dont le premier acte est avant tout l’élection d’un président issu des suffrages des Guinéens et dont les suffrages ne risquent pas d’être détournés", a dit Laye Junior Condé.

Et de mettre en garde la CENI et ses responsables: "Apparemment, toutes ses professions de foi ont l’air de tomber dans de sourdes oreilles hélas ! Si par malheur, la Ceni, malgré toutes ses mises en garde s’avisait à créer des problèmes cette fois, elle subira la sentence populaire qui sera ni plus, ni moins qu’un lynchage. Rassurez-vous !"

"La Guinée a trop souffert de ses cadres véreux et ce n’est plus le temps où sous l’ancien régime, l’on pouvait se permettre de faire n’importe quoi dans l’impunité totalité. Ses membres ont deux choix : Celui d’entrer dans l’histoire ou celui de finir comme Judas pendu au bout d’une corde avec sa rançon jonchant par terre. Cela, nous ne le souhaitons pas à un Guinéen. Même pas pour Pathé Dieng si prolixe à rassurer comme ce n’est pas permis. Ces gens là préfèrent se suicider que d’organiser un scrutin libre, crédible et transparent qui permettra la victoire du changement auquel tous les Guinéens aspirent et dont le Pr. Alpha Condé incarne", a t-il martelé.

Avant de conclure: "Les acteurs de la transition que de s’époumoner à prêcher en longueur de temps la paix, se devaient d’évaluer la Ceni par rapport aux points incriminés. Ce serait la meilleure façon de garantir la paix. La paix rime avec justice. Cette Ceni là, nous n’avons aucune confiance’’.

Propos recueillis par Karim Bah, correspondant de guinee24.com