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vendredi 3 septembre 2010

CENI: LES SERVEURS PRIS EN OTAGE PAR L’UFDG

De façon générale, tous les observateurs sont unanimes que l’audit informatique de la CENI est une nécessité absolue pour la bonne régularité de l’élection du 19 septembre 2010 notamment à la centralisation des résultats issus des urnes. De quoi s’agit-il en réalité ?
Tous les administrateurs des serveurs de la CENI sont sous le contrôle direct de l’UFDG. Sur les quatre personnes, 3 sont de l’UFDG. Le 4è, un jeune technicien soussou, comme par hasard, a été contraint à la démission. A présent, on veut imposer à sa place un certain Djouma BAH qui est déjà présent dans les locaux de la CENI. Quant aux autres, il s’agit de Mamadou Samba DIALLO, Mariama Djelo DIALLO et de Mamadou Lamarana BAH qui sont de véritables pions de l’UFDG sous le contrôle du sinistre directeur de la Planification, Aboubacar Diallo, connu pour son rôle néfaste et malhonnête dans la rétention des PV des villes de Kankan, Mandiana et Siguiri.
Alors, face à une telle situation, l’opinion comprendra aisément pourquoi certaines personnes mal intentionnées font du boucan à propos du renforcement des capacités de la CENI et de l’audit du matériel informatique. De toutes les façons, il n’est pas acceptable que ces hommes, connus pour leur attitude partisane notamment, puissent seuls demeurer aux postes d’administrateurs des serveurs. Il serait juste et normal qu’une certaine neutralité soit observée à ce niveau sensible de responsabilité.
C’est pourquoi, nous tenons à attirer l’attention des autorités compétentes et des partis politiques engagés dans le processus électoral pour obtenir non seulement l’audit mais également le remplacement de certains administrateurs de serveurs sans compter qu’il n’est pas, absolument pas, question de recruter, encore une fois de plus, un certain Djouma BAH.
Nous tenons tous les membres de la CENI responsables de cette situation grave qui est de nature à compromettre le processus en cours. Les résultats du 1er tour l’ont suffisamment prouvé et, il n’est pas question de tolérer ni d’accepter de tels agissements.
Il est également important d’interpeller certaines presses internationales comme RFI qui s’est transformée en héraut (griot) des agissements de l’UFDG, en collaboration avec leur journaleux Mouctar BAH qui n’est, en fait, qu’un membre actif de ce parti et a jeté aux orties toute éthique du métier de journalisme.
"Le Lynx de Kaloum"

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